Les violences policières du 23 mars décryptées par Patrick Bruneteaux

Les violences policières du 23 mars décryptées par Patrick Bruneteaux



Là, on est sur d'une n'importe quoi qui pourrait être au Chili ou qui pourrait être en Russie. On a deux cas d'école qu'on pourrait donner aux élèves pour leur dire, c'est surtout ce qu'il faut pas faire. C'est un très gros problème, le maintien de l'ordre à Paris, parce que la préfecture de police secondarise et marginalise les forces professionnelles pour mettre en avant ces troupes à elles qui sont bien moins formées pour le maintien de l'ordre que les troupes qui ont été créées à DOC pour faire ce travail-là. On le voit sur les vidéos, le titre de la compagnie d'intervention avec les deux bandes bleues derrière le casque, c'est les compagnie d'intervention de la préfecture de police, et on les voit sur ces deux scènes, ce sont eux, qui balancent n'importe comment une grenade lacrimogène, donc c'est totalement interdit dans les manuels de maintien de l'ordre. Alors, quant à la charge de la horde que vous avez vue sur la vidéo, là, on est sur d'une n'importe quoi qui pourrait être au Chili ou qui pourrait être en Russie. On a vraiment une disproportion caractérisée dans l'intervention. D'ailleurs, on voit un gars des compagnies d'intervention partir tout seul, tellement il n'avait aucun risque pour sa propre personne.

Il est rejoint après par son unité, mais sur la vidéo, on le voit partir tout seul en cavalier, en guerrier, le gars, il fonce tout seul, il rentre dans la CAU, et voilà. C'est une n'importe quoi absolue, et c'est grave que cet Iplas ne soit pas sanctionné. Vous le voyez sur les vidéos, les gens sont complètement repliés sur eux-mêmes, ils ne peuvent pas reculer, puisque dans le même mouvement, la manifestation poussée derrière. Donc c'est hyper dangereux de charger une manifestation comme ça. C'est hyper dangereux. Les gens ne peuvent pas fuir, or le but du maintien de l'an, c'est dans ces cas-là, soit de choper la personne avec une équipe qui va calculer comment arriver à le choper pour l'extraire, mais ça ne se fait pas n'importe comment, et pas dans cette charge furieuse où il y a une mêlée avec des gens par terre, on continue à les frapper par terre, on donne un coup éventuellement, mais là les gars s'achèrent, ils donnent plusieurs coups de matraque. Donc on est vraiment dans une caricature absolue d'une police autoritaire.

Là, on voit un policier de cette compagnie d'intervention, être derrière ces copains qui tiennent le bouclier, ils reculent, en plus ils reculent, et donc sans avoir la certitude d'être repérés, il a la certitude de ne pas pouvoir être identifié, il balance sans avoir le bon geste, c'est-à-dire il a des collègues devant lui, donc il ne peut pas savoir où ça, Grenade va arriver parce qu'il a eu l'objet de faire un mouvement cloche, comme on le voit, et au lieu d'être devant, et de se montrer devant tout le monde, devant tous les citoyens, en lançant sa grenade à terre qui va exploser dans un vide, et qui va faire que ce fameux nuage va créer cette distance, en cas du matière lor, et bien il a balance directement sur des gens, sachant que l'explosion de la grenade peut provoquer des blessures graves. Les protestations sont gérées maintenant uniquement de façon policière et non plus politique. On a une régression de la démocratie aujourd'hui, on va vers une pente autoritaire incalifiable, qu'on tenut le fait qu'on savait faire ce maintien-là, les fourres de l'ordre aujourd'hui sont poussées par le ministère de l'Intérieur à ne réfléchir qu'à la pénalisation des manifestants. Sur Paris, avec la capitale, avec l'Elysée, etc., il y a cette peur panique des débordements depuis lesquiles et jaunes, et on a une sorte de blanc sein qui est donnée à la police, parce que les élites ont peur, et donc du coup, elles préfèrent avoir des nettoyages musclés que d'avoir un fonctionnement républicain.



brav, brav-m, bruneteaux, bruneteaux CNRS, grève 23 mars, lacrymo police, manif 23 mars, manifestations, matraquages, patrick bruneteaux, police autoritaire, police cocktail molotov, police lacrymo, policiers, préfecture de police, tirs en cloche, tirs en cloche police, tirs grenades, violences policières, violences policières 23 mars

Enregistrer un commentaire

Plus récente Plus ancienne