Journée mondiale de l’eau : fleuves et tensions - Le dessous des cartes - L’essentiel | ARTE
Bienvenue dans l'essentiel du dessous des cartes Journées mondiales de l'eau et réunions aux Nations Unies, deux jours après la publication du 6e rapport du GIEC, rappelant qu'il est encore temps d'agir, mais que l'eau notamment est déjà un problème majeur. Avec ces épisodes de sécheresse qui se multiplient, regardées en France dans l'Ariège, assèchement du lac de Montbel avant même l'arrivée de l'été, avec également des maladies et des décès liés à l'eau parce qu'elle manque ou qu'elle est polluée, exemple au Liban, le retour du Coléra, en raison d'infrastructures défaillantes, l'eau polluée véhicule la maladie. Bref, l'eau manque et manquera dans les années à venir, elle provoquera et provoque déjà des conflits dans certaines régions du monde, sortons nos cartes. L'eau est une ressource inégalement répartie, ainsi dans la plupart des Etats du Moyen-Orient, du Maghreb et d'Asie centrale, la pluviosité est inférieure à 100 litres par mètres carré et par an. En Arabie saoudite, dont la consommation par habitant est l'une des plus élevées au monde, la quantité d'eau prélevée est dix fois supérieure au renouvellement naturel. C'est la ponction dans des nappes souterraines qui compensent en grande partie le déficit, ce qui assèche les sources utilisées par les agriculteurs. Consequences, ce sont les usines de désalement du pays très polluantes qui fournissent désormais 50% de l'eau potable.
Sur le plan géopolitique, à présent, les barrages peuvent générer des tensions majeures entre des pays qui partagent le même fleuve. Prenons l'exemple du Nil. L'Egypte possède depuis 1959 un droit de véto sur tous les travaux effectués qui pourraient modifier le débit du Nil. Sauf que l'Ethiopie a construit le grand barrage dit de la renaissance pour reprendre la main sur le débit du fleuve. Résultat, le gouvernement égyptien menace de recourir aux armes si son approvisionnement en eau n'est plus garantie. Direction à présent le Jourdin, ce fleuve qui traverse des régions parmi les plus arides au monde, exacerbe les conflits entre Israël et les pays arabes. Terminons enfin dans la région du Tibet, au cœur de l'Imalaya véritable château d'eau asiatique où l'induce, le mécongue, le pramapoutre et le fleuve jaune prennent leur source, tous sur des territoires actuellement sous domination chinoise, aux grand dames notamment du voisin et grand rival indien.
Voilà l'essentiel du dessous des cartes, c'est fini pour aujourd'hui. A bientôt.
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