Grève du 31 janvier : les syndicats espèrent une mobilisation encore plus forte

– Alors en attendant, la première ministre s'est montrée particulièrement ferme, hier, la retraite à 64 ans, ce n'est plus négociable, déclare-t-elle. – Les syndicats, ils voient une provocation, alors que se prépare demain l'acte 2 de la mobilisation contre cette réforme des retraites, jusqu'à 300 rassemblements prévus. Mardi Noir, en vue dans les écoles et les transports, seuls 2 TGV sur 5 devraient circuler sur l'axe Nord, 1 sur 2 dans l'Est et le Sud-Est, 1 sur 4 vers l'Atlantique, et 2 Wigo sur 5, objectif pour l'interse syndicale, frappé encore plus fort que le 19 janvier dernier, où plus d'un million de personnes avaient défilé dans les rues Bartélémy-Philippe. – Oui, le défi est de taille, mais les syndicats espèrent une mobilisation encore plus forte que le 19 janvier, à l'image de François Homrill, le patron de la CFECGC. – On espère toujours faire mieux, on fera au moins équivalent. – Numéro 1 de l'UNESA, Laurent Escur compte sur les Français pour se mobiliser. – Là, il faut que ce soit plus fort.

– Nous, à l'UNESA, on voudrait que le soutien des Français à cette mobilisation se traduise par encore plus de personnes dans la rue. – On a un rail-bol qui s'accumule, parce qu'il y a eu d'autres mesures qui étaient néfastes socialement. Et là, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. – Pour le secrétaire général de force ouvrière Frédéric Souillot, ce qui compte, c'est de maintenir la pression sur l'exécutif jusqu'au retrait de la réforme. – On ne sera pas là pour se compter, mais pour faire reculer le gouvernement. Le gouvernement, au bout d'un moment, sera bien obligé de nous entendre. Une majorité de citoyens compte la totalité des organisations syndicales, et on va continuer.

– Et pour les syndicats, l'amplification du mouvement passe par la réussite de cette deuxième journée de manifestation. Les représentants de l'inters syndical se réuniront juste après pour discuter de la suite des actions. – Bartel et M. Philippe, du Service économie d'Europe, notaient qu'aujourd'hui, déjà, les lycées seront perturbées par la mobilisation des élèves. Les transports routiers entre également en grève aujourd'hui.

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