French Tech : Driveco

French Tech : Driveco



. Bonjour, Lyon Yavou, Allouache. Bonjour. Merci d'être sur BFM Business, RMC Découverte présidente de DriveEco. Vous fabriquiez et vous installez des solutions de recharge. Vous êtes un spécialiste de la mobilité électrique. On parle là des bornes pour nos véhicules, notamment et surtout en réalité pour les parking, de magasins ou d'entreprises.

Vous levez 250 millions d'euros. L'objectif, c'est d'être très gros parce qu'on sent qu'il y a de la concurrence sur ce secteur. On est le pionnier de la recharge électrique en France. On existe depuis 2010. A l'époque, il n'y avait que 200 véhicules électriques dans toute la France. On est vraiment des pionniers. Aujourd'hui, il y a plus d'un million.

On est en train de vivre un changement des paradigmes. Vous savez, l'Europe a voté une loi qui interdit de la vente des véhicules thermiques après 2035. Tous les acteurs sous le marché sont en train de déployer des stations de recharge afin d'accompagner les conducteurs des véhicules avec des solutions universelles. Et c'est notre métier depuis plus de 13 ans. On a un des plus gros réseaux ouverts aux publics de France aujourd'hui. On a également le projet des carrefours-market. Le projet, c'est un des plus gros, pareil, sur le site retail de France, sur le supermarché.

Et nous sommes. C'est équiper les parking. Équiper les parking, exactement, avec des stations qui sont financées par Drive Ecos. D'où cette levée de fonds? Parce qu'on investit nous-mêmes dans nos stations. On va les exploiter sous les longues durées, dix à quinze ans. Et on va vendre l'énergie aux clients finales, aux conducteurs des véhicules électriques. Et il faut qu'on a une offre qui est très simple, parce qu'on sait de passer à l'électrique, il y a différents standards, il y a différents connecteurs.

Notre évocation, c'est de rendre la charge très simple, à la fin, en station, mais aussi sur l'espace digital, à travers notre application. D'avant, on a pris compétitif. On sait tous aujourd'hui, il y a un contexte micro-économique qui est compliqué. Notre évocation, c'est d'être aussi économique pour que le passage électrique, ça se fasse en douceur. Et bien évidemment, avec des solutions universelles. Donc on n'est pas lié à un marque des constructeurs de véhicules. On a des solutions qui s'appliquent à toutes les marques et toutes les types de véhicules électriques.

Là, aujourd'hui, vous levez 250 millions d'euros, notamment auprès de Myrova, mais il faut que vous nous expliquez un peu la génèse de Drive Ecos. Vous êtes une émanation de Corsica Soleil. Vous étiez un entrepreneur au départ. Oui, alors juste pour corriger, on lève auprès des APG. APG, c'est le proulous, grand gestionnaire de fonds néerlandais. Et Myrova. Et Myrova et Corsica Soleil, c'est sont des actionnaires historiques.

Ils restent majoritaires au capital, mais c'est APG qui met 250 millions d'euros, avec trois objectifs pour nous. Un, c'est de continuer à mailler les territoires avec des stations qui sont toujours plus proches des conducteurs de véhicules électriques. Deux, c'est des continents d'expansions internationales. Aujourd'hui, on est présents en France et en Belgique. Demain, on sera au Pays-Bas, en Allemagne, en Suisse, en Italie et en Espagne. Il y a déjà des acteurs là-bas. Il y a déjà des acteurs, mais vous savez, aujourd'hui, il n'y a que 3 % des véhicules sous les routes qui sont électriques.

En 2035, on aura 50 %. Et en 2050, je pense qu'on peut raisonnablement penser qu'il y a 100 % des véhicules sous les routes qui sont électriques. Donc il y a encore beaucoup de stations à déployer, avec des solutions, comme je disais, économiques ou universelles. Et c'est comme ça qu'on va réussir la transition écologique, parce que DRIVE et CON, en réalité, s'est fondée sur cette base-là. On veut décarboner la mobilité, parce que le secteur de la mobilité représente 30 % des émissions des CO2. C'est le premier émetteur des CO2, dont toutes les industries. Justement, vous parliez du maillage territorial.

Combien il faut en déployer des bornes ? C'est toujours l'un des grands freins quand on parle aux consommateurs. On a franchi les sans-bils, ça. Un seuil sablique. Quand vous discutez avec les gens, c'est à l'électrique, non, mais je ne veux pas passer. On risque de rester coincés dans la Pempa. On n'y a pas des bornes à proximité, etc. Il y a toujours cette idée-là.

C'est quoi le seuil critique en termes de nombre de bornes à installer ? Alors, on dit, on rassure, d'un véhicule pour 10 bornes ou vers le public, d'où les 100 000 bornes dont on parle. Aujourd'hui, il y a à peu près 1,2 million de véhicules électriques en France. On y a un objectif de gouvernement du Métron d'avoir 400 000 bornes de recharge sur tous les territoires. Nous, notre objectif, c'est d'avoir 60 000 points de charge à raison 2030. C'est d'avoir des bornes toujours plus proches des conducteurs de véhicules électriques. C'est comme ça qu'on va réussir à convaincre tous de passer à l'électrique. Parce qu'évidemment, il faut qu'il y ait un solution simple.

La transition vers les véhicules électriques doit se faire de façon très simple. Et des bornes toujours plus efficaces aussi, parce que là, il faut 2 à 3 heures pour recharger une voiture. On sait qu'il y a des évolutions technologiques aussi avec des bornes qui permettent de recharger en une demi-heure, une heure. Vous travaillez aussi là-dessus. Alors, Drive Eco déploie des bornes de tous types de puissance. On a des bornes qui rechargent dans 2 à 3 heures. Qu'on est en supermarché, on fait nos courses.

Une heure, c'est suffisant. Et en plus, c'est moins cher de recharger son bond moins long. Mais on a également des bornes rapides qu'on déploie également au centre de notre station, parce qu'on a un cocktail de puissance sur nos stations, des bornes 150 kW et plus, qui permettent de faire un plan électrique dans 20, 30 minutes maximum. Un mot juste de la réindustrialisation, parce que Emmanuel Macron doit présenter un grand plan demain. Vous fabriquez une partie de vos bornes. Est-ce qu'elles peuvent être fabriquées en France ? On voit là, par exemple, qui est le taïwanais aprologium qui va venir s'installer en France. Ça va changer quelque chose.

Vous allez pouvoir fabriquer en France ? Alors, c'est dans notre ADN depuis les débuts, on a une bande de recharge 20 kW qu'on a conçu nous-mêmes d'une feuille blanche qu'on fabrique ici en France. C'est en bande 100 % de Drive Eco qu'on a déployé déjà à plusieurs milliers d'exemplaires. Et sous les bandes rapides, on s'adresse à partenaire, on privigé la fabrication européenne, parce que l'emploi local, c'est quelque chose qui est très important pour nous. C'est comme ça qu'on va réindustrialiser la France. Merci beaucoup, Leon Lirou, alouage président de Drive Eco.



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