Mort d'un gendarme du GIGN : le trafic d'or, un fléau qui continue de sévir en Guyane

Le trafic d'or en Guyane a fait une victime dans les rangs du GIGN. Un gendarme de 35 ans tombé sous les balles de ses chercheurs d'or lors d'une opération contre l'orpaillage illégal. Un fléau qui engraîne ce territoire, Thibautu, et contre lequel les autorités françaises luttent depuis plusieurs années. Oui parce que l'orpaillage est un trafic massif en Guyane. 10 tonnes d'or sont extraites illégalement chaque année sur l'île, par près de 6000 mineurs clans destins, ce qu'on appelle les garrins perros. Et ce n'est pas la première fois que ce type d'opération termine mal. En 2012 déjà deux militaires avaient été tués et deux gendarmes grèvement blessés par des chercheurs d'or.

Déjà sur le site de Dorlin en plein cœur de la forêt vierge, là où ce membre du GIGN a perdu la vie hier. Des opérations toujours très dangereuses expliquent Christian Proutot, fondateur et premier commandant du GIGN. Les orpailleurs sont prêts à toute violence parce que chaque fois qu'ils se font arrêter, ils se font prendre le matériel. Parce qu'il y a effectivement pas mal d'or, compte tenu de la misère qui est dans le Suriname, dans les pays frontaliers, ils sont prêts à n'importe quoi. Donc c'est pour ça que les unités de type GIGN sont préparés à ce type d'émission, à la possibilité d'avoir en face d'eux des gens déterminés prêts à utiliser leurs armes. L'année dernière les autorités françaises ont mené plus de 1000 patrouilles en forêt contre l'orpaillage illégal. Résultat, 59 kg de mercure, le métal utilisé pour l'extraction et 5 kg d'or ont été saisis, selon la préfecture.

Petit beau hu pour Européen et à noter qu'Emmanuel Macron a exprimé sa grande émotion et saluait le courage de se sous-officier.

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