"Elle se comporte comme un enfant de 5 ans, c'est jubilatoire" : Audrey Fleurot de retour avec HPI !

"Elle se comporte comme un enfant de 5 ans, c'est jubilatoire" : Audrey Fleurot de retour avec HPI !



Audrey, on va vous écouter en espagnol, en italien et en allemand. Ah ouais, chouette. Morgaine. Dége-me. Morgaine, qu'est-ce que tu fais ? Dége-me, je l'ai déjà dit, je vais à pied. L'indagine n'est pas avante, je viens de me l'aider, je préfère l'aider. Comme toujours, par noeud, c'est assurant.

Non, je voulais dormir. Si je n'ai pas de faim, je vais me l'aider. Je n'ai pas de problème. Je dois le résoudre, sinon je ne peux pas le faire. Je vais te le rassurer. Je vais te le rassurer. Tout va bien.

Tout va bien. Tout est long, vous vont. C'est fou. Je n'ai pas du tout validé ces voix. On ne m'a pas demandé. Pourquoi est-ce pays par le monde entier ? Pourquoi votre personnage Morgaine est devenu un symbole ? Je n'en sais rien. Je ne sais rien.

Je veux dire, c'est la saison 3, et on a un petit peu de tendance à vouloir rationaliser le truc pour essayer justement de comprendre ce qui marche, ce qui ne marche pas. Le phénomène ? Oui, je n'en sais rien. Il y a eu une sorte d'alignement des planètes. Je ne sais pas si ça va être de moi à ce moment de ma vie, de rencontrer ce personnage. Je sais ce qui m'attire, et je me dis que ça doit être un peu universel. C'est un personnage qui se comporte comme un enfant de 5 ans. Je pense que c'est assez jubilatoire.

La liberté qu'elle a, et qu'on ne s'autorise pas. Heureusement, c'est le cas. Mais il y a un truc très jubilatoire. Elle galère aussi. C'est une réalité qu'on ne voit pas souvent dans les comédies ? Non, et c'est un peu très important pour moi. Mais c'est une réalité très claire. La difficulté, c'est qu'au bout d'un moment, je ne veux pas que ça devienne une aignem fliquette.

En termes de scénario, il faut quand même se débrouiller pour la remettre dans des situations de galère en permanence. Vous dites que travailler sur HPI vous régule comme une sorte d'expérience psychanalytique. Je parle à Audrey. Je aurais tellement aimé que vous répondiez à ma place. Je vous parle d'économie. Oui, mais je me dis que c'est un endroit où je peux laisser aller mon mauvais goût. C'est une sorte d'avatar.

Mais je ne me l'autorise pas dans la vie. Ça fait du bien. C'est assez rare dans la vie d'avoir la possibilité d'avoir un moment où vous avez le droit de vous autoriser cette partie de vous-même que vous avez un peu mis de côté. C'est un peu la même chose avec vous. L'écriture ou la parole politique, c'est une parole de compromis par définition. C'est tant mieux d'ailleurs. Si ce n'était pas une parole de compromis, la parole d'écrivain, c'est une parole qui est totalement libre.

À la fin de la saison 2, il y a un baiser entre vous et Karadek. Un baiser égal, énorme suspense. Il va se passer quoi ? Il va se passer quoi ? Attendez, ça passe ce soir. Je ne vais pas briller le truc. Je suis assez. Je ne sais pas à quel point il y a une midinette en chacun de nous. On sentait que c'était palpable.

Je ne sais pas si vous vous souvenez de la série. J'ai grandi avec Claire de l'Une. Et tout tenait sur cette espèce de tension sexuelle. Quand Claire regardait l'autre, ça a duré. Mais à partir du moment où ils se sont mis en couple, ça nous a désintéressé complètement. J'ai essayé de penser à ça. L'idée est d'arriver à la fois satisfaire le public et à la fois les frustrer parce que tout ne tient que sur la frustration.



yann barthes, quotidien, audrey fleurot, hpi





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