Sommaire:
- Le ministre de l'Education nationale, Gabriel Attal, a tenu une visioconférence avec 10 000 proviseurs pour discuter des détails de la nouvelle année scolaire.
- Une mesure controversée d'interdiction de l'Abaya dans les écoles a été annoncée, suscitant des discussions et des débats.
- L'influenceur politique communautaire Elias Dimzalene affirme que les jeunes filles refuseront probablement de se conformer à cette interdiction.
- Des cas de harcèlement antérieur liés à la police vestimentaire sont évoqués, où certaines élèves ont résisté aux injonctions.
- La détermination des jeunes filles à vivre librement en accord avec leur identité musulmane est soulignée, marquant une évolution depuis les années passées.
10 000 proviseurs en visio avec Gabriel Attal, à moins d'une semaine maintenant de la rentrée, le ministre de l'Education nationale précise les contours de cette nouvelle année scolaire. Et de sa mesure forte, l'interdiction de l'Abaia dans les écoles, décision qui a fait couler beaucoup d'encre depuis hier, reste à savoir comment la mettre en œuvre. Pour Elias Dimselen, influenceur politique communautaire, les élèves qui portent cette longue robe ample traditionnelle des pays musulmans ne se plieront pas à cette interdiction écoutée.
La police du vêtement existait déjà dans Mont-Bolissé. Ces jeunes femmes étaient harcelées par leur directeur dans certains établissements. Des fois, c'était les surveillants qui ont ordonné de faire la chose. Et pourtant, elles ne se sont pas soumises à ces injonctions, pas soumises à cette police du vêtement.
Et je pense qu'encore une fois, elles ne se soumettront pas. Et la grande différence avec 2004, c'est que cette fois, elles sont nombreuses, déterminées. Je pense à vivre libre, à vivre en étant ce qu'elles sont, musulmanes. Je ne vois pas en quoi on pourrait criminaliser le fait musulman, son apparence.