Ballon abattu : La Chine se "réserve le droit" de répliquer

Ballon abattu : La Chine se "réserve le droit" de répliquer



J'ai toujours rien de vaplu entre la Chine et les États-Unis. L'affaire du ballon en enflamme les relations entre Pékin et Washington. Les débris de la hiéronef à battu samedi sont en cours de récupération. Les Américains veulent apporter la preuve qu'il s'agissait bien d'une opération d'espionnage. Faux, rétorque les Chinois. C'était une son de météo, un épisode de plus dans la guerre psychologique que se livrent les deux pays. Sans doute pas le dernier, la Chine promet que cet incident ne restera pas sans réponse.

Et le ton vient encore de monter d'un cran ce matin. Sébastien Lebelzik correspond en Europe à Pékin. Oui, un nouveau communiqué ce matin du gouvernement chinois, le troisième en deux jours. Et toujours les mêmes critiques. Je cite, les actions américaines ont gravement affecté et endommagé les efforts et progrès des deux partis pour stabiliser les relations sino-américaines. En clair, c'est la photo aux Américains. Le gouvernement chinois veut évidemment donner l'impression que la Chine serait la victime d'une provocation américaine.

Alors qu'il s'agissait de détruire un ballon espion, mais Pékin continue d'affirmer qu'il s'agit d'un engin météo. Même tonalité dans la presse chinoise ce matin qui continue de tirer à bouler rouge sur ce qu'elle considère être une attaque américaine visant la Chine. Pour la presse officielle ici comme le Global Times, qui est en quelque sorte le porte-voix du Parti communiste, la Chine pourrait à son tour abattre n'importe quel appareil civil étranger qui entrerait par erreur dans son espace aérien. C'est ce qu'il faut donc entendre par les mesures de rétorsion brandies depuis dimanche par les autorités chinoises. En voulant tuer un moustique à coup de canon écrit le Global Times, Washington prend le risque d'une escalade militaire. Sébastien Lebezik correspondant de repas en Chine.



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