Olivier Dussopt répond sur les accusations de favoritisme dans une affaire de marché public

Vous allez défendre cette réforme au Parlement, les oppositions politiques pourraient mettre en avant, dès cet après-midi, le grief qui a été retenu à votre rencontre par le Parc national financier, qui est celui de favoritisme dans cette affaire de relations avec un groupe d'eau lorsque vous étiez mère il y a quelques années. Quatre autres griefs ont été écartés, mais celui de favoritisme est pour l'instant maintenu. Vous comptez vous défendre, vous êtes présumé innocent, mais politiquement, et malgré le soutien de la première ministre, n'est-ce pas un ministre affaibli face à moi qui défend une réforme inflammable? D'abord, vous l'avez dit, une enquête a été ouverte après un article en 2020, et à la suite de cette enquête, le Parc est financier à classer, sans suite, quatre des cinq faits, des cinq reproches possibles. Et donc, il n'y a pas d'acquisition, de corruption, de prise d'intérêt, c'est très important pour moi, que ce soit dit et que ce soit éclairé. Mais on voit le verre en moitié vide, et c'est celui de favoritisme qui est retenu. Il reste effectivement aux yeux du Parquet, la possibilité d'une infraction pour une procédure de marché public en 2009, il y a 14 ans de cela. J'ai convaincu de ma bonne foi, de mon honnêteté sur les quatre premiers points, et je souhaite convaincre de la même chose sur le cinq points.

– Ça, c'est la justice. Mais politiquement, M. le ministre, vous imaginez un ministre du Travail en Exercice qui fait face à de telles accusations, vous êtes présumé innocent, c'est pas compliqué dans de telles circonstances de défendre une réforme de justice? – Vous allez voir que cet après-midi, on va parler du fond, et vous allez voir que je serai en pleine forme. – Et les oppositions, vous croyez qu'elles ne seront pas en pleine forme pour mettre en cause. – Elles seront aussi en pleine forme, mais j'ai une grande chance, c'est d'être soutenue par une majorité, par un gouvernement, et par une chef du gouvernement pour affronter ce débat. – Est-ce que vous vous interrogez sur le timing de ces révélations? Ça arrive au moment où vous portez une réforme inflammable. Est-ce vrai que la majorité s'interroge sur le hasard du calendrier? – C'est pas à moi de répondre à cela et à faire de telles commentaires.

J'ai toujours respecté depuis 2020, parce que le premier article était publié en 2020. J'ai toujours respecté le travail de chacun. – Par les deux médiapartes. – Et j'ai toujours respecté le travail du Parc des financiers qui a mené ces investigations, qui m'a posé de nombreuses questions auxquelles j'ai répondu. À leur aller à l'écrit, je souhaite une seule chose aujourd'hui. C'est d'abord aller au bout de cette réforme et faire mon travail, de ministre et puis comme citoyen de finir et de lever ce dernier point. – Si c'était quelqu'un de l'opposition à votre place, auriez-vous eu la même mensuétude ou le député socialiste que vous avez été aurait tout de suite demandé la démission? – Je n'aurais pas demandé la démission, mais il est vrai que ce genre d'épreuves apprend aussi.

Et je note que dans l'opposition, il y a un certain nombre de paroles aujourd'hui. Je pense notamment à ce qu'est dit Xavier Bertrand hier, qui sont respectueuses de la procédure, les respectueuses de l'honneur des uns et des autres et je les en remercie. – Merci Olivier Dussopt et bon débat dans cet après-midi. Bonne journée à vous.

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