Adrien Quatennens à l’Assemblée, la NUPES mal à l’aise
Mais je suis contre un retour forcé et je pense qu'une année, une année sabbatique, le temps de digérer les événements, de digérer le jugement, serait fait du bien tout le monde. Chers collègues! Chers collègues! Chers collègues! Vous avez pas un peu surpris quand même que certains de vos collègues dans le groupe, elle a effilé l'applaudisse. Est-ce que c'était pas un peu. Mais vous savez, il y en a dans tout ça, c'est des amis d'Adrien Katnins. Et donc eux, ils ont envie de le soutenir, de l'encourager. Je trouve quand même assez un descendre de la République en marche, d'instrumentaliser politiquement tout ça, alors qu'ils ont Gérald Darmanin, Damien Abad, qu'Hororberge a couvert Simeon. Et en fait moi, ce que j'aimerais, c'est qu'on puisse avoir de manière assez apaisée, peut-être même une discussion collective pour savoir comment est-ce qu'on traite les collègues.
Colléctif, ça veut dire y compris avec les autres groupes, tous ensemble? Bah oui, j'aimerais bien. Transpartisant, quoi. Écoutez, vous dites pas, c'est un sujet qui nous concerne tous? La seule présidente du groupe Renaissance est partie, avec cinq ou six de ses collègues. Et c'était malheureusement très triste, parce qu'en réalité, s'il avait fallu faire la liste de ceux qu'elle a couverts, Adrien Katnins relève, comme tout le monde de la justice et de la loi. Il n'a pas été condamné à une peine d'inégibilité. Donc il est là sur les bancs. Lui seul peut prendre la décision éventuellement de démissionner.
Moi, je veux souhaiter qu'il ne revienne pas, donc comme ça je suis clair et cohérente. Il y a les peines prononcées par la justice et puis après, il y a le devoir d'exemplarité des politiques. Et en l'occurrence, il se trouve qu'il y a certains bancs à l'Assemblée nationale, où on a fait de la violence envers les femmes une cause majeure, parce qu'elle fait trop de victimes chaque jour en France. Là, vous parlez à vos camarades, vos camarades de la France Insoumise? Je ne leur parle pas, parce qu'il y en a une moitié qui sont d'accord avec moi. Moi, je suis pour qu'on se donne le temps. Qu'on donne le temps que la poussière retombe, que les esprits se calment. J'étais contre au départ une démission forcée, mais je suis contre un retour forcé et je pense que, une année, une année sabbatique, le temps de digérer les événements, de digérer le jugement, serait fait du bien à tout le monde.
Vous voyez le point de crise passion. Oui, je vois pas ce point de crise passion, c'est pour ça que je disais ça. C'est vous et au sein de la gauche aussi. Je pense que c'est pour ça que ça n'est pas le bon moment. Je le redis, je pense que c'est de nature à diviser dans un moment où on a besoin d'être tous unis.
ADRIEN QUATENNENS, ASSEMBLÉE NATIONALE, PRISE DE PAROLE, AURORE BERGÉ, NUPES, GAUCHE, RÉACTIONS, MALAISE, OLIVIER FAURE, MARINE TONDELIER, EELV, LFI, LOUIS BOYARD, FRANÇOIS RUFFIN, DÉMISSION, GROUPE, PARLEMENTAIRE, DÉPUTÉ