"Il n'avait rien à dire": les cheminots s'insurgent contre l'intervention d'Emmanuel Macron
Ils ont continu de parler de l'interview d'Emmanuel Macron à la mi-journée avec des cheminots grévistes. Oui, des cheminots mobilisés en garde Toulouse. Ceux qui ont écouté le président, le sentiment de ne pas avoir été entendu et il s'attend à ce que la grève prenne encore plus d'ampleur reportage de Benjamin Péterre. Beaucoup ne l'ont même pas regardé tellement il n'en attendait rien. C'est le cas de Laura qui est conductrice. Quand il y a des choses importantes à dire aux Français, c'est pas sécrime ou rien qui prend et c'est surtout les chaînes de télé et toutes les radio. Aujourd'hui s'il a pris une trésor à la télé, c'est que franchement il veut toucher juste une petite partie de la population.
Il fallait qu'il parle parce qu'il a été mué à un très long temps. Après ce 49-3, au moins il n'avait rien à dire. Patrick, lui, a bien écouté l'interview du président de la République jusqu'au bout. Pour lui, ça ne va faire catiser la colère des manifestants. J'aurais souhaité qu'il calme le jeu et qu'il entende les salariés qui sont dans la rue. Là, il nous allume. C'est du carburant pour le réservoir social.
Ça va mobiliser pour demain. Sébastien, il sous de la CGT regrette une occasion manquée pour appaiser le pays. Pour lui désormais, la seule option, c'est le retrait. Il a pris un arrogan. En fait, il n'a rien entendu. Je pense qu'il jette de lui sur le feu et qu'il joue avec le feu. T'inconna l'opinion publique et les gens qui ont compris, contrairement à ce qu'il essaie d'expliquer, qu'on n'a rien compris à la réforme.
Mais il trouvera systématiquement des gens dans la rue. Et ils appellent donc à une grève massive, demain, dans les rues, dans les entreprises, dans tous les secteurs d'activité pour faire plier le gouvernement, qui, selon eux, continuent de les ignorer, alors qu'à la SNCF, il s'attend à un mouvement encore plus suivi que depuis ces 15 derniers jours. À Toulouse, Benjamin Péter, Europe 1. Et d'ailleurs, à propos des grèves et des manifestations qui se multiplient depuis l'usage du 49.3 et à la veille d'une nouvelle mobilisation, Emmanuel Macron dénonce l'usage de la violence. Qu'il y ait des manifestations organisées pour dire on est contre, c'est légitime. À côté de ça, il y a des blocages, il y a des violences, les violences, il faut les condamner.
Je l'ai dit, ni les factions, ni les factions dans la République. Et il y a les blocages et les blocages, il faut pouvoir les lever quand il empêche l'activité normale. Et c'est pourquoi, d'ailleurs, j'ai demandé au gouvernement d'essayer au maximum de négocier et ensuite de réquisitionner. Et donc demain 9e journée de mobilisation, au moins 250 manifestations dans toute la France, trafic très perturbé à la SNCF comme à la RATP, 40 à 50% de grévistes dans les écoles primaires et de nouvelles coupures électriques ciblées. Les détails sont retrouvés sur le site internet d'Europe 1.
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