L'ONU accable l'armée Malienne : le rapport dénonce l'exécution de 500 personnes en 2022

– Notre correspondant à Dakar, tout d'abord, que s'est-il passé à Moura l'an dernier selon ce rapport du Haut-Commissariat au droit de l'homme ? – Alors selon ce rapport, ce jour-là, c'était jour de marcher, jour de foire dans la localité de Moura. Il y avait plusieurs centaines de civils sur place. Et ils ont vu dans le ciel, pardon, cinq hélicoptères de l'armée régulière du Mali accompagnés de ses partenaires extérieurs. Un des appareils aurait ouvert le feu. Les diadistes mêlés à la foule, donc dans le marché, il y aurait également ouvert le feu. Et il y a eu les premières victimes. Première victime et le rapport estime qu'au bout pendant quatre jours, l'armée malienne, c'est une citation, au moins 500 personnes auraient été tuées en violation des normes, standards, règles et ou principes du droit international.

C'est ce que dit le rapport. Il y a eu des cas d'exécution, des cas de torture, selon le même rapport. Le rapport qui précise que les personnes à exécuter auraient été soisies sur des signes comme le port d'une longue barbe, les rendants, pardon, suspects. Donc, comme vous le dites, cet rapport à Kablan, et pour le moment, le gouvernement malais n'a pas encore réagi. – Et qui sont ces combattants étrangers pointés du droit ? – Oui, alors le rapport ne le dit pas clairement, mais dans le même rapport, on rappelle que par rapport à ces étrangers, ces partenaires étrangers, que le ministre des Affaires étrangères de la Russie avait précisé à un moment qu'au maliste, il n'y avait pas d'instructeur russe, mais qu'il s'était plutôt l'accompagnie privée Wagner qui opérait. Donc, c'est probablement de ceux-là que parle le rapport sans les nommer. – Merci beaucoup, Serge Daniel, pour vos précisions.

Merci à vous toujours dans l'actualité.

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