Marché de l'électricité: les ministres européens de l'Energie se réunissent à Stockholm

Les Européens sont d'accord sur les deux grands objectifs de la réforme, faire baisser les prix de l'énergie et donner la visibilité pour développer les énergies décarbonées. Mais c'est le passage à l'acte qui pose de gros problèmes, avec des points de vue très différents entre les 27 sur les réformes à mettre en œuvre. D'un côté, l'Allemagne et les Pays-Bas veulent des ajustements à minima, laisser faire le marché avec le temps, les renouvelables vont se développer, leur prix diminuer et avec eux les prix de l'énergie sur les marchés, ces pays veulent par ailleurs attendre les résultats des élections européennes de 2024 avant de lancer la moindre réforme d'envergure du marché européen de l'énergie. Mais un autre groupe de pays mené cette fois par la France estime au contraire qu'il y a urgence à garantir des prix compétitifs de l'énergie en Europe. Ils plaident pour une réforme dès cette année et veulent plus de régulation dans le marché pour stabiliser les prix au maximum. Paris propose deux pistes, des contrats à long terme sur 5-10-15 ans entre les énergéticiens et les entreprises, et des contrats qui garantissent un prix fixe sur 20 ans comme en France Pour les producteurs d'énergie renouvelable et nucléaire, la France-Paris compte sur ses contrats pour financer la relance de son parc nucléaire.

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