L'interview de Macron ravive la colère des manifestants et des leaders syndicaux

L'interview de Macron ravive la colère des manifestants et des leaders syndicaux



71% des Français interrogés par l'institut Élab hier n'ont pas trouvé Emmanuel Macron convaincant et entre nous ça n'est pas très étonnant à partir du moment où il se refusait à faire un geste politique pour sortir du conflit des retraites, par exemple en remagnant, par exemple en retirant son projet, ou par exemple en dessinant de dissous de l'Assemblée nationale, il ne lui restait que la parole pour justifier ses positions. Du coup il a rappelé les enjeux, la nécessité de la réforme, il a plutôt bien fait mieux fait que tout ce qu'on a entendu depuis deux mois, mais il est resté campé sur sa position. On pourrait résumer ça dans un vieux slogan de Margaret Satcher, The Rizno Alternative, autrement dit on ne peut pas faire autrement pas d'alternatives. Le chef de l'État s'est livré un autoportrait en forme de percourage, il ne fait pas cette réforme par plaisir ou pour être élu puisqu'il ne le peut pas, il l'a fait par respire de responsabilité et au nom de l'intérêt général, c'est une façon de sous-entendre que tous ceux qui s'y opposent ne le font que pour défendre des intérêts particuliers sans se soucier du bien commun. Les syndicats à l'opposition m'ont trouvé méprisants, c'est un trait d'image souvent associé à la personnalité du président, il n'a pas corrigé cette imagiaire. Il faut dire qu'il a aussi ouvert la boîte à Jif l'hier, il s'en est pris à ses opposants qui n'ont rien proposé, qui ne l'ont pas concurrencé sur le terrain de la responsabilité, ça c'est son expression, il s'en est pris à ses prédécesseurs accusés d'avoir caché la poussière sous le tapis, ce qu'il faut, factuellement Jacques Chirac avait fait une férode réforme des retraites, Nicolas Sarkozy aussi, François Hollande aussi. Et il s'en est pris aux jeunes qui brûlent des poubelles et du mobilier urbain le soir dans les rues en les qualifiant de faccieux et en les comparant même aux Trump-Pice qui avait voulu prendre d'assaut le capital, ce qui est évidemment excessif.

Comment sortir de ce conflit ? On n'a pas eu la réponse hier, il y a eu des gestes pour les syndicats pour les inviter à s'asseoir autour de la table mais difficile d'imaginer qu'ils le feront avec plaisir et rapidement, il y a eu une injonction donnée à Elizabeth Bourne, élargir sa majorité à tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté, la belle affaire. Si il y a eu un indice sur la suite, on fera moins de lois, tout ne passe pas par la loi a dit le président, ben oui c'est simple, quand on peut pas les faire voter l'Assemblée, on en fait moins. C'est quand même une curieuse conception du renouveau démocratique.



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