Incendies en série : comment les Pyrénées-Orientales se préparent au pire
Un paysage calciné noirci par les flammes, qui se sont arrêtés aux portes du camping. Une dizaine d'homobilomes touchés. Aujourd'hui, les 137 camper évacués ont pu regagner leur logement, avec encore en tête l'angoisse de la veille. Ça, c'est la haie qui commença à prendre feu. On s'est dit que le mobilome, on ne le reverrait plus que ce serait complètement vu l'ampleur que ça prenait, et surtout la tramontane qui activait le feu. Le nuage, la fumée, ça prend, on ne peut pas rester. On a eu très peur.
Après un incendie de 1000 hectares mi-avril, 1 de 30 il y a 3 jours et de petits départs de feu, la saison estivelle inquiète dans les Pyrenees orientales. C'est le 4e en 8 jours, il faudra rester celui qui vive. Alors dans les campings, tous s'activent pour respecter leurs obligations de débroussaillage. Le camping est en haut, on a l'ordre de nettoyer jusqu'à 50 mètres pour protéger le public. Ça évite qu'il y a une propagation rapide, les pompiers peuvent intervenir s'il y a le feu. Ici, la forêt bordle le camping, et la sécheresse est bien visible. Ça, ça, c'est un truc, ça en 3 secondes, c'est cramé.
On a peur, c'est pour ça qu'on a peur. A l'intérieur du camping, chaque jour, il faut traquer ces petites aiguilles très inflammables, et rappeleraux au campeur, les bons comportements a adopté. Les tins-terdits de fumée, les barbecues, les feux. La moindre est un sel, en fait. Voilà, il faut être hyper vigilant. Les pompiers, eux, recensent les différents points d'eau et trouvent des solutions. Ici, ils récupèrent l'eau de la piscine de ce camping pour la stocker dans cette cuve de la cave coopérative.
Donc elles sont mises utilisées, et c'est pour cette raison qu'on les a mises à disposition des pompiers pour stocker de l'eau. La cuve fait 380 mètres cubes, donc il y a de cour remplir 95 aciternes avec cette cuve quand elle sera pleine. Les pompiers se préparent à une lutte acharnée cet été. Après des mois d'une sécheresse historique, de nombreuses régions françaises sont à nouveau copieusement arrosées. Les quantités de pluie sont même très supérieures à la moyenne, et les nables phréatiques sont à nouveau remplies en meurté-moselle Jean-Marie Bagaiocco, Vincent Ditch et Christophe Hanes. Vous l'avez peut-être constaté. Depuis quelques jours, une grande partie du pays est sous la pluie.
C'est verdoyante partout. C'est pas réjouissant du tout, c'est super morose ! Il pleut principalement sur la moitié nord. D'après Météo France, le niveau d'humidité des sols est satisfaisant sur presque tout le territoire, sauf autour de la Méditerranée. Bonne nouvelle pour cet arboriculteur situé dans les Yvelines. Les verres de terre se portent bien, la terre est quand même bien humide. Cette année, ses poiriers ne manqueront pas d'eau. La nature nous a gratifié de 35 mm d'eau, ce qui nous fait 35 litres au mètre carré.
Mais c'est très agréable, c'est un ouvre de soulagement. Une pluie abondante, mais est-ce suffisant pour recharger les sols en profondeur ? Non, ce n'est pas suffisant pour recharger les nables phréatiques, puisque maintenant, à partir du mois d'avril, il met l'essentiel de cette pluie et est repris par la végétation, en fait. Actuellement, seuls 10 à 20 % de l'eau de pluie alimentent les nables phréatiques. Dans certaines régions, en bleu et vert sur la carte, cela suffit à remplir les sous-sol. On voit que la Bretagne, qui a des nables de petite taille, comme elle a eu des pluies assez abondantes en mars et avril, ça a été suffisant pour bien remplir ses nables. Cet après-midi, au bord de la meurte, un constat partagé par tous les promeneurs, le niveau de la rivière semble revenu à la normale. Avec toute l'eau qui est tombée là depuis presque 2 mois, plus là, un peu de neige qu'on a eu à l'un de l'autre niveau.
En meurtée Bozelle, en tout cas, il n'y a à ce jour pas de risque de pénurie d'eau. Aujourd'hui, on a une situation qui, non seulement est normale, mais quand on se compare avec les saisons passées, est plutôt même favorable. Cet été, les agriculteurs Bozellans pourront utiliser l'eau des rivières sans toucher onap phréatiques.
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