L'armée ukrainienne se félicite du "premier succès" de son offensive aux abords de Bakhmout

L'armée ukrainienne se félicite du "premier succès" de son offensive aux abords de Bakhmout



On va partir du côté de Bakmoud. Il se passe encore des choses. Oui, l'information était bon et en début de matinée. Kéaf s'est félicite de son premier succès, de son offensif pour reprendre Barmoud. Fin de semaine dernière, les Ukrainiens vaient lancer. Vous savez plusieurs contrataques, ce qui avait d'ailleurs provoqué des dissensions au sein des troupes prouves, c'est principalement avec Wagner. Ce matin, donc Névi de Potrose, c'est le conseiller du ministre de la Défense qui a pris la parole sur notre antenne, d'ailleurs, pour commenter ses succès.

On va l'écouter, on se retrouve juste après. En ce qui concerne la contre-offensive, ou plutôt l'offensive, car la Russie terroriste n'a pas mené d'attaque en hiver, nos soldats effectuent des contre-attaques dans la région de Bakmoud et récupèrent nos terres kilomètres par kilomètre. Ces informations, Névi de Potrose, elles ont été révélées ce matin par le commandant en chef ukrainien. Exactement, quasiment une semaine après le début de cette contre-attaque, le commandement ukrainien prend enfin la parole. On a la personne d'Olexander Cirqui qui a déclaré ce matin que l'avancée de nos troupes dans la zone de Bakmoud est le premier succès de l'offensive visant à défendre la ville. Et c'est vrai que les Ukrainiens ont effectivement gagné du terrain, puisque selon la vice-ministre de la Défense ukrainienne, qui f' serait parvenue à capturer plus de 10 positions ennemies dans la périphérie nord et sud de Bakmoud. Effectivement, quand on regarde les cartes, c'est très intéressant d'observer que les Ukrainiens sont parvenus à reprendre du terrain dans deux parties, donc en périphérie au nord, mais également en sud, c'est assez flagrant quand on part notamment avec la carte de Vendredi.

C'était seulement quelques jours et on le voit, les Ukrainiens ont donc avancé progressivement vers l'Est. Quand on met ces deux cartes l'une à côté de l'autre, c'est encore plus criant en bleu, ce sont donc les territoires récupérés en seulement quelques jours. Vous le voyez entre là et là, c'est assez flagrant. Toujours selon Anna Malière, les Ukrainiens seraient parvenus à s'avancer de 2 km près de Bakmoud. Le but étant maintenant évidemment de tirer ces positions, tirer ces gains, s'avancer vers l'Est pour tenir, pour prendre en tonneil les russes, mais vous le voyez, il reste quand même du pain sur la planche. Beaucoup de travail pour les Ukrainiens et là encore une fois, c'est le commandement ukrainien qui l'affirme, puisque toujours selon Alexander Circus, ce n'est qu'un succès partiel et c'est ainsi qu'il faut le percevoir. L'opération de défense de Bakmoud se poursuit.

Il rappelle que la bataille, elle est déjà très coûteuse en homme et en matériel et que surtout, face aux Ukrainiens, les russes disposent de plus de ressources. – Merci beaucoup, Névin. Ne partez pas trop loin, parce que dans quelques instants, vous allez nous parler toujours à Bakmoud d'ailleurs de la disparition. On va dire étrange, en tout cas, on se pose pas mal de questions de 2 au gradés russes. Bakmoud, on voudrait bien comprendre une bonne fois pour tout pourquoi. Moi, c'est le mystère depuis 9 mois aujourd'hui. Pourquoi ? Il n'y a pas de mystère.

Pourquoi continuer d'user homme et matériel sur Bakmoud ? – On s'en souvient que les Américains avaient demandé aux Ukrainiens d'aller un peu plus au Sud et d'éviter de carboniser là aussi les armes qui avaient été données. Ou alors, on est dans un essai, une opération qui a valeur de test avant l'offensive ? – Je pense pas qu'il y ait de mystère à proprement parler. C'est une opération militaire assez classique, même qui relève souvent du passé. Ça fait penser à certains événements, certains épisodes de la Première Guerre mondiale. Les Russes ont voulu créer un absès de fixation pour y attirer le maximum de forces ukrainiennes afin qu'elles soient éliminées, ces forces, et notamment le personnel. Ça a fonctionné dans un premier temps, et puis les Russes ont se rendu compte vite que la résilience et la résistance ukrainienne étaient très fortes. Ils ont fait appel à Wagner, parce que ça, ça vient directement du Kremlin, il n'est pas possible que Prigogine ait pris tant de poids, et soit aussi injurieux vis-à-vis des militaires russes, s'il n'ait pas autorisé à le faire.

Il y a longtemps qu'on l'aurait coupé le sifflet, si j'ose dire, ou il aurait glissé dans l'escalier. Ce qui ne ferait rien à peut-être pas arriver un jour, mais c'est un autre sujet. – Il l'a dit lui-même, d'ailleurs. – Mais ce qui s'est passé là, c'est que les Russes ont réussi une opération de Tenaï au nord et au sud pour prendre la ville et l'étouffer complètement. Et là, ce que font les Ukrainiens, apparemment, c'est la Tenaï de la Tenaï, c'est-à-dire qu'ils élargissent les marchés. – Non mais je suis d'accord. Tristan, il y a un problème qui n'est pas répondu à ma question.

Pourquoi encore et toujours ? – Regardez la tournée de Zelensky, il vient en Europe, et ça lui permet de dire, c'est vachement bien, si j'ose dire, « Taimer » pour ce franglais sauvage. C'est très bien organisé et réglé. Il arrive avec Barmoud comme, dans la main droite, comme ticket de son efficacité pour demander de l'armement supplémentaire. Vous voyez l'utilité de Barmoud pour Zelensky, elle est là, c'est-à-dire, regardez, lorsque nous sommes dotés sur la valeur de nos hommes et de notre stratégie, nous progressons. Et donc si vous nous aidez davantage, nous pourrons percer et couper en deux ou en trois le dispositif russe dans le Donbass. – Bon, je commence à mieux comprendre. Qui prend la parole ? – Ne pas offrir une victoire aux Russes.

C'est l'obsession de toute manière de Zelensky, puis le début dans cette bataille de Barmoud, qui l'a voulu tenir jusqu'au bout en attendant la contre-offensive. Et là, on voit bien que cette contre-attaque, elle a commencé par Barmoud. Ce n'est peut-être pas le début de la contre-offensive, mais en tous les cas, les Ukrainiens ont bien vu qu'il y avait un point de faiblesse russe finalement dans cette zone, parce que Wagner a été épuisé par ses mois et ses mois d'assaut. On a bien vu que les renforts qu'avait été envoyés par les Russes ne se n'étaient pas des brigades extrêmement expérimentés. – C'est que le ministère, vous avez eu de la défense aujourd'hui ? – Certains des flancs ont cédé, et là, ce qu'on voit depuis plusieurs jours, ce sont les Ukrainiens qui essaient de pousser leur avantage. Et d'ailleurs, il y a un porte-parole ukrainien qui le dit encore hier. Le but, en effet, c'est d'encerclé, de prendre les Russes à leur propre piège.

Et c'est pas d'avoir des combats de manière frontale, parce que ça, c'est trop couteau en homme. Donc là, pour le moment, on est encore sur une stratégie d'essayer de faire cédé les flancs et d'encerclé la ville de Barkmouth. Et évidemment, c'est un formidable modèle, un étendard à envoyer aux Occidentaux pour leur montrer que ces armes servent.



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