Ligue 1 : Journée contre l'homophobie, Gautreau "dégoûté" par certains entraîneurs et dirigeants
Il y a déjà un truc totalement lunaire qui montre bien que ce problème-là, il y a une forme de virilisme dans les vestiaires et aussi de mophobie tout court, d'ailleurs, qui fait que tu n'as pas de coming out, aucun coming out dans le milieu du foot, quasiment, en tout cas pour des joueurs en activité. Et même en général, le dernier coming out en France, je ne sais même pas dans le monde du foot, il n'y en a pas. C'est un sujet. Donc c'est un sujet. Si, des joueurs qui ont arrêté le foot. Oui, qui ont arrêté. Je vous retraitais.
Il y a des joueurs qui ont arrêté le foot. Oui, mais il y a très peu. Donc même là, statistiquement, ce n'est pas possible, donc c'est un sujet tabou. Ça, c'est la première chose. Et donc effectivement, quand ensuite il y a les études et les visites dans des centres de formation et que des gens comme Yann Le Maire qui vont visiter ces centres posent quelques questions ou des documentaires dans lesquels on a tendu le micro à des jeunes pour leur dire, tiens, si vous preniez votre douche, si vous apprenez que votre partenaire est homosexuelle, quelle réaction vous auriez, si tu vois les réactions, tu prends peur. Donc après, c'est en ce sens que je dis que malheureusement, il y a aussi beaucoup de joueurs qui, sans, comment dire, refuser de porter les couleurs et le. Comment dire, archanciel, n'en pensait pas moins.
Après, l'autre point, c'est qu'il ne devrait pas vraiment y avoir de débats parce que c'est là où. Patrick, c'est vrai, on parlait dans son livre. Oui, il a dit, en lui, disant moyen, il y en avait deux par vestiaire. Donc il disait, en gros, c'était lui qui. Enfin, il avait sorti ça dans son bouquin. Après, il y a un truc très simple aussi et qui me fait peur, c'est que moi, tu sais, et l'auteur pour ça, il contribue beaucoup. Je mets vertu partout dans des milieux qui ne sont pas fans de foot à déconstruire, tu sais, l'idée selon laquelle c'est vraiment mieux de boire un, c'est des baufs, c'est tous des tocars, ils ont rien à dire, ils sont cons.
Tu dis, ben non, c'est pas vrai. En fait, c'est pas comme ça. C'est simple de voir les choses. Et donc, je dis qu'un week-end comme celui-là, avec ce que j'ai entendu, et notamment de la part, comme tu l'as dit, des dirigeants et des entrepreneurs, parce que c'est pas que je vais exonerer les joueurs. Au contraire, je voudrais les responsabiliser et je suis fier de voir que certains le font, mais même des consultants. J'ai entendu des consultants sur Canal, commencer par dire comme tout le monde, comme dit Daniel, bien sûr qu'il faut être contre les discriminations, mais c'est vrai qu'après, on peut comprendre. Non, on peut pas comprendre.
Il y a une loi du 30 décembre 2004 qui punit les propos homophobes et l'homophobie. L'homophomie, c'est un délit. Donc en fait, si vous apprenez l'histoire, votre histoire et l'histoire récente des lois, tout ce qui la compose. C'est-à-dire, en gros, si vous faites preuve d'ouverture d'esprit, si on attache de l'importance à l'éducation, eh ben on ne tient pas ce genre de propos. Donc ce qui me fait mal, c'est que moi qui défend l'idée que non, il n'y a pas que des bourrin et des cons dans le foot. Non, il y a plein de gens intéressants. On en reçoit plein dans l'afteur, encore comme la semaine dernière.
Je pense au président de Troyes, par exemple, à Wazzar. Il y a des tas de gens intéressants. Et tu te bats pour ça. Et en un week-end, tu vois, et je l'ai cité, Bruno Genesio, parce que Daniela Raison, c'est gens en qui on pense pouvoir avoir confiance pour ça. Gregori Lorenzi et Eric Roi qui font, montrent d'une, j'ai à dire, une bêtise. Greg Lorenzi, alors même si je suis tombé de ma chaise. Mais d'une bêtise crasse et qui montre.
Et là, j'ai envie de te dire que ceux qui me disent, qui sont en face de moi, qui n'aiment pas trop le foot et qui disent, bah, t'as vu, tu es en train de me dire, le mec dont tu m'as parlé la semaine dernière, dont tu m'as dit qu'il était intelligent, qu'il était au-dessus de tout ça, tu as vu sa réaction quand on lui demande juste de porter et de faire preuve de solidarité dans un mouvement contre l'homophobie. Donc ça dessert le foot, ça dessert tous les gens intelligents. Et il y en a évidemment qui existent dans le foot. Et ça confirme qu'il y a effectivement un manque d'éducation et d'ouverture d'esprit et je vais aller extrapolir en parlant de par exemple la conférence lunaire, rien à voir, un autre sujet de Guérit, c'est la semaine d'avant, on va parler sur une convocation de police. Je la jette à la poubelle. Moi, je réponds pas si il y a une convocation, je ne répondrais pas. Je, tu vois, le même Guérit qui avait envie sans qu'il nous le dise directement, mais indirectement, qui avait envie qu'on révèle ce qui s'était passé à Nice Lennie dernière et les choses dont il avait souffert, qui avait envie qu'on fasse attention à lui, qui lui revendique que comme beaucoup d'autres qu'on les soutienne dans leur demande de faire leur amadans, là, il faut respecter, là, il n'y a pas de problème et tout.
Et il n'y a pas de raison d'ailleurs, effectivement, qu'on ne se penche pas sur le problème. Et d'ailleurs, nous, on était là pour dire, oui, il faut voir comment on peut arranger ça pour que ça ne pose pas un problème. Mais non, c'est à géométri variable, le respect. C'est comme tu dis tout à l'heure, c'est en fonction du sens du vent. Et ça, et ça, c'est réellement problématique. Ce qui me gêne, donc, là dedans, c'est de se dire que le la volonté de faire de ce sport, quelque chose d'autre qu'une machine afrique, parce qu'en fait, c'est ça, l'histoire. Les joueurs et les éducateurs qui ont parlé, je pense, encore une fois, plus aux éducateurs, puisque Jean Globe, dirigeant et entraîneur sous le termen éducateur, parce qu'il devrait l'être, en tout cas, éducateur, sont obnubilés par par les problèmes d'argent et problèmes de fric.
Là-dessus, ils sont très bons et prêts à monter au créneau. Et là, dès qu'il y a un problème de valeur, il n'y a plus personne. Parce que si on a entendu, en plus, ceux-là qui sont sortis du bois de manière lamentable, on n'a pas entendu grand chose non plus de la part d'autres éducateurs dirigeant qui pourraient dire, non, effectivement, il faut se mobiliser. On est en retard. Donc on est en retard, je pense. Et Johan Lemaire le dit très bien, globalement, dans le travail d'éducation à faire. Partout, là, je parle en dehors du foot, mais évidemment, comme le foot est le miroir de la société, enfin, un des reflets de la société dans les vestiaires de foot en particulier, où, j'ai dit, il y a une forme de virilisme qui s'est toujours exprimée.
Je pense qu'on est dans un milieu rétrograde, pardon, réactionnaire, et que ce que j'ai vu ce week-end m'a totalement dégouté parce que je ne comprends pas, je ne pensais pas que des gens, effectivement, que je pensais là-dessus beaucoup plus évoluer, ce serait là. Si des gens comme ça, entraîneurs dirigeants, sont à ce niveau-là, t'imagines bien, qui ne vont pas aller transmettre. C'est pour ça que tout à l'heure, je marquais une forme de désespoir et de l'assitude parce que, justement, j'ai entendu Génézio, Roi, Lorenzi, c'est avec cela, ça m'a. Il y a des joueurs entre 20 et 25 ans qui en bande, vont dire des conneries où vont faire prévaloir leur conviction, plutôt qu'une sorte d'intérêt collectif ou d'acceptation de loire républicaine du pays dans lequel ils sont. Bon, j'avais pas trop d'espoir. Mais sur des anciens, là, vraiment, c'est un actuel. Moi, je ne stigmatise pas aucune religion, je stigmatise le manque d'éducation, d'ouverture d'esprit et d'envie d'apprendre.
Alors, tout de même, une chose importante avec des retours qu'on a, il y a sans doute beaucoup de clubs qui n'ont pas expliqué clairement les choses à leur propre joueur. C'est-à-dire que, effectivement, si simplement, on la veille du match, tu as l'intendant qui se pointe et qui dit, tiens, les gars, regardez ce week-end au jeu avec K. Maïau comme ça. Oui, mais il le save de l'année dernière. Je le maire, il le save, c'est bon, bon, quoi. Oui, mais d'annières, d'accord. Oui, mais l'éducation, c'est important.
C'est-à-dire, il n'y a pas comme ça. Pas jusqu'à la fin. Mais il y a eu des gens qui sont allés dans les clubs pour emparer. Mais, Yoann Le Maire, il n'a pas été reçu comme il se doit partout. Et puis, il n'y a pas que lui qui doit faire ça. Non, il y a la ligue, la ligue. Il est allé aussi.
Quand il vient ici et puis qu'il explique, il dit, bah voilà, en fait, c'est quoi l'homophobie ? Et c'est des gamins, c'est les ados qui se suicident parce qu'en gros, ils sont rejetés par le groupe parce que personne ne les comprend, parce qu'ils sont perdus, parce que personne ne les aide. C'est ça, en fait. C'est ça qu'il faut dire aux joueurs. Vous direz, voilà, pourquoi vous allez porter Spaio ? Parce que vous allez éviter ce genre de catastrophe. C'est ça qu'il faut leur dire clairement. Donc, en faisant ça, vous envoyez un message à ces gamins pour les aider. Pourquoi ça n'existe pas ? Mais Gilbert, c'est fait dans tous les centres de formation.
Il y a des éduques. Sans nous pas. Arrêtez de dire, est-ce que vous le savez ? Est-ce que vous le savez ? Oui. Oui. Oui, je te dis que c'est pas assez fait. Il y a une lemer dit qu'il y a des clubs qui ne le font pas. Mais c'est pas vrai.
Ah bah si, non, sur ce sujet-là, sur l'homophobie, sur la lutte contre l'homophobie. Il y a un questionnaire qui est envoyé à tous les clubs. Je l'ai eu, je l'ai eu toutes les réponses. Je te dis que c'est fait, c'est fait. Ils y vont dans les clubs. Le PSG, tu ne peux même pas savoir à quel point il travaille là-dessus. Dans tous les clubs, il y a panique à bord sur les jeunes, sur ce qu'ils disent, sur ce qu'ils sont, sur la façon qu'ils ont de s'exprimer.
C'est fait. Aujourd'hui, dans les centres de formation, t'as presque plus d'éducateurs, comment dire, d'éducation civique que de foot. Bon là, là, là, là, je ne te suis pas là. Plus d'éducation civique que de foot. Allez, on continue le débat. C'est une façon de dire que ils reçoivent des discours très régulièrement. Merci beaucoup.
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