Depuis 25 ans, elle sublime les hommes

Depuis 25 ans, elle sublime les hommes



La beauté, c'est aussi pour l'homme. Je suis là, je suis un peu la gardienne, pour les aider à retrouver ces instants, ces lieux qui leur sont dédiés. Elle est surnommée la barbière de Paris. Voici donc Sarah. Lorsqu'elle était enfant, elle regardait fasciner son grand-père, qui se rasait avec un coup chou. Aujourd'hui, elle possède 4 salons à Paris et elle ne manque pas de travail en France. Un homme sur deux porte la barbe ou la moustache, portée d'une femme très énergique.

Signé Sylvie Pinata, Nicolas Belmont et Cédric Aguila. La beauté, c'est aussi pour l'homme. Je suis un peu la gardienne, je suis là, pour les aider à retrouver ces instants, ces lieux qui leur sont dédiés. C'est un métier d'homme, lui avait dit sa mère. Les hommes, elles en ont fait son affaire. Le prestigieux hôtel de Crayon ne s'y est d'ailleurs pas trompé. La barbière de Paris, il y a désormais son salon.

C'est un honneur pour moi. C'est un partage des mêmes valeurs, une excellence. Un poil haute couture pour redessiner leur sourire. Romy vient de Dubaï, c'est un habitué. La meilleure barbière du monde, peut-être. Oui. Rémi, lui, ne le sait pas encore.

Directeur de la relation clientèle de l'hôtel, il est invité comme tout le personnel barbu à s'en remettre au doigt et à l'œil de Marion et de Sarah. Il manque un peu plus de finesse sur le bas de cou. Un peu d'élégance sur la moustache. C'est. Je suis là, par contre, avec enceil. Elle est terrible, non? C'est bien, c'est bien. Vous pourriez me pas en avoir? Oui, tout à fait.

Après, le choix de la maison, de l'hôtel de Crayon, c'est aussi d'avoir une philosophie un peu jeune, branchée, dynamique. Et la barbe, c'est tendance. Exactement. Et la barbe, c'est au poil près. Pince, si rasoir, Marion Trak et Pyl est transforme. On a des épouses qui viennent nous voir et qui nous disent, oh, merci, vous l'avez transformée, ça lui va tellement mieux, maintenant. Et c'est même souvent, c'est marrant, c'est souvent les femmes qui poussent leur compagnon ou leur mari, à venir nous voir au début.

Si ces femmes peuvent le faire aujourd'hui, c'est parce qu'il y a 25 ans, Sarah a poussé la porte d'Oscane. Bonjour, ça va? Oui, ça va, merci. Quand tous les autres salons refusaient de lui apprendre le métier. Vous vous souvenez que des fois, il y avait des messieurs, quand je m'approchais d'eux, ils disaient. Non. Pas une femme, jamais une femme me touchera. Avant, c'était un métier, donc, mais aujourd'hui, heureusement, avec la salle, ça a changé.

D'origine turque, Oscane manie mieux le rasoir que le français. Sarah a donc regardé, imité chacun de ses gestes et gagné sa confiance, celle de ses clients. Et puis un jour, Oscane a dit. Sarah, si tu sais raser un homme turc, tu peux raser tous les hommes de la planète. Tous, jusqu'à ses propres fils, Maliçieu, Oscane tend à Sarah son rasoir. Mais moi, je ne sais pas penser comme tu fais. Pas de problème.

Et l'ajout de son garçon. Doucement, doucement. Doucement, doucement. Doucement, comme le faisait son grand-père. Souvenir de petites filles. Un miroir et un saut d'eau chaude accroché sous un chaine en terre câbile. Le son du rasoir sur la peau est ce geste.

Chauffeur, je vois quelqu'un avec un coupe-chou face à un miroir en train de juste la posture d'être comme ça. Je revois mon grand-père. Ça m'émeut. Vous faites, comme d'habitude, Mathilde. Ce geste, elle lui rend hommage chaque jour. Le client, il vient. Il va payer une prestation à la fin.

Il veut l'excellence, il vient chez la barre d'œuvre de Paris. Exigeant avec Mathilde, comme avec tous ceux qu'elle forme depuis 20 ans. Chaque détail est important. C'est ce qui détermine le travail parfait. Et c'est ça que vous cherchez? Son cesse. Et il me déteste pour ça. Espirez un coup, Mathilde.

Détendez-vous. Vous êtes une artiste. Vous avez en train de sculpter le visage et tracer des autoroutes. Donnez-vous du plaisir. 200 mètres carrés dédiés au plaisir de ses hommes. La barbière de Paris a désormais 4 salons. Bientôt New York, sans Francisco.

Des clients prestigieux, dont le roi du Maroc est peut-être demain qui sait, un premier ministre. Il y a un potentiel. Il est énorme ici. Il a une jolie bouche qui ne met pas en valeur. Elle est mangée par ce poil qui est tout autour. Là, je reste sans voix. J'ai toujours dit que si Chabal, un jour, entrait dans un de mes magasins, je tire les rideaux, je vire tout le monde et j'en reste toute seule.

Il est juste pour lui parler de sa barbe. En attendant, c'est Joseph qui franchit la porte, comme il le fait depuis 22 ans. L'un de ses tout premiers clients, sans qui Sarah ne serait pas aujourd'hui la barbière de Paris. Est-ce qu'elle a changé Sarah dans cette très grande barbe? La même simplicité, la même facile d'abord, très simple dans la discussion. Je trouve qu'elle s'intéresse au genre. Mais si, mais si, mais si. J'aime les gens.

Elle est comme ça, Sarah. Douce et bien aiguisée, une lame au service des hommes. Bonsoir, ma chérie Vinescu. Ce soir, simplement, nous proposer une météo pas trop barbante. Écoutez, Gilles, pendant le week-end, on rase les murs pour éviter la chaleur. C'était plus du tout nécessaire aujourd'hui au Nord.



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