Dans les coulisses de la journée spéciale de la réindustrialisation de la France

Dans les coulisses de la journée spéciale de la réindustrialisation de la France



Bonjour à tous, c'est Clément, je suis journaliste pour BFM Business. Aujourd'hui, je suis à l'Elysée pour vous faire vivre une journée exceptionnelle sur notre antenne et bien sûr sur notre site et nos réseaux sociaux, une journée consacrée à l'industrie puisque le président Emmanuel Macron va présenter son plan pour la réindustrialisation du pays. Notre plateau, il est juste derrière moi, vous le voyez, il est en train d'être peaufiné. On va vous présenter ça toute la journée. Il y aura des émissions spéciales, il y aura des invités. Ce sera à suivre sur BFM Business et sur nos réseaux sociaux, bien sûr. La réindustrialisation de la France est un enjeu absolument majeur de souveraineté et de cristallisation de richesse pour les territoires.

Évidemment, cette réindustrialisation où se maintient de l'industrie, il ne peut être que vert. Il faut réconcilier l'industrie et l'écologie. La bonne nouvelle, c'est que des solutions existent pour décarboner, pour dépolluer. Et un acteur comme Véolia, champion mondial de la transformation écologique, l'entreprise la plus décarbonante du monde, en créant France, vraiment dans tous nos territoires, on est là pour accompagner les industriels dans cette trajectoire. Et donc ce que j'attends du plan aujourd'hui, c'est qu'on accélère. Les solutions existent. Alors allons-y, allignons tout le monde pour faire en sorte que la transformation écologique devienne non seulement un atout de souveraineté, de création de richesse, mais même un atout dans la grande compétition mondiale.

Aujourd'hui, c'est un peu la fête de l'industrie française européenne. Reconnître que la France est attractive, qu'on y recrée de l'emploi, qu'on y recrée des usines, qu'on attire des capitaux étrangers. Deuxième point, c'est qu'on a entamé le virage de la réindustrialisation. Il faut tout simplement accélérer et accélérer fort en travaillant sur tous les feux, l'épargne, l'investissement, l'aide publique, les procédures, les achats, bref l'ensemble de la planoplie de l'arsenal qui va nous permettre d'accélérer. On a une opportunité, c'est la révolution industrielle verte. Il faut qu'on verdisse l'industrie traditionnelle. Il faut qu'on en profite pour développer l'industrie verte, l'industrie de la décarbonation.

On va faire les deux, pardon, et je pense que c'est ce que le président de la République va lancer tout à l'heure. Et c'est de nouveau Clément. On se retrouve encore à l'Elysée. Ça y est, vous le voyez derrière moi. Hop, ça s'est bien rempli. Les invités sont arrivés. Ils sont en train de s'installer dans la salle, la salle des fêtes du palais de l'Elysée.

Il y a des patrons, bien sûr. Il y a des patrons d'industrie, des patrons d'usine. Il y a des patrons de start-up également qui sont là. On va parler industrie verte. On va parler croissance. On va parler emploi à créer tout ça. Évidemment, après le discours très attendu d'Emmanuel Macron, ça sera à partir de 16 heures environ.

Et puis un petit coup d'œil aussi derrière. Les grandes lumières là-bas, c'est notre plateau. C'est le plateau de BFM Business. L'émission a commencé à 14 heures. On est ensemble jusqu'à 20 heures. Quand on résonne l'implantation, on résonne l'écosystème. Ça veut dire les grands groupes, les filières qui sont déjà existantes, et nouvelles filières de demain.

Et puis on résonne finalement comment ce monde-là s'associe et travaille ensemble. Donc on crée des réseaux d'énergie. On crée de l'économie circulaire. On crée de l'attractivité par aussi la mobilité des carbonnés du fret, par exemple, mais aussi des personnes qui viendront travailler. Donc sur des territoires intermédiaires, des territoires un peu plus ruraux, il faut organiser cette mobilité. Il faut organiser aussi des logements à la hauteur des familles que l'on souhaite voir s'implanter pour pouvoir travailler dans ces industries du jus de cerveau. Et puis le deuxième et la dernière chose, c'est de favoriser l'implantation de recherche et développement sur des territoires intermédiaires.

Tout ne doit pas être concentré en métropole. On doit avoir une France équilibrée et je crois qu'on doit être au plus près des entreprises pour la recherche et le développement. Donc ça, ce sont les facteurs d'attractivité de demain. Et j'espère que grâce au plan industriel France 2030 et les autres annonces, on pourra parvenir à cet objectif. La réindustrialisation de la France et de l'Europe, c'est un enjeu clé de souveraineté. Si nous ne le faisons pas, nous dépendrons des autres. C'est clé pour le climat et la biodiversité, pour les raisons que j'évoquais tout à l'heure.

C'est clé pour nos territoires et la cohésion du pays. Réindiscaliser et le seul moyen de redonner des projets et des emplois partout dans le pays. Les tictages carbone, la France en serait si elle existait extrêmement bénéficiaire parce qu'elle a une source d'énergie, quelle nucléaire, qui se trouve à être décarbonée. Et donc une usine placée en France, nécessairement, elle est beaucoup moins impactante du point de vue des émissions de CO2 qu'une usine placée en Allemagne qui utilise une énergie issue du lignite, qui est pire que le charbon, ou qu'une usine chinoise. Et en plus, cette usine est se mettre en France. Pourquoi est-ce qu'il est bas carbone ? Pas simplement à cause du nucléaire, mais également à cause des circuits courts. L'usine d'à côté, il va y avoir beaucoup moins de transport.

Donc en mettant en évidence le score carbone, le carbone score, sur chacun des produits dans les étalages, on va enfin pouvoir distinguer ce qui fait du mal à la planète parce que ces produits sont très émetteurs de CO2, de ce qui fait plutôt du bien à la planète parce que ces produits sont moins ou pas émetteurs de CO2. On prend des idées qui vont dans le bon sens. Globalement, on sent qu'il y a une écoute du gouvernement sur nos sujets. Le sujet de relocalisation, nous, ça fait plus de 12 ans qu'on est sur le sujet. Comment fabriquer mieux, plus local, plus durable, plus innovant dans le textile, qui a perdu 85% de ses emplois en 30 ans. Donc forcément, il y a vraiment du boulot, 470 000 emplois dans les années 90, entre 60 et 100 000 aujourd'hui. Donc voilà, c'est vraiment 85% de nos emplois qui sont partis.

Aujourd'hui, il y a plein de bonnes pistes. Comment est-ce qu'on peut utiliser des friches industrielles pour recréer des usines ? Comment est-ce qu'on peut favoriser les boîtes qui fabriquent localement ? Je pense qu'il y a plein de bonnes idées qui vont dans le bon sens. Il n'y a pas forcément encore tout le détail de comment ça va être appliqué. Donc forcément, on va bien regarder comment ça se passait dans les prochains jours et prochaines semaines, mais des bonnes pistes et puis surtout, je pense, l'envie collective de mettre ce sujet-là de relocalisation sur la table, d'en faire une priorité, fabriquer mieux, plus localement, plus durablement, en innovant. C'est le sens de l'histoire. Nous, c'est ce qu'on défend depuis 12 ans. Donc forcément, content que ça résonne chez tout le monde.



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