Suicide de Lucas : « Je suis obligée de leur en vouloir, ils ont été méchants avec lui »

C'était un super petit garçon en fait. Et voilà, je veux pas qu'on l'oublie. Je veux que ça le fasse, ça les fasse réfléchir, qu'ils recommencent pas, et puis qu'ils mènent des actions peut-être derrière, peut-être que ça va les faire évoluer et qu'ils mènent des actions derrière. Ça pourrait être bien qu'ils interviennent avec nous en disant ce qui s'est passé, ce qu'on a fait. Voilà, il y a eu ça derrière et on le regrette. Et on aimerait qu'il fasse partie des actions qu'on va mener pour prévenir de ce qui peut se passer pour eux et ce qui peut se passer pour les harceler. Malgré ce qui s'est passé, on veut quand même les protéger.

Ça reste des gamins. Ils sont l'âge de Lucas. C'est pas ce que vous dites, c'est que vous leur en voulez ta. Je suis quand même obligée de leur en vouloir. Voilà, mon fils, il est plus là, parce qu'ils ont pas été coulés, ils étaient méchants avec lui. Et voilà, mais si je pouvais aider les autres avec leur ressenti à eux, ça serait une victoire de plus, un pas en avant, pour faire réfléchir tout le monde. Ça fait trois semaines que.

Ça fait trois semaines et on réalise toujours pas. Et voilà, il vit à travers cet hommage, il vit à travers nous. Et voilà, je veux pas qu'on l'oublie. C'est notre manière à nous de le maintenir en vie.

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