Thaïlande : l'espoir du changement aux législatives

Ils ont choisi de voter par anticipation avant le 14 mai, jour J. des législatives en Thaïlande. De nombreux électeurs enquêtent de changements de fonds dans un des pays les plus inégalitaires d'Asie et sur le plan économique jamais remis de la pandémie. – Je veux que la nouvelle génération dirige le pays. Je veux essayer quelque chose de nouveau. – En clair, se débarrasser du premier ministre sortant l'ancien général Praiu Chanochia, au pouvoir depuis 9 ans, au profit des réformateurs Move Forward notamment, parti le plus radical favori des jeunes et héritier de Future Forward. 6 millions de suffrages en 2019, il avait été dissous la contestation pacifique écrasée l'année d'après.

Les meneurs d'alors, comme Rung, sont plus que jamais motivés. – Si le camp des pro-démocrats s'y emporte, nous aurons de nombreuses options pour arrêter la nomination des sénateurs, écrire une nouvelle constitution ou changer de nombreuses lois. Une gouvernance équitable et transparente, un accès de tous les jeunes aux études à la campagne comme à la ville, pour un avenir meilleur, voilà ceux qui rassemblent les anciens protestataires. – Je m'intéresse aux partis Feutail et aux partis Move Forward. J'ai l'impression qu'ils essaient de réformer de nombreux systèmes, comme le système militaire et le système éducatif. J'ai donc bon espoir de les voir former le gouvernement. De quoi nourrir les espoirs de Paix-Tong-Tang Chinahuatre, dont le parti, talonné par Move Forward, devance le camp conservateur pro-armé dans les sondages.

– Je pense que nous pouvons augmenter le PIB de 5 % au cours de la première année de notre gouvernance. Comme les autres candidats, la fille de l'ancien premier ministre Chinahuatre, exilée pour échapper aux accusations de corruption, n'a pas l'ésiné sur les promesses. Discrétion en revanche de l'ensemble de l'opposition sur la révocation de l'article 112, celui qui pénalise la diffamation contre le roi et sa famille, intouchable. L'article a déjà servi à étouffer la contestation en Thaïlande, souligné ses détracteurs.