Marseille : Melenchon appelle à garder son sang froid, mais à ne pas se laisser intimider
Il faut prendre la mesure de l'importance de ce jour. Clairement, nous avons vu hier le chef de l'État jouer la stratégie de la paralysie, de la provocation et du chaos. Il a fait une intervention pour ne rien dire, mais il a copieusement arrosé tout le monde de mépris. Par conséquent, la première consigne, si je peux me permettre d'en donner, c'est que chacun en chacune garde son sang froids. Mais ne se laisse intimider d'aucune façon. Aujourd'hui, il faut jeter toutes nos forces dans la bataille. Je voudrais dire contre tous ceux qui font des gargarismes sur la violence, qu'il n'y a pas de violence dans les mouvements que nous sommes en train de vivre, que ceux qui en parlent manifestent qu'ils n'ont aucune expérience de ce qui s'est passé, dans le passé, dans les grandes mobilisations populaires de notre pays.
Qu'il y ait eu ici quatre ou cinq poubelles qui brûlent, n'est rien du tout à côté de ce qu'on a vu dans le passé. Jeter toutes vos forces dans la bataille, cette journée, vous le verrez. On vous annoncera partout le numéro classique du soi-disant essoufflement du mouvement. Il n'aura pas lieu. J'appelle tous ceux qui le peuvent à rallier les grévistes, qui, dans les raffineries aujourd'hui, s'opposent aux réquisitions et où que ce soit s'opposent aux réquisitions. Et je demande qu'on prenne au sérieux et que le premier responsable de cette situation, c'est-à-dire M. Macron, comprenne que le moment est venu de retirer sa loi, car les gens ne cèderont pas, M.
le Président, ils ne cèderont pas, il s'agit de deux ans, de leur liberté, que vous voulez leur confisquer et vous devez comprendre que même si vous leur parlez avec autant d'arrogance, ils ne baiseront pas le nez pour autant.