Retraites : Emmanuel Macron ne recevra pas les syndicats
Bonjour à tous les deux et à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Emmanuel Macron a répondu, parcouruée à la lettre de l'inter-syndical que nous réveillions hier, l'être envoyé après la mobilisation record de mardi, des syndicats qui souhaitaient être reçus par le président, qui dénonçait un grave problème démocratique face aux silences de l'exécutif et qui parlait aussi d'une situation qui pourrait devenir explosive dans le pays. On va retrouver Bastien Auger à l'Elysée avec Morgan pour Bonjour Bastien. Vous avez consulté cette réponse du président. Que faut-il en retenir? Eh bien principalement cette phrase, Sylvia, je ne sous-estime pas le mécontentement dont vous vous faites le porte-parole d'Hémanuelle Macron au syndicat à la fin de cette lettre. C'est une des rares phrases dans cette lettre de page qui est en grande majorité consacrée à justifier cette réforme des retraites, à redire ces arguments que l'on connaît déjà . La réforme est légitimée par l'élection présidentielle avance Emmanuel Macron qui rappelle qu'il y a eu de longues concertations avec les partenaires sociaux qui, selon lui, ont mené à des avancées pour le reste Emmanuel Macron sans remets au gouvernement et au Parlement en assurant quand même que la porte du gouvernement est toujours ouverte pour chercher des solutions innovantes.
Emmanuel Macron a été prié par les partenaires sociaux de le recevoir ici à l'Elysée. Il y a eu donc cette lettre des syndicats. Finalement, sa réponse se contentera d'un minimum syndical. Si je peux me permettre cette expression, Emmanuel Macron ne les recevra pas. Il y aura donc simplement ce courrier, une manière pour le chef de l'État de dire que lui, il pense surtout à la suite, selon nos informations, il prendra, il envisage en tout cas de prendre la parole dans les semaines qui viennent, d'ici le début du mois d'avril, pour parler de la suite du quinquennat, pour tracer le cap, les grands chantiers. C'est une manière aussi pour le chef de l'État de tenter d'enjamber un petit peu cette réforme des retraites, de dire que c'est comme si c'était déjà acquis alors qu'en réalité c'est un petit peu plus compliqué. On sent une certaine fébrielité notamment dans les rangs de la majorité.
Certains députés pensent que le contenir sera pas, qu'il n'y aura pas une majorité à l'Assemblée nationale pour voter cette réforme et qu'il faudra peut-être recourir à l'article 49.3 de la Constitution, ce qui de la vœu de certains de ces élus de la majorité serait politiquement très compliqué à gérer. Merci beaucoup Bastien avec mon grand paup à l'Elysée. On va écouter à présent la réaction de François Homery, le patron de la CFCGC, suite à cette réponse du président. Il était sur LCI à quelques instants. Moi je suis très déçu, il est probable d'ailleurs qu'on va réagir collectivement, mais puisque là on est dans l'instant de la réponse, il a répondu rapidement, mais peut-être que j'aurais préféré qu'il prenne un peu plus de temps pour réfléchir. On va voir l'émanuelle Macron et finalement on ne prend pas du tout conscience du mouvement qui s'est constitué dans la société.
Il revient en permanence à la case départ, un peu comme une balle de jocaerie, toujours en permanence et ramenée à sa pile en bois par l'élastique. Il fait comme si rien ne s'était passé depuis deux mois et c'est ça qui est catastrophique, c'est très très inquiétant. Damien Floreau, merci beaucoup d'être avec nous du service politique de TF1 LCI. Le président ne reçoit donc pas les syndicats qui sont déçus, on l'a entendu, mais il pourrait donc s'exprimer dans les français. Oui c'est vrai que Emmanuel Macron doit impérativement et le plus rapidement possible, et bien regarder vers l'avenir, dépasser cette séquence des retraites qui commence à durer un plus que les autres réformes d'ailleurs. Emmanuel Macron dans cette lettre adressée aux syndicats, les débats au Parlement sont plus longs qu'en 2010 par exemple. Emmanuel Macron ne reçoit pas ses représentants syndicaux, ce n'est pas une surprise et je pense que les leaders des organisations de salariés et de jeunesse le savaient de toute façon avant d'écrire ce courrier, Mais cela va engendrer sans doute encore un peu plus d'attaque, notamment dans les cortèges à l'endroit du président de la République qui était peut-être un peu épargné jusqu'ici avec cette étiquette de suffisance et de mépris qui colle encore à l'appôt du président de la République.
On apprend aussi ce vendredi, Damien que le gouvernement demande un vote bloqué sur l'ensemble du projet de loi au Sénat, le Sénat doit se prononcer d'ici dimanche sur le texte qu'en est-il? Oui c'est vrai qu'on attendait beaucoup des débats un peu plus sages, un peu plus apaisés au sein de la haute assemblée et puis en fait on se rend compte qu'il y a des échanges vifs et qu'il y a aussi une obstruction dit-on en tout cas dans la majorité de la part des élus des sénateurs de la gauche. C'est pour cette raison que le gouvernement, il en avait le droit à déclencher cette procédure qui permet d'accélérer les débats. On écoute les sénateurs sur les amendements mais on se passe du vote, les votes sont ramenés à la fin de l'examen du texte, les sénateurs vont jusqu'à dimanche soir pour examiner peut-être, on n'y est pas encore, l'entierté du texte. Merci beaucoup Damien Fleureau pour toutes ces explications.
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