La Première dame ukrainienne, Olena Zelenska raconte sur LCI son quotidien après un an de guerre

Bonsoir. Merci de cet entretien. Je vous en prie. Vous avez noué un lien très fort avec Brigitte Macron. Qu'est-ce qu'elle vous apporte? Cela m'apporte un soutien et me rend plus forte. Pour tout dire, c'était la toute première, première dame que j'ai rencontrée lorsque mon mari est devenu président. Et cette première rencontre m'a tout de suite donné confiance en moi.

Elle m'a simplement donné des conseils de femmes comment surmonter des situations compliquées, comment être épouse de président. Et maintenant, à l'heure de cette invasion militaire de grande envergure russe, notre coopération n'a fait que se renforcer. Nous nous soutenons mutuellement. En effet, actuellement, c'est moi et notre pays qui avons le plus besoin de soutien. Et Mme Macron fait tout ce qu'elle peut pour aider les Ukrainiens et les Ukrainiens qui se trouvent en ce moment en France. Nous avons une série de projets concernant la santé des enfants, des projets humanitaires. Je pense que notre amitié et notre travail conjoint se développeront davantage à l'avenir.

Spille, la diagne, il se sera donné que je le réserve. Un sommet aura lieu des premières dames. Un sommet des premières dames. Est-ce que vous nous le confirmez? Et qu'est-ce que cela peut apporter? Je suis sûre qu'il aura lieu. Nous avons organisé le sommet précédent. C'était le deuxième à Kiev, dans un environnement militaire. Et bien que cela a été difficile à imaginer, nous avions réussi.

Nous avons trouvé de nouveaux formats, avons doublé le nombre de délégués et le nombre d'invités d'experts. Cela nous permet d'abord de former une communauté et cette communauté fonctionne déjà. Pendant cette invasion d'ampleurs, tous mes collègues se sont impliqués dans l'aide pour le pays. Et cela a été fait très rapidement. Nous avions déjà des liens fonctionnels. Je souhaite élargir ce cercle. J'en ai la possibilité.

Je sais déjà qui nous inviteront pour augmenter le nombre de participants cette année. Nous l'organiserons très certainement et j'espère que nous allons aborder des thèmes qui ne sont pas uniquement liés à l'Ukraine, mais qui concernent les défis humanitaires auquel le monde entier fait face actuellement. Il y a cette photo tellement célèbre où vous êtes en famille. C'est le temps heureux avant la guerre. Et M. Zelensky est grimé. C'est votre première profession.

L'humour, c'était votre métier. Est-ce que c'est possible encore? Vous pouvez rire comme ça en famille. Est-ce que ces moments-là existent encore? Malheureusement, de tels retrouvailles sont très rares. Nous vivons séparément. Mon mari est en permanence à son bureau. Les enfants et moi, l'attendons, attendons de le retrouver. Je ne le vois pas très souvent.

Et les enfants le voient encore moins. Mais même lorsque nous nous appelons par téléphone, avant de nous coucher en visio, nous essayons toujours de plaisanter avec notre fils. Ça se passe comme sur la photo. Nous essayons de nous soutenir mutuellement, de rire. Ces quelques minutes nous donnent l'occasion de retrouver un semblant de normalité. Merci, Olena Zelensky. Vous parlez quelques mots de français? Un mot, si, un mot quand même.

Vous parlez? Merci. Merci. Ah, voilà, vous parlez. Merci. C'est déjà un début. C'est un début. Merci, madame.

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