Les États-Unis sous le choc après la diffusion de la vidéo de l'arrestation fatale de Tyre Nichols

Les États-Unis sous le choc après la diffusion de la vidéo de l'arrestation fatale de Tyre Nichols



Autre actualité, elle se passe au trait Atlantique. Tair Nicholas, 29 ans, t'as bassé par cinq policiers noirs. Un même fils était le 7 janvier dernier. Il est mort de ses blessures trois jours plus tard. La vidéo de cette interpellation a été diffusée ces dernières heures. Et les États-Unis sont sous le choc de la communauté afro-américaine jusqu'au président Biden. De nombreuses manifestations s'en sont suivies dans plusieurs villes.

Une zone d'ombre, tout de même, Nicolas Pino. Vous êtes notre correspondant à Washington. Ce sont les causes, les circonstances qui restent très flous de ce contrôle routier, de ce qui s'est passé ensuite juste avant le tabassage. Tout d'abord, on sait que les policiers mis en cause ont arrêté Tairi Nicholas pour conduite dangereuse. Mais première zone d'ombre, la police de Memphis ne parvient pas à écréditer cette thèse. Ni les vidéos de surveillance, ni les caméras piétons sur les cinq officiers mis en cause ne permettent de dire si oui ou non la victime avait commis une infraction. On sait aussi que l'arrestation a eu lieu en deux temps.

Nicholas est d'abord prié d'arrêter son véhicule. Il en est extrait par des policiers, mais le jeune homme de 29 ans parvient à s'enfuir à pied. Après quelques minutes de recherche, les policiers le retrouvent et c'est là que les coups s'abattent sur Nicholas, qui est finalement maîtrisé. Sur la dernière vidéo rendue publique, on peut voir Tairi Nicholas gisant au sol, au total dix policiers sont sur les lieux du drame ainsi que deux ambulanciers, mais ils attendent 20 minutes avant de l'amener à l'hôpital. La justice du Tennessee a indiqué que d'autres inculpations ne sont pas exclures dans cette affaire. Merci de ces précisions Nicolas Pino. Bonsoir Jean-Henriques Brunard.

Bonsoir. spécialiste des États-Unis, auteur de nombreux livres sur l'histoire de ce pays. Vous remarquerez que beaucoup de médias, y compris l'agence Franche-Spresse, font le rapprochement avec l'affaire George Floyd. Mais je parle sous votre contrôle, c'est quand même très différent. Ce n'est pas un crime raciste comme celui de George Floyd. Non, c'est très différent puisque cette fois-ci, les cinq policiers qui ont été suspendus sont tous à fond américains. Donc c'est vrai que c'est un petit peu difficile de parler de racisme.

En réalité, cette fois-ci, on parle comme d'ailleurs, durant l'affaire de George Floyd, de violences policières. Car c'est ça le sujet. C'est une affaire de justice, une affaire d'équité. Pour George Floyd, il est la communauté afro-américaine demandée que la justice passe. C'est-à-dire qu'il y ait une même justice que la victime soit Noir ou Blanche et que les agresseurs sont Noir ou Blanche. Et cette fois-ci, c'est la même chose. En réalité, il est la communauté afro-américaine qui manifeste.

On demande déjà à ce que la justice passe de la prison la plus sévère, quelle que soit la couleur de peau. Et dans la communauté américaine, Al-Champton par exemple, un des leaders a dit que le fait même que ces policiers étaient Noirs rondés de la chambre encore plus grave, puisqu'il y a trois ans, ils se battaient tous pour que la justice soit forte et que le racisme systémique était reproché à ce moment-là, arrête de se propager comme il s'est propagé depuis cinq ans. Mais là, comme vient de nous le préciser Nicolas Pinot, les circonstances de cette arrestation restent extrêmement flots. Alors pardonnez-moi, mais je comprends tout à fait les mois qui a aux États-Unis. On est tous émus également de cet abassage. Quand on voit les images, c'est tout simplement effrayant, c'est noséabon, mais en l'absence d'informations tangibles sur l'arrestation, on crie justice alors qu'on n'a aucun élément. On crie justice parce que les images sont insoutenables.

Et comme vous le disiez, vous êtes psychiquement émus pour ces images, en réalité, quelques qui est abassuée, alors qu'il est au sol, alors qu'un policier lui dit « mettez-moi devant » et que notre lui dit « mettez-moi derrière » qu'il ne sait plus quoi faire, qu'on lui dit de se mettre sur le vent puis de se mettre sous le dos, que les ordres sont au contraire, que parce qu'il ne sait pas comment réagir, il est tasé, il lui représente des coups de pieds dans la figure, et on voit son désarroi, il est à 50 mètres d'hidémicile de sa mère et il crie « maman, maman, maman » un homme de 20, 7 ans. On sent bien qu'il est au bout du rouleau et les hommes qui le tamagent, il n'y a pas d'autre mot, ne s'arrêtent pas. D'ailleurs la chienne de la police, Davis, qui chêve d'un pris de manfils, ne s'y est pas trompé, elle a suspendu immédiatement les policiers en disant que quel que soit le crime de cet homme si jamais il y en avait un, il ne mériterait pas cela. – Eh ben c'est bien d'avoir ces précisions-là, Jean-Henri Brenard, je ne les entend pas beaucoup sur les médias, donc c'est un, même si on n'a ni vous ni moi n'avons suffisamment d'éléments pour répondre, mais c'est un problème de la police américaine en général, avant on disait que c'est la police blanche contre les afro-américains aux États-Unis, maintenant c'est un problème général dans la police, donc qu'est-ce qui se passe dans la police américaine pour qui est ce genre de choses, ou est-ce que c'est un tutu personné, et dans ce cas-là, ça revient, c'est peut-être un cas isolé de ces cinq policiers noirs. – Ecoutez j'ai été beaucoup interrogée au bout de la fer-floide, et je disais déjà, ce que je vais vous dire à l'instant, c'est bien sûr, il y a Black Lives Matter qui est un mouvement afro-américain qui défend la question du racisme, qui est justice, démique contre les noirs américains, mais en réalité c'est plus un problème de violence, et la police américaine qui, rappelons-le, l'année dernière par exemple, a fait 1178 morts, c'était un record, ça fait 30 jours, c'est énorme, et c'est ça, surtout qu'il faut remarquer qu'aucune police au monde fait autant de morts que celle des États-Unis. La question c'est pourquoi, il y a un problème réel de formation de cette police, Joe Biden avait dit pour son campagne, il a fait passer une loi un an après, une loi sur la formation de la police, on se demande pourquoi on a encore une affaire comme ça aujourd'hui, c'est ça d'ailleurs qui va être l'interrogation des procédures, je vais procéder le prochain jour la prochaine semaine. – Et bien la question reste en suspens, merci beaucoup Jean-Éric Brana, de nous en avoir dit plus sur cette affaire terrible aux États-Unis.



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