En Turquie, les opérations de secours laissent la place au déblayage • FRANCE 24

En Turquie, les opérations de secours laissent la place au déblayage • FRANCE 24



Une semaine après le séisme, les sauveteurs eux-mêmes semblent incrédules. Méli, 5 ans et vivant. Le petit garçon est en hypothermie, sorti des décombres par ses secouristes du Salvador. Avec lui, une femme d'une trentaine d'années, consciente, elle parvient à bouger les bras. Dans la cité antique d'Antioche, autre petit miracle, cette femme envie et textirpée après avoir passé 175 heures coincées dans le froid sous les gravats. Mais pour beaucoup, l'histoire est plus tragique. Cette habitante de 60 ans recouvre le corps de sa mère, restée piégée sous son immeuble.

Elle est morte mardi devant mes yeux. J'en peux plus. Je veux plus d'organisation internationale. Je ne veux plus de notre sécurité civile. J'ai appelé tout le monde. Ils m'ont dit, on est bénévoles, on n'est pas qualifiés. Les équipes de secours aussi sont parfois en colère.

La Turquie, ayant ordonné le déblément des gravats, ces Espagnols ont suspendu leur recherche et sont déjà à l'aéroport, prêts à repartir. Le gouvernement a décidé de recourir aux engins de chantier. Et ça signifie que beaucoup de gens vont mourir. C'était pas la chose à faire. Pour ces médecins espagnols, l'urgence est maintenant de prendre soin des survivants et de leur fournir le nécessaire. Dans ce dénument, les rescapés doivent aussi organiser les funérailles à la chaîne de leurs proches sorties des décombres.



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