Salon de l'Agriculture : le militant plaqué au sol par le service d'ordre de Macron porte plainte
Un info exclussive LCI. Vous étiez au Salon de l'hériculture avec Emmanuel Macron. Vous avez assisté à une interpélation musclée. Racontez-nous. Je vais vous annoncer, ce jeune homme a déposé le plein, mais avant, je vais vous reposer le contexte. Avec Amonie, on a été témoins d'une inauguration présidentielle de quasiment 13 heures. Évidemment, Tatae.
Moule-te-cu de vache. Les centaines de selfies ont été applaudis. Le monde paysan a apostrophé. Mais ce matin, on va revenir sur cette séquence d'un jeune militant écologiste qui tente d'approcher le chal de l'État et il se passe ça. Ce qui est très important ici, c'est que l'homme qui a trappé par les cheveux ce militant écologiste, c'est pas n'importe qui. Selon nos infos, il n'est pas membre de la Sécurité du Salon, ni membre de la police qui vient souvent prêter main-force dans les gros bains de foule comme celui-ci. C'est un policier du GSPR, la police de l'Elysée.
Il est extrêmement expérimenté, il est respecté dans le milieu. C'est un vrai proche du président dans son tout premier cercle, invité notamment par exemple à le protéger au touquier. Cette vidéo violente est immédiatement devenue virale, plus d'un million de personnes l'ont regardé et j'ai tout aussi immédiatement interrogé le président de la République. Il faut que l'on soit violents, quels qu'ils soient. Quand il s'agit d'interpeller quelqu'un, qu'elle soit d'ailleurs physique ou verbale. Donc je vais être très clair là-dessus, pas de violence dans la société qui est la nôtre. Ensuite, j'ai été plusieurs fois interpellé par des jeunes militants de ces organisations gouvernementales, qu'il s'agit d'extinction rebellion ou je ne sais pas quelle association, dernière rénovation.
Moi je crois au dialogue, donc je l'ai dit, alors je suis projetté, des gens ils ne voulaient pas dialoguer. Donc, non mais moi je le désapprouve tout de faite toute forme de violence. Je le désapprouve, je n'ai pas vu ce qui s'est passé, je me méfie toujours des vidéos parce que je ne sais pas ce qui s'est passé avant, s'il y a eu des insurgots. Donc de toute façon, il ne faut jamais être dans la violence et il faut toujours être dans le dialogue. Donc moi j'invite ces jeunes, ceux-ci en particulier, celles et ceux qui sont venus, il est parfait de la violence verbale aussi, ceux qui sont venus m'interpeller. A venir dialoguer à l'Elysée. Moi je suis pour le dialogue avec tout le monde.
Parce qu'on ne peut pas vivre dans une société où d'un côté vous avez des jeunes à garde d'ailleurs, dans leur manière de vous aborder, qui disent on va tous mourir, on est foutus, j'ai 26 ans, ce qui m'a été dit tout à l'heure et qui ne veulent pas du tout dialoguer. Et vous faites 10 mètres et vous avez des jeunes agriculteurs ou des plus anciens qui vous disent moi je vais mourir, on change les règles tout le temps, je ne peux plus vivre. C'est la même société. Je ne suis pas le chef de la police. Donc je vous dis, en tant que président de la République, ce que je pense, ensuite il faut toujours remettre quelque chose en l'essentiel. On a tout fait de vilipender les gens, de les pointer du doigt. On avait des policiers qui font leur travail, ils doivent les faire dans les meilleures conditions et les conditions de déontologie.
Voilà et moi je réponds toute forme de violence. Voilà et qu'on a les volances, c'est un intéressant sonore, il parle des jeunes à garde, il dit également je ne suis pas chef de la police et puis le président dit je ne sais pas ce qui s'est passé avant, ce qui s'est passé avant, on va le voir sous un autre angle. Encore un repas, l'homme interpellé par la sécurité de Macron est fiché S selon les informations de la radio, l'homme est inscrit au fichier des personnes recherchées, FPR et fiché S. Alors je l'ai eu cette nuit directement au téléphone, son prénom est Jérémy, il ne souhaite pas que son droit s'en rend du public, il a 20 ans, il est étudiant en école d'ingénieur à Paris, pourquoi est-il fiché S? Il a fait deux actions, il a bloqué une route à Boulogne, garde à vue, simple rappel à la loi, sa deuxième action a été de bloquer la 19ème étape du tour de France, il a été dévoilé en 22 juillet dernier en s'allongeant sur la route entre Castelnaud et Cahors dans l'OT, il a été jugé pour ça, on le voit ici posé en souriant devant le tribunal correctionnel d'Oche en bas là, condamné le 24 janvier dernier à quoi? À 500 euros d'amende et encore avec Sursi, il a fait appel, il sera donc en croix européen fiché S pour entrave la circulation, Jérémy souhaite pas s'exprimer devant une caméra, mais voici ce qu'il déclara LCI. Je suis vraiment choqué par cette violence, je n'ai proféré aucune insulte, je n'ai exercé aucune menace, j'ai crié à quoi tu sers? Ce qui est le slogan de dernière rénovation sur nos t-shirts, puis plan de rénovation thermique et 2200 morts par an à cause de la précarité énergétique. La suite, c'est une information LCI, est racontée dans le procès verbal du dépôt de plainte contre X déposé samedi soir, il y a un dépôt de plainte. Un membre en particulier de la sécurité m'a alors attrapé par le coup en métranglant et en me tirant par les cheveux pour me mettre au sol.
Lorsque j'étais au sol et n'opposé aucune résistance car immobilisé par les services de sécurité, le même individu m'a frappé à plusieurs reprises sur l'arrière du crâne, ainsi qu'un coup de poing au niveau de l'ajout sans savoir d'où il provenait. J'ai crié pour qu'il arrête ses actions. J'ai des traces et marque de violence sur le coup et le haut de la poitrine, contusion à l'œil gauche, ainsi que de boss sur le crâne. J'ai ensuite été porté dans une salle à l'écart pour un contrôle d'identité par les forces de police. Et après ce contrôle d'identité, Jérémy a été relâché par les policiers sans aucune charge contre lui pour un fichier S étonnant. Merci pour cette enquête, Paul Laroutourou. Évidemment, vous assurerait le suivi.
Merci.
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