Mondiaux ski freestyle - Les confidences de Kevin Rolland avant la finale de halfpipe

Kevin Roland, qui est en direct du petit coin de la cheminée. Super, il se tient chaud. Bonjour, Kevin, merci d'être avec nous, vous qui êtes tellement attendus sur cette fin de mondio. Vous êtes où et qu'est-ce qui se passe? C'est le petit temps de repos. Pour vous, on serait chauds, mais je ne sais si il croit que ça, Kevin. Bonjour, bonjour, oui, c'est le jour de repos. On a eu deux jours de repos depuis les qualifications.

On encourage les Français qui sont en lice sur les qualifications du Big Air. Il y a Thès qui s'apprête à faire ses qualifications dans pas très longtemps, donc elle est juste en face. Elle mange ses petites pattes et elle se prépare. On demandera à Jérémie Hensman, qui est notre géorgien, à notre envoy spécial, qui vous suit depuis de l'ébut de nous montrer une petite image de Thès pour voir si elle est prête. Justement, cette famille bleue, puisque vous avez le temps entre les qualifs et la finale d'aller encourager tout le monde, vous avez du côté de Périne Laphan également. C'est super, ça crée une vraie émulation. Vous, le grand frère, vous donnez des conseils, vous en recevez, comment ça se passe, ce clan en tricolore, ça doit être chouette à vivre.

Oui, moi, c'est les championnats du monde. Je les suis en coulisses avec Rosport. Du coup, je suis un peu partout. Je suis allé voir les bosses, le sous-artistique, le slopestyle, forcément, avec Thès. Je suis sur un petit peu partout. Et donc, j'en profite. Et puis, forcément, je donne un petit peu mon expertise sur les choses que je connais comme le slopestyle et le big air.

Les dernières chances de médaille, puisque c'est vous, l'expert, il en reste plus beaucoup, ça va être pour qui? Je vous inclure dedans, vous inquiétez pas. Ha! On ne va pas faire un dessin. Normalement, la chance de médaille, on la connaît bien tous, c'est Thès le 2, ici présente. Je suis en train de lui mettre la pression, parce qu'il est juste derrière la caméra. Mais. Mais chance de médaille, après, si on m'inclure dedans, c'est gentil. Vous y croyez ou pas? Vous n'allez pas juste pour faire la figuration, la fricale.

Non, pas du tout. À partir du moment où je pousse sur mes bâtons avec Chyaux au départ, je me dis que tout est possible. Après, je suis conscient que ça va être très compliqué, mais c'est possible. Donc, voilà, on va jouer, on va s'amuser, et puis je vais donner le meilleur de moi-même, et puis après, viendra ce qui viendra. Vous avez déjà ébloui tout le monde à vous qualifier, à terminer 6e des qualifs. Maintenant, c'est que ça ne va être que du bonheur. Est-ce que maintenant qu'on sait que vous l'avez annoncé, que ce sera votre toute dernière compétition, comment ça se passe? Vous savourez, chaque instant, il y a un petit peu d'émotion qui commence à venir, ou peut-être ça va venir demain? Je pense que ça va venir demain.

Après, on va dire que c'est mon 3e. Ça va être ma 3e fin de carrière de compétition, parce que j'ai eu une première fin de carrière avec mon accident en 2019, où j'étais entre la vie et la mort. On m'a dit que c'était fini le ski. J'ai eu un peu une 2e fin de carrière, même si je ne l'avais pas annoncé avec les Jeux Olympiques l'année dernière. Là, normalement, c'est vraiment la fin de carrière de compétition. Donc oui, je pense qu'au départ, il y aura une certaine émotion, mais je ne veux pas me faire prendre par ça. Je veux vraiment me concentrer pour donner le meilleur, et j'ai à coeur de bien finir.

Je sais que ça va être difficile. Tous les favoris sont là, en pleine forme, sur-entraîné. Donc avec une routine de compétition depuis le début de saison, ce qui n'est pas mon cas, donc forcément, ça va être compliqué. Mais je suis là avec mon envie, mon expérience, et puis voilà. Avec votre nom, votre palmarès, votre aura, ça doit jouer aussi. Quand on sait qu'on a Kevin Roland en face de soi, on s'y attendait pas, peut-être. Ça peut leur faire un peu les pépettes.

On verra, on va voir comment ça va se passer. Mais si je peux mettre un petit coup de pression, ça serait pas mal. Est-ce que Kevin, vous savez déjà, à l'avance, ce que vous allez faire demain, c'est un coup si saut, exactement quelle figure d'enquête, ou alors c'est vraiment au feeling, ou en fonction de ce qu'on fait les autres? Non, je sais à peu près ce que je vais faire. Après, en fait, ce qui change beaucoup, c'est la météo. On a vu qu'il y avait une météo très capricieuse ici avec Irani. Beaucoup de vent, on a eu de la neige, on a eu de la pluie. Et en fait, le vent, la neige, la pluie, ça peut affecter la météo.

On a eu de la pluie, la neige, la pluie, ça peut affecter l'amplitude, la manière de rider le pipe. Et là, on a obligé de s'adapter aux conditions. Si tout va bien, je sais exactement ce que je vais faire, et je sais à peu près ce que va faire tout le monde. Si tout va mal, ça suit le mieux s'adapter. Vous vous êtes habitué, donc vous allez peut-être jouer votre pièce sur l'expérience. En tout cas, on sera là. J'ai une dernière question.

J'ai Jordan Rouillet avec moi en plateau, on est sur du triathlon. Je lui parlais de vous et il me disait, avec la Fédée, ça s'est pas bien passé. Rassurez-nous, tout va bien. Vous êtes restés bons amis avec vos copains du freestyle. Oui, oui, j'ai juste voulu passer un coup de gueule, parce que, moi, ça, c'est des choses que je pense. Je retire rien sur le fait qu'on n'a jamais été aidés par la Fédération de mes 16 ans jusqu'à mes 33 ans. Et c'est difficile.

Mais on s'est organisé différemment, etc. Après, il y a eu un petit coup, que dans la communication, sur ce début de Mondeo, qui a mis un petit peu la pagaille dans les médias, mais voilà, ça, en tout cas, avec le responsable de la Fédération freestyle, ça, tout va bien. Jordan est rassurant en plateau, et nous aussi, et tout est bleu, toute la France sera, comme vous le disiez pendant les derniers Jeux d'Olympique, pour vous encourager, vous le faites bien. Est-ce que vous pouvez dire à notre cameraman, parce que c'est vous qui avez ces oreillettes, qui vous avez bien mangé, et si elle a bien réussi à recalifer cet après-midi, faites-lui passer le message. Allez avec elle, même si vous voulez. Est-ce qu'on peut faire un petit truc sur Tess? Alors, attendez, je vous fais carrément un petit interview, parce que voilà. On est en direct.

Elle est là, championne, elle en pleine forme. Tess, elle a bien mangé ou pas? Elle a bien mangé ses pattes, tout va bien. Elle a l'énergie de t'avoir bien mangé ou pas? Oui, oui, j'ai bien mangé. On m'attend un petit peu de savoir du déroulement du reste de la journée, parce que ça a pas très bien commencé, il y a beaucoup de vent. Normalement, calif cet après-midi. Ah, on y croit. Merci beaucoup à tous les deux, et on suivra Tess, évidemment, dans ces califs cet après-midi.

Et puis, Kevin Roland, demain, pour le Halfpipe. Vous êtes très bons au micro, sur la piste. C'est merveilleux. A plus tard, à tout à l'heure,.

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