"Je veux continuer à relever les défis du pays", assure Élisabeth Borne

"Je veux continuer à relever les défis du pays", assure Élisabeth Borne



Le dit elle-même se fut Clotilde une année intense. A l'approche de son premier anniversaire à Matignon, Elisabeth Borne a accordé une interview exclusive au journal du dimanche. Bonjour Jacques Serret. Bonjour. Journaliste au service politique d'Europe. Alors dans cette interview, la première ministre défend tout simplement son bilan. Oui, c'est un bilan solide et cohérent juge tel.

Nous avons conduit des réformes difficiles mais indispensables. Réponds la première ministre qui rappelle qu'en un an, 27 textes ont été adoptés. Un argument à ses yeux pour démontrer que le Parlement n'est pas bloqué. Le mirage, c'est celui de notre empêchement. Depuis un an, nous avançons à argument Elisabeth Borne qui, dans cette interview, affiche sans ambage son ambition restée à Matignon. Je n'ai pas de doute sur le fait que certains se verraient bien à ma place, mais je veux continuer à relever les défis du pays, explique-t-elle, alors qu'elle recevra mardi et mercredi les syndicats. Elles estiment d'ailleurs possible, malgré la crise des retraites, de restaurer le dialogue avec eux.

Enfin, interrogé sur la supposée ambition de Gérald Darmanin de s'installer à Matignon, Elisabeth Borne loue la personnalité, le parcours, l'expérience de son ministre de l'intérieur, mais elle répond visiblement non sans ironie. Il est très engagé dans ses fonctions de ministre. Et puis dans le JDD, déjà que la première ministre s'exprime aussi sur cette biographie, titulée La Secrète par Ula-Semaine, et dont elle souhaite faire retirer certains passages. Oui, elle se justifie. Je la cite quand une journaliste décrit en détail les conditions du suicide de mon père, quand elle a des propos intrusifs sur mon intimité, quand elle répond des allégations sur ma santé ou mon orientation sexuelle. Comment prétendre que cela a pu se faire avec mon accord ? Interrogent-elle, Elisabeth Borne juge, je cite, qu'à un moment donné, trop c'est trop. Jacques serait du Service politique d'Europe.



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