Élisabeth Borne en déplacement dans le Calvados pour défendre la réforme des retraites

Élisabeth Borne en déplacement dans le Calvados pour défendre la réforme des retraites



Je pense qu'il y a eu beaucoup de fausses informations qui ont circulé. Et pour moi donc c'est important d'abord de redire ce qu'est ce projet pour sauver notre système de retraite et en même temps de répondre aux questions, aux interrogations que les Français peuvent avoir. Même si les choses éduignantes dans le bâtiment de sa construction ça abtenait à coeur, c'était en le sens de l'être ici. Alors de façon générale, ça me tient à coeur de revenir dans ma circonscription et donc j'ai eu différentes. J'ai participé à des vœux, eu des échanges dans la permanence et j'ai vécu y retourner et ça me paraissait naturel en effet compte tenu de l'actualité d'avoir un échange sur les retraites avec les habitants, les citoyens de ma circonscription. Si la mobilisation est aussi massive que la précédente, que répondez-vous à ces gens qui défilent dans la rue? Alors je réponds qu'on va continuer à expliquer le projet parce que je le redis, il y a beaucoup de désinformations. On a vraiment besoin d'une réforme du système de retraite parce que ce système est déséquilibré.

Il est parce qu'il y a de moins en moins d'actifs qui peuvent financer les pensions des retraités. On a eu trois mois de concertation pour prendre en compte les différentes situations. Maintenant le débat va se poursuivre au Parlement. J'ai pas de doute que les parlementaires auront à coeur de compléter, d'enrichir le projet. Comment vous expliquez au fur et à mesure de cette réforme et de vos explications des temurs en bêtissant, les grands, les opposants, de ce qui se montre, grandissants? – Écoutez, je crois que je le redis, besoin d'informations sur ce qui est réellement le projet. Je pense qu'on a pu faire une présentation le 10 janvier et depuis, j'entends beaucoup de fausses informations. Voyez, par exemple, j'entends dire que les apprentis avant 2014 ne peuvent pas bénéficier des trimestres qu'ils ont acquis dans le cadre de leur apprentissage.

J'entends dire que la réforme pénaliseraient les femmes qui ont des carrières hachées. C'est exactement le contraire. Dans cette réforme, avec Olivier Dussopt, il y a un point qui nous tenait à coeur, c'est de protéger ceux qui ont commencé à travailler tôt, qui puissent partir plus tôt et avec un écart par rapport à l'âge de départ de droit commun, si je peux dire, plus important qu'aujourd'hui, de protéger les gens qui ont des métiers difficiles et on a enrichi toutes les dispositifs qui peuvent permettre de prendre en compte la pénibilité, de prendre en compte les femmes qui ont des carrières interrompues, de prendre en compte les femmes qui ont des petites pensions. Donc le projet que nous portons, que mon gouvernement porte, que je porte, c'est un projet qui, en effet, et je suis conscient que ça n'est pas simple de demander aux Français de travailler progressivement plus longtemps, mais en traitant toutes les situations pour lesquelles on veut ne pas demander le même décalage de l'âge de départ compte tenu de la situation des personnes. Donc on va continuer à faire cette explication et je pense que le débat au Parlement sera aussi l'occasion de parler du projet avec ce qu'il contient réellement. Merci à tous.



['Bfmactu', 'politique', 'retraites']

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