Formule 1 : pourquoi Fernando Alonso a failli être rétrogradé au Grand Prix d'Arabie saoudite ?
Le monde Fernando Alonzo, Pelbal Mondo avec son Aston Martin. Alors il a normalement terminé troisième de la course. Derrière Sergio Perez et Max Verstappen. Mais pénalité au niveau du deuxième tour. Et c'est Russell qui récupère donc cet troisième place. C'est un imbroglio qu'on a eu un petit peu de mal à comprendre. Est-ce que vous pouvez nous éclairer ? Bon, c'est assez compliqué.
En fait, c'est le temps où la voiture ne doit pas être touchée pendant la pénalité. Et les commissaires ont estimé à un moment donné que un des mécaniciens avait enclenché le lèvre rapide plutôt que dans les cinq secondes. Et ont estimé qu'il n'avait pas fait sa pénalité correctement et donc ont infligé une pénalité supplémentaire à Alonzo. Alors après, ils sont revenus en arrière là-dessus. J'ai pas vu, mais j'ai vu un message rapidement de l'AEFIA qui parle justement d'éclaircir un tout petit peu ce point du règlement. Pour moi, c'était excessivement sévère parce que là, tous les mécaniciens, on voit bien qu'ils attaquent tous après les cinq secondes. Alors est-ce que se lève rapide derrière toucher ou de toucher pas la voiture ? Là, je trouve qu'on va chercher un tout petit peu trop loin.
Et si on avait enlevé ce podium à Alonzo, je trouve que ça aurait été vraiment très très sévère. Mais finalement, Alonzo effectivement récupère la troisième place. Il y a eu plusieurs résultats qui ont été annoncés. Dominique Sidiro Poulos, quel est votre regard ? Vous, sur cette situation un peu gênante, je trouve ? Au niveau de la pénalité, en tout cas, ce qui est sûr, c'est que même du côté de Mercedes, que ce soit George Russell, les pilotes qui avaient donc hérité la troisième place, ou Toto Wolf, le patron de l'écurie Mercedes au micro de Canal, tout le monde considérait que la pénalité était extrêmement sévère pour préciser un petit peu ce qui s'est passé. Donc l'information est tombée très tard à 23 heures, c'est-à-dire à plus de 3 heures après la fin du grand prix. Et ce qui s'est passé, en fait, c'est que Aston Martin a montré vidéo à l'appui que d'autres équipes avaient commis la même erreur par le passé, donc un mécanicien qui touche la voiture sans vraiment intervenir. Donc effectivement, ça a été une situation un petit peu hubu-esque, mais l'essentiel pour Farnando Alonso, c'est que c'est une crème sur centième podium en F1, et ça, c'est à la fois un chiffre rond et un chiffre impressionnant.
Il n'y a que cinq pilotes avant lui qui ont atteint ce chiffre et pas des moindres, Louis Hamilton, Michael Schumacher, Sébastien Vétel, notre Français à l'impost et qui ne reconnaît que ça place le niveau d'Alonso dans le panthéon du sport. Cette longévité, on va en parler avec Paul Benmondo dans quelques instants, juste sur le point de règlement Dominique Sidiro Poulos et sur cette pénalité, je crois que ça va pousser tout de même la FIA qui veut progresser, on avance en marchand, on est fait à clarifier encore plus ce règlement sur ce qui est autorisé ou non, lorsqu'une formule 1 s'arrête au stand pour purger une pénalité. C'est important de bien préciser pour celles et ceux qui nous écoutent et qui suivent également la formule 1 sur Canal pour bien comprendre ce qui s'est passé. Exactement, la pénalité est appliquée ces 5 secondes. Donc en général, les écuries choisissent d'appliquer cette pénalité lors d'un arrêt au stand. La voiture va s'arrêter au niveau de son garage et là, il est interdit d'agir sur la voiture. C'est là que c'est un petit peu flou entre agir sur la voiture ou simplement la toucher.
Mais il faut respecter ce décompte de 5 secondes avant de procéder à un changement de pneu, à un changement de peleron ou à une autre manipulation sur la voiture. C'est vrai que la FIA cherche en permanence à faire évoluer ses règles. On est dans un sport de très haute précision, donc le moindre millimètre, la moindre microseconde à son importance. Et ça va sans doute, effectivement, comme vous l'avez dit, pousser la FIA à prendre des mesures pour clarifier tout cela.
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