François Ozon : L'interview filmographie

Sortez, sortez. Je dirais le dernier, mon crime. Disons que le tournage de 8 femmes a été cocasse. J'avais 8 grands actrices en face de moi, et donc c'était beaucoup de pression, c'était une vraie aventure. Sous le sable, ma rencontre avec Charles Trampling. Nous allons maintenant être obligés pour l'enquête judiciaire de vous demander une description physique très précise du disparu. Votre mari.

Tout le monde pensait que c'était une actrice qui avait fait son temps, qui était un peu oubliée. Ça a été un peu son comeback dans le cinéma, et le film a eu beaucoup de succès, donc j'étais très heureux. Et c'était une très belle rencontre, puisqu'après on a fait plusieurs films ensemble. Je pense que le film le plus politique, c'est Grâce à Dieu. Les samedi après-midi, il m'emmenait dans le local photo de la paroisse. Il me disait c'est notre secret. C'est un film qui dénonçait la pédophilie au sein de l'Église et que beaucoup de gens se sont emparés de ce film pour faire avancer les choses.

Mon crime, s'il me connaisse pas, autant commencer par le dernier, puis repart après en arrière. Moi, je ne suis pas le réalisateur d'un seul film. Voilà, il y a des cinéastes qui m'aident cinq ans pour faire un film. Moi, ce qui m'intéresse, c'est de faire une oeuvre. Donc c'est plein de films à la fois, donc je ne peux pas séparer un film d'un autre. J'aimerais que tous mes films restent et qu'on puisse voir tous mes films.

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