Ce qu’il faut retenir de la rencontre entre Emmanuel Macron et Rishi Sunak
Nous avons une histoire qui nous lit, nous avons des valeurs qui soudent de nos solidarités, nous avons une amitié entre nos peuples qui parfois connaît les parenthèses sur un terrain de football ou un terrain de rugby. Et je ne veux ici pas aller plus loin dans les mentions sportives compte tenues de ce qui nous attend dans les prochains temps. En la matière, cette coopération, n'a pas été impactée par le Brexit. Elle est bilatérale, elle est forte, elle a fait le. Elle est le fruit de choix trop fonds que vous avez fait d'une complémentarité entre nos modèles. Le nucléaire avec le chantier de une Clépa-NC et la concrétisation la plus visible de la coopération franco-britannique dans ce secteur. Le projet SizeWall C que nous soutenons pleinement et qui sera aussi l'occasion d'un nouveau dynamisme économique et la volonté donc de poursuivre cette unité et ces projets communs dans le nucléaire civil.
Et à côté de ça, de renforcer aussi nos projets et nos investissements croisés, on l'a encore vu ce matin, en matière d'énergie renouvelable, où vous avez une expertise et des capacités importantes, en particulier en néolien, en maire, et d'avoir une coordination dans nos stratégies d'hydrogène bas carbone, où là, je crois pouvoir le dire, nos intérêts et nos visions des choses sont très convergentes. Nous avons largement ici discuté de la manière de renforcer au-delà du conflit de l'agression russe en Ukraine et du conflit qui s'y joue, de renforcer nos capacités communes, de travailler davantage à l'interopérabilité opérationnelle, technique et humaine. Et je pense en particulier à notre volonté d'avancer avec un calendrier ambitieux sur le futur missile anti-navire et le futur missile de croisière, sur l'interoperabilité de nos systèmes aériens et liens futurs respectifs et dans des domaines aussi différents que la maîtrise des fonds marins ou des armes à énergie dirigées. Emmanuel et moi partageons la même conviction. Les organisations criminelles ne doivent pas décider qui entre dans notre pays. Nous mettons en place un nouveau centre de détention commun au nord de la France, un nouveau centre de commandement avec des équipes de police supplémentaires. Premier lieu commun sans précédent, 500 officiers supplémentaires qui patrouilleront les plages françaises et plus de drômes également et de technologies de surveillance.
Et la législation adopter récemment en Royaume-Uni a précisément cet objet. Il s'agit de briser le modèle économique des organisations criminelles et de mettre un terme aux facteurs d'attractivité qui font venir ces personnes sur les côtes de la Manche. Je crois pouvoir dire que nous partageons la même analyse et la même volonté. La Russie ne peut ni de doit gagner cette guerre. Nous aidons depuis le 1er jour l'Ukraine et le peuple ukrainien à résister sur le plan humanitaire, sur le plan économique, sur le plan militaire. Et nous faisons tout pour que cette guerre ne s'étende pas et ne se mondialise pas. À ce titre, nous avons décidé d'actions concrètes ensemble pour la formation de militaires ukrainien sur des segments opérationnels à haute valeur.
Et nous voulons ensemble préparer les prochaines semaines et les prochains mois avec une conviction commune, c'est qu'il faudra trouver une issue à ce conflit et qu'il nous faut placer nos amis ukrainiens dans la meilleure situation possible pour qu'ils choisissent du moment et des termes d'une négociation qui sera à conduire.
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