Mali : visite de Sergueï Lavrov, expulsion du directeur des droits de l'homme de l'ONU

C'est un discours qui a mis le feu au poudre. Celui d'une défenseur des droits de l'homme prononçait à l'eau et nu il y a 10 jours, très critique envers la jante malienne et ses nouveaux alliés russes, impliqués selon elle, dans de graves violations. La réponse des militaires est sans appel. Le chef des droits de l'homme de la mission de maintien de la paix doit quitter le maly. Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale a notifié la décision du gouvernement de déclarer personne en n'ont grattat M. Guillaume Nghefa à Tendoko, Andali, et directeur de la division des droits de l'homme de la Minusma. Par conséquent, l'intérêt devrait quitter le territoire national dans un délai de 48 heures.

Selon les autorités maliennes, Andali manque de neutralité dans sa sélection des témoins qui interviennent lors des sessions du Conseil de sécurité des Nations unies. La Minusma est opérationnelle au Mali depuis 2013. Elle a été mise en place pour stabiliser le pays en proie à l'époque à des insurrections armées. Un but auquel ont participé les trous françaises de Barkhane présente aussi sur le territoire, jusqu'à leur retrait en 2022. Un retrait conséquence de la montée des tensions entre Paris et Bamako et le déploiement du groupe vacnére. Des paramilitaires russes accusés de crimes de guerre, tout comme les forces gouvernementales. En janvier, des experts de l'ONU ont réclamé une enquête indépendante à leur rencontre.

Mais selon l'agente, les mercenaires de vacnére sont uniquement déformateurs et dans les troupes locales. La décision d'expulser le chef des droits de l'homme de la Minusma intervient alors que le ministre russe des affaires étrangères Sergail Avrov et Thomas Ly se lundit. Une visite pour fortifier un partenariat sécuritaire et défensif espère les autorités maliennes.

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