Fonds Marianne : « Heureusement que vous êtes venu et qu’on vous a invité ! »
J'entends ce que vous dites, mais sur ces contendues n'apparaissent pas ni les motifs pour lesquels les choix ont été ceux du comité. Alors, on en refait. Oui, pardon. Je vais parler de comité de sélection. D'accord. Oui, oui, excusez-moi. Moi, j'ai pensé que vous me parliez sur toute la temporalité concernée du processus.
Oui, je sais que vous aviez fait cette remarque. Honnêtement, je pense que là aussi, je pense qu'il faut anticiper et en tirer les leçons, le sens que sur ce type de réunion, il faudrait, à l'avenir, évidemment, qu'il y ait un contendu à minima exhaustif, pour mieux saisir la logique qu'a scié à la décision concernant telle ou telle association. Je vous confirme. Ca n'a pas été le cas. Ca n'a pas été fait parce qu'il est vrai que nous n'avons pas l'habitude d'envisager ce type de document extrêmement précis exhaustif à l'occasion de réunion. Mais dans le cas particulier de ce comité de sélection, étant donné l'enjeu, je concède pleinement que nous aurions dû, collectivement, envisager un contendu avec également un certain nombre de verbatimes. En tout cas, au moins, saisir la logique qui permettait d'expliquer pourquoi telle ou telle association a été choisie ou tel autre ne l'a pas été.
Je partage ce que vous venez de dire et déplorez effectivement, puisque on est bien là dans notre mission de suivi, des valuations de la dépense publique et qu'elles soient en milliers, en centaines de milliers d'euros ou davantage. Je pense que ce qu'attendent globalement nos concitoyens, c'est avoir une même rigueur, à la fois intellectuelle et juridique administrative. Je peux réagir à ce que vous venez de dire, monsieur la professeur ? Je tiens à affirmer que nous nous inscrivons dans la même philosophie que celle que vous venez d'annoncer. Au-delà de la philosophie, que je crois que nous partageons, le même sens de la responsabilité. Je peux vous garantir que, même si nous ne disposons pas d'un compte-rendu exhaustif au sens où vous l'indiquiez de ce comité de sélection, toute la rigueur a été mise en place pour justement faire en sorte qu'en fonction des discussions, des échanges que vous avez pu avoir sur tel ou tel projet, tel ou tel association, les choix ont été mesurés et pesés. Et je vais revenir, je pense, dans quelques minutes sur certains dossiers que vous voulez étudier, puisque j'ai compris avant de venir vous voir, il y a quelques jours que vous n'avez pas reçu quelques pièces, et notamment les fiches d'instruction exhaustives de certains projets. Donc, c'est une erreur de notre part.
On a reçu ce que vous nous avez envoyé. C'est bien pour ça que je vous dis que c'est une erreur de notre part. Nous aurions dû vous envoyer cette pièce. Je pense notamment à l'USPPM, qu'on va sans doute évoquer dans quelques instants. Et il n'y avait pas, je vous rassure, d'emblée, qu'une fiche d'une petite page. Nous avons reçu une fiche d'instruction en bonnet du formes de plusieurs pages qui étaient très détaillées et qui permettaient évidemment d'étailler et de, ce qui a été notre cas, de nous convaincre d'en visager, de lui accorder la première subvention. Mais vous allez m'accorder dans quelques minutes.
Mais c'est dommage, M. le secrète à Génal, de le découvrir en séance. Je vous le confirme et je ne peux que le regretter. Et donc, excusez-moi. Je dirais que vous avez heureusement, vous êtes venus et qu'on vous a invité ? Évidemment, mais de tout à l'heure, si non, on ne le saurait pas. Non, ou alors on dirait que c'est la poste. Non, pas du tout.
Loin de nous, l'idée de. Je ne viens pas d'essayer d'esquiver nos responsabilités. Je viens de vous dire que c'est notre faute. Et je l'endosse totalement. Si jamais nous n'avions pas eu cet échange, vous l'aurez reçu, peut-être pas par la poste, mais par Internet ou par Clé USB.
Commission d'enquête, Fonds Marianne, Jean-François Husson, Parlementaire, Politique, Public Sénat, Sénat