Immobilier: les fédérations patronales réclament un "électrochoc" à Macron

Vous connaissez l'adage qui dit que quand le bâtiment va tout va, eh bien là, il est en panne. Oui, pénurie d'offre demande en berne, taux d'emprunt en hausse, l'immobilier est clairement en crise. Ce matin, dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, 6 organisations représentatives tirent la sonnette d'alarme. Elle s'inquiète notamment de la chute des ventes de logement neuf et des constructions au ralenti. Le président de la FNIM, Loïc-Cantin est l'indé signataire. Nous avons besoin que la France construise un minimum et un minimum de 350 000 logements. Si on veut remettre le marché du neuf en mouvement, il faut se remettre autour de la table, que l'État comprenne quelles sont les impératives de la construction neuf en France et comment y parvenir.

Dans un exemple très simple, quand on compare les marchés espagnols et allemands, on construit dans ces deux pays à un prix de revient de deux fois moins élevé qu'en France. Il faut se poser la question de la formation du prix de l'immobilier neuf en France. Nous maîtrisons tout le foncier, la réglementation, nous avons les entreprises, nous avons la fiscalité qui est à nos dispositions. Donc on peut bien évidemment construire aujourd'hui moins cher en France. Mais il faut se poser la question, comment on construit demain. Et la question du logement et de la politique du logement, ce n'est pas une question de court termite, c'est une question de long terme, c'est une question de prospectif. On demande seulement que ce gouvernement se projette sur un long terme.

Loïc-Cantin, le président de la FNIM au micro-europin de Wilfrid de Villere.

construction, immobilier, logements neufs