Emmanuel Macron veut « doubler le taux d’effort » pour réduire les émissions de CO2

Aujourd'hui, on n'y est pas. Et si on ne change pas les choses, on n'y arrivera pas. Il y a ce graphique qui vous montre un peu les choses. Je vous le montre. Au fond, qu'est-ce qui vous dit ce graphique? C'est qu'on a baissé ces dernières années, ce qui est vrai. Si on prend notre référentiel de 1990, on voit qu'on était au fond sur un plateau jusqu'à environ 2008-2010. Et ces cinq dernières années, on a baissé deux fois plus vite.

On a baissé, c'est ce que vous voyez depuis 2019, de 25 millions de tonnes. Mais il y a deux leçons aussi que je retiens, une qui est un peu inquiétante, une qui est positive, c'est que dans le secteur des transports, on n'a pas réussi à baisser. Et au contraire, entre 1999 et 2022, on continue à émettre et on a une contribution qui est positive. Et puis par contre, la bonne nouvelle, c'est que le plan de sobriété a bien marché. Et donc que là, on a une vraie baisse de nos émissions sur 2022, en particulier le dernier trimestre. Donc nous en sommes là, on est passé de 434 à environ 410. Maintenant, quand je regarde où on doit aller, si on veut atteindre notre cible 2030, on doit passer à 270 millions de tonnes de CO2 émises en 2030.

Ce qui veut dire qu'il faut entre maintenant et 2030 baisser de 140 millions de tonnes, vous le voyez sur le graphique en ce moment qui s'affiche, ce qui veut dire qu'on doit simplement doubler le taux d'effort par rapport à ce qu'on a fait ces 5 dernières années. C'est exactement ça le défi qui nous est posé.

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