Nicolas Doze : Ne dites plus "panier", dites "trimestre anti-inflation"
Nicolas Dose, bonjour. Il y a le panier anti-inflation. On a désormais, où on va avoir le trimestre anti-inflation. Bruno Le Maire, qui nous crée ce concept. De quoi s'agit-il? C'est tel panier. Maintenant, c'est le trimestre. C'est la liste des produits à bas prix qui vont, pendant 3 mois, bénéficier d'un petit geste,.
Nicolas Dose, bonjour. Il y a le panier anti-inflation. On a désormais, où on va avoir le trimestre anti-inflation. Bruno Le Maire, qui nous crée ce concept. De quoi s'agit-il? C'est tel panier. Maintenant, c'est le trimestre. C'est la liste des produits à bas prix qui vont, pendant 3 mois, bénéficier d'un petit geste, de la part des grandes centrales de distribution.
Enfin, des grands groupes de distribution. Vous avez vu, chacun a senti son panier. Vous avez Carrefour qui nous a senti les 200 produits à moins de 2 euros pendant 3 mois. 470 produits chez un intermarché. Le système 150 produits à prix mini. Donc voilà , en fait, c'est très concrètement ce qu'on appelle le trimestre anti-inflation. C'est une pastille, un logo, tricolore, où il y a marqué trimestre anti-inflation, qui va flécher les produits de la part des grandes centrales de distribution.
Enfin, des grands groupes de distribution. Vous avez vu, chacun a senti son panier. Vous avez Carrefour qui nous a senti les 200 produits à moins de 2 euros pendant 3 mois. 470 produits chez un intermarché. Le système 150 produits à prix mini. Donc voilà , en fait, c'est très concrètement ce qu'on appelle le trimestre anti-inflation. C'est une pastille, un logo, tricolore, où il y a marqué trimestre anti-inflation, qui va flécher les produits que chacun s'adresse à mettre dans son propre panier.
Il n'y a plus de paniers imposés d'en haut par Bercy. L'idée a été, évidemment, comme on l'avait dit depuis longtemps, écarter. Donc c'est un logo. Donc l'annonce du jour, c'est juste un logo? Oui, c'est un logo. D'ailleurs, chacun, chaque distributeur, fait tout ce qu'il veut. C'est-à -dire que chacun met les produits qu'il veut, les prix qu'il veut aussi. Donc pour le consommateur qui se dit, je vais faire de la comparaison des différents paniers, ça va quand même pas être simple.
Après, rien ne vous dit que le prix du 15 mars, que chacun s'adresse à mettre dans son propre panier. Il n'y a plus de paniers imposés d'en haut par Bercy. L'idée a été, évidemment, comme on l'avait dit depuis longtemps, écarter. Donc c'est un logo. Donc l'annonce du jour, c'est juste un logo? Oui, c'est un logo. D'ailleurs, chacun, chaque distributeur, fait tout ce qu'il veut. C'est-à -dire que chacun met les produits qu'il veut, les prix qu'il veut aussi.
Donc pour le consommateur qui se dit, je vais faire de la comparaison des différents paniers, ça va quand même pas être simple. Après, rien ne vous dit que le prix du 15 mars, c'est le même prix le 15 juin. C'est la durée du macarons. Mais dans le choix des mots, tout a été fait pour qu'il n'y ait surtout pas l'idée du prix unique, du prix bloqué, du prix capé, à part qu'à refourgner.de 2 euros. Alors on vous dit, on utilise les prix les plus bas possibles, des prix accessibles. Voilà .
Donc c'est suffisamment vague pour laisser la main, finalement, à la grande distribution. Il est possible aussi qu'il y ait des différences par région. Un produit panier, systémus, ce n'a peut-être pas au même prix, c'est le même prix le 15 juin. C'est la durée du macarons. Mais dans le choix des mots, tout a été fait pour qu'il n'y ait surtout pas l'idée du prix unique, du prix bloqué, du prix capé, à part qu'à refourgner.de 2 euros. Alors on vous dit, on utilise les prix les plus bas possibles, des prix accessibles.
Voilà . Donc c'est suffisamment vague pour laisser la main, finalement, à la grande distribution. Il est possible aussi qu'il y ait des différences par région. Un produit panier, systémus, ce n'a peut-être pas au même prix, en fonction des différentes régions. Et alors qu'on va le trouver, a priori, dans chaque région, mais les prix pourront varier. Bon, après, il ne faut pas se leurer. Quand vous faites un panier promo, l'idée, c'est quand même que les gens viennent, se promènent dans votre magasin, et au fil des désirs peuvent se retrouver avec des produits autres, hors panier, qui, du coup, eux, seront peut-être tout simplement plus chers pour essayer de se rattraper.
Et après, n'attendez pas des produits de grande marque dans ces paniers. Il est évident qu'il y aura principalement des produits pris, des marques de distributeurs. en fonction des différentes régions. Et alors qu'on va le trouver, a priori, dans chaque région, mais les prix pourront varier. Bon, après, il ne faut pas se leurer. Quand vous faites un panier promo, l'idée, c'est quand même que les gens viennent, se promènent dans votre magasin, et au fil des désirs peuvent se retrouver avec des produits autres, hors panier, qui, du coup, eux, seront peut-être tout simplement plus chers pour essayer de se rattraper. Et après, n'attendez pas des produits de grande marque dans ces paniers.
Il est évident qu'il y aura principalement des produits pris, des marques de distributeurs. Tous les amores, bonnes mamans et compagnies ne seront pas dans les paniers présentés par la grande distribution. Le logo, c'est la nouveauté. Est-ce qu'on peut dire que la grande distribution fait un effort? Alors, la grande distribution va automatiquement renier un peu ses marges sur ces produits-là , c'est certain. Mais à côté de ça, qu'est-ce que c'est que cette histoire? C'est une relance de la garde des prix. En fait, ça va exacerber considérablement la concurrence entre les enseignes. Celui qui va être très doué dans la com sur son panier, celui qui va être très doué sur l'affichage, Tous les amores, bonnes mamans et compagnies ne seront pas dans les paniers présentés par la grande distribution.
Le logo, c'est la nouveauté. Est-ce qu'on peut dire que la grande distribution fait un effort? Alors, la grande distribution va automatiquement renier un peu ses marges sur ces produits-là , c'est certain. Mais à côté de ça, qu'est-ce que c'est que cette histoire? C'est une relance de la garde des prix. En fait, ça va exacerber considérablement la concurrence entre les enseignes. Celui qui va être très doué dans la com sur son panier, celui qui va être très doué sur l'affichage, qui va donc faire venir beaucoup de monde dans son enseigne, peut peut-être sortir gagnant à l'arrivée et pas perdant en termes de marges, puisque ça dépend de ce qu'il y a dans le panier global à l'arrivée et à la caisse. Donc, il faudra voir ce que ça va donner. Mais d'ailleurs, c'est intéressant dans ce débat pour savoir si la grande distribution se gave ou pas, fait un effort ou pas.
Il y a une étude de l'Inspection générale des Finances qui est assez passionnante hier, qui a voulu essayer de comprendre le chiffre à la pluie. Pas au doigt bouillé, elle vient d'où cette inflation alimentaire? On a à tout le monde à l'intuition qui va donc faire venir beaucoup de monde dans son enseigne, peut peut-être sortir gagnant à l'arrivée et pas perdant en termes de marges, puisque ça dépend de ce qu'il y a dans le panier global à l'arrivée et à la caisse. Donc, il faudra voir ce que ça va donner. Mais d'ailleurs, c'est intéressant dans ce débat pour savoir si la grande distribution se gave ou pas, fait un effort ou pas. Il y a une étude de l'Inspection générale des Finances qui est assez passionnante hier, qui a voulu essayer de comprendre le chiffre à la pluie. Pas au doigt bouillé, elle vient d'où cette inflation alimentaire? On a à tout le monde à l'intuition que c'est la grande distribution qui s'en met plein les fouilles. Eh bien, pas du tout.
Ils ont regardé, comparé à 2019, les niveaux de B.E. d'excédent bout de l'exploitation de l'agriculture. Eh bien, le B.E. de l'agriculture est aujourd'hui 27 % au-dessus de son niveau de 2019. Et donc, si on veut trouver une source de l'inflation alimentaire, elle est principalement du côté de l'agriculture.
Attention, ça va pas être d'ailleurs que l'agriculture s'en ait mis plein les poches lui aussi, parce que toute cette inflation dans les prix de l'agriculture que c'est la grande distribution qui s'en met plein les fouilles. Eh bien, pas du tout. Ils ont regardé, comparé à 2019, les niveaux de B.E. d'excédent bout de l'exploitation de l'agriculture. Eh bien, le B.E.
de l'agriculture est aujourd'hui 27 % au-dessus de son niveau de 2019. Et donc, si on veut trouver une source de l'inflation alimentaire, elle est principalement du côté de l'agriculture. Attention, ça va pas être d'ailleurs que l'agriculture s'en ait mis plein les poches lui aussi, parce que toute cette inflation dans les prix de l'agriculture s'en liait évidemment à tous les intrants. Les prix de l'énergie, c'est très consommateur d'énergie. Les prix des matières premières, notamment quand on parle des céréales, le premier poste des céréales, plus 93 % de B.E. Comparé à 2019, si je prends la viande plus 28 %, le lait plus 23 %, les légumes plus 14 %, enfin, mine de rien.
Ça veut dire que au-delà du prix des intrants qui a tiré les prix de l'agriculture à la hausse, souvenez-vous l'objectif des lois EGALIM 1 et EGALIM 2, c'était de regonfler les revenus des agriculteurs. s'en liait évidemment à tous les intrants. Les prix de l'énergie, c'est très consommateur d'énergie. Les prix des matières premières, notamment quand on parle des céréales, le premier poste des céréales, plus 93 % de B.E. Comparé à 2019, si je prends la viande plus 28 %, le lait plus 23 %, les légumes plus 14 %, enfin, mine de rien. Ça veut dire que au-delà du prix des intrants qui a tiré les prix de l'agriculture à la hausse, souvenez-vous l'objectif des lois EGALIM 1 et EGALIM 2, c'était de regonfler les revenus des agriculteurs.
Si l'excédent brut d'exploitation a tant augmenté par rapport à 2019, ça veut dire que l'objectif a probablement été remparti à teint. Et ça veut dire que les traditionnels victimes que l'on désigne, le pauvre agriculteur. Même si du côté de la grande distribution, on pointe aussi celle-ci d'un grand industriel. Eh bien justement, ce sont les deuxièmes dans l'église de l'inspection générale des financements. Si regarde, l'EBE des industriels, alors ils ont pris le second semestre 2022 plus 50 %, Si l'excédent brut d'exploitation a tant augmenté par rapport à 2019, ça veut dire que l'objectif a probablement été remparti à teint. Et ça veut dire que les traditionnels victimes que l'on désigne, le pauvre agriculteur. Même si du côté de la grande distribution, on pointe aussi celle-ci d'un grand industriel.
Eh bien justement, ce sont les deuxièmes dans l'église de l'inspection générale des financements. Si regarde, l'EBE des industriels, alors ils ont pris le second semestre 2022 plus 50 %, mais après un gros creux 2020 à 2021, en fait, ils rattrapent juste le niveau 2019, les industriels. Mais donc en fait, l'origine de l'inflation alimentaire, elle n'est pas dans la grande distribution, elle est avant, elle est chez les industriels et chez les agriculteurs. J'aime bien, moi, ce genre d'études qui vous remettent un peu les églises au milieu du village. Il y en a une autre passionnante que je vous invite à aller voir sur qui sont les carrières longues. Vous demandez aujourd'hui les carrières longues, la retraite. Tout le monde va vous dire, mais après un gros creux 2020 à 2021, en fait, ils rattrapent juste le niveau 2019, les industriels.
Mais donc en fait, l'origine de l'inflation alimentaire, elle n'est pas dans la grande distribution, elle est avant, elle est chez les industriels et chez les agriculteurs. J'aime bien, moi, ce genre d'études qui vous remettent un peu les églises au milieu du village. Il y en a une autre passionnante que je vous invite à aller voir sur qui sont les carrières longues. Vous demandez aujourd'hui les carrières longues, la retraite. Tout le monde va vous dire, c'est la pauvre personne qui avait pas du tout de qualification, qui a fait un travail terriblement ruisant, et à 59 ans, elle a pu la force de faire quoi que ce soit. Et bien non. L'institut des politiques publiques, il y a regardé précisément de qui on parle, vous avez des diplômés.
Par exemple, un politique tennisien, c'est une carrière longue. Il a été payé pendant sa scolarité à 19 ans. Donc voilà , le mythe de la carrière longue de la pauvre personne martyrisée par le travail, c'est toujours plus complexe, évidemment, vous le savez, et il y a des belles petites études pour sortir en nous compte. Bon, donc on a un logo et un nouveau check. c'est la pauvre personne qui avait pas du tout de qualification, qui a fait un travail terriblement ruisant, et à 59 ans, elle a pu la force de faire quoi que ce soit. Et bien non. L'institut des politiques publiques, il y a regardé précisément de qui on parle, vous avez des diplômés.
Par exemple, un politique tennisien, c'est une carrière longue. Il a été payé pendant sa scolarité à 19 ans. Donc voilà , le mythe de la carrière longue de la pauvre personne martyrisée par le travail, c'est toujours plus complexe, évidemment, vous le savez, et il y a des belles petites études pour sortir en nous compte. Bon, donc on a un logo et un nouveau check. Alors le nouveau check, là , attention. Bon alors, check alimentaire à D. Bruno Le Maire.
On sentait qu'il fallait sortir le mot, mais alors rien n'est prêt. Ceci est dans quelques mois. Ce sera territorial après une expérimentation. Je ne vous en dirais pas plus, parce que franchement, j'en sais pas plus. Alors le nouveau check, là , attention. Bon alors, check alimentaire à D. Bruno Le Maire.
On sentait qu'il fallait sortir le mot, mais alors rien n'est prêt. Ceci est dans quelques mois. Ce sera territorial après une expérimentation. Je ne vous en dirais pas plus, parce que franchement, j'en sais pas plus.
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