Géorgie : résister à la pression russe - Le dessous des cartes - L’essentiel | ARTE
Bienvenue dans l'essentiel du dessous des cartes que s'est-il passé en Géorgie. Regardez ces images de manifestations dans les rues de Dbilisi en cause, un projet de loi exigeant que toutes les organisations dont plus de 20% du financement vient de l'extérieur du pays, s'enregistrent en temps cajant de l'étranger, sous peine de recevoir une amende. Un texte inspiré d'une noix en vigueur dans la Russie de Vladimir Poutine avec un objectif, gênait la candidature de la Géorgie à l'Union Européenne. Mais la pression populaire a été d'une telle ampleur que le texte a été retiré. Alors pour mieux comprendre ce tiraillement de la Géorgie entre deux pôles, il faut en revenir comme souvent à l'histoire et à la géographie. Sortons nos cartes. Voici la partie sud du Grand Coquaze, occupée par la Géorgie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
La région a toujours constitué un carrefour entre les empires russes, perses et autaumants. 1922, l'URSS y crée une République soviétique de Transco-Casi, elle-même divisée en trois républiques socialistes. Un homme, originaire de Géorgie, s'illustre alors dans le remodelage de la région, c'est Staline, à l'époque commissaire au nationalité de la Russie soviétique. Il accorde notamment un statut d'autonomie aux régions d'Abqasi, Dosséti du Sud et d'Adjari en Géorgie. Et c'est ce découpage qui restera en 1991 lors de la chute de l'URSS. Les véléités sécessionnistes éclatent alors de part et d'autre du Grand Coquaze, en Chichénie d'abord, puis en 2004 en Géorgie. Le pays fait sa révolution des roses, qui porte l'eurofil Michael Saccachvili au pouvoir contre le candidat soutenu par le Kremlin.
Mais à l'été 2008, lorsque Saccachvili engage les troupes géorgiennes pour reprendre le contrôle sur Losséti du Sud et l'Abqasi après avoir repris l'Adjari, Moskou réplique par une spectaculaire contre-offensive qui mène l'armée russe jusqu'au porte de Debille ici. Vladimir Poutine impose ainsi le maintien de ses bases en Géorgie. Géorgie-Ukraine, on leur a compris le tiraillement géographique et politique entre deux pôles et très semblables. Zelensky a d'ailleurs déclaré mercredi soir, « Il n'y a pas un ukrainien qui ne souhaite le succès à notre Géorgie amie, succès démocratique, succès européen ». Voilà l'essentiel du dessous des cartes séfinies pour aujourd'hui. A bientôt.
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