Eric Zemmour sur les manifestations : "Il n'y a pas de violences policières"
plan s'installe dans les rues, tandis que les manifestations tout à fait légitimes, quand elles ne vont pas s'arrêter à en croire les syndicats, comment sortir de l'ornière de quelle marge de manœuvre dispose encore Emmanuel Macron alors que l'image de la France est fortement écornée, puisque vous n'avez pas dit votre dernier mot, Eric Zemmour, vous nous direz les mots qui caractérent, selon vous, pareil situation, et surtout, comment en sortir, quoi y vous fait, vous-même, pour vous interroger mes camarades. Cécile Cornu des Désécaux, bonjour à vous. Bonjour, Sainé. Et Mathieu Boccauté, bonjour à vous, Mathieu. Eric Zemmour, depuis quelques jours, les manifestations ont été noyautées par des radicaux partout en France avec des images très grandes violences, notamment à Paris, et puis, hier, des chaînements de violence à Sainte-Soline. Est-ce qu'un seuil a été définitivement franchi désormais ? On dit ça à chaque fois. Je constate que ça fait des années, désormais, qu'à chaque manifestation, au début, pacifique, vous l'avez très justement dit, et puis, petit à petit, les casseurs, comme on disait dans les années 70, les Black Blocks, comme on dit aujourd'hui, les antifas, commencent à pourrir tout et à casser, à attaquer les flics et à risquer de tuer.
Je suis étonné, moi, depuis des années, de l'impunité, l'impunité non seulement judiciaire, mais médiatique, politique, dont il bénéficie. L'impunité politique, vous avez eu le jour de plusieurs cultures. Je pense vraiment qu'on a l'impression que ce n'est pas grave, que c'est une agitation juvénile, peut-être parce que ce sont des gens qui sont le plus souvent issus des classes moyennes ou bourgeoises. Moi, ce que je vois, c'est que ces gens-là sont vraiment des nervies antidémocratiques. J'ai moi-même affaire à eux. J'étais encore hier à Villeurban, où ces gens voulaient m'empêcher de signer mon livre. J'ai affaire à eux de partout où je vais.
Hier, c'était Saint-Saline, vous l'avez dit, c'est scandaleux, ce qu'ils ont fait. Pareil dans les manifestations contre la réforme sur l'air traite. Moi, je pense qu'il faut être beaucoup plus sévère avec eux. Vous le qualifiez, Eric Zemmour. Le président de la République a dit que les factions vous dites nervie. Est-ce que ce sont les termes aussi ? Moi, je pense qu'effectivement, ce sont. Oui, on peut dire faction, on peut dire nervie, canaille, pour reprendre un terme voltairien.
Je pense qu'ils n'ont rien à faire dans un pays démocratique. Il faut absolument les réprimer, mais sévèrement. Comment faire des interpellations préventives, les enfermer avant ? Ce que me disent les spécialistes des affaires policières, c'est qu'ils sont connus. On connaît leur nom, leur adresse. Il y en a qui viennent d'Allemagne, d'hors. Il y en a qui viennent de l'étranger. Mais il y a beaucoup de Français aussi.
Ces gens-là peuvent être arrêtés. Je pense qu'il faut mettre vraiment tous les moyens pour parvêter ces gens. Délibérément, je pense qu'il faut les. On parle de député. Est-ce qu'on peut parler de complaisance ? Oui, de complaisance médiatique, de complaisance intellectuelle, de complaisance politique. Est-ce que vous pouvez citer des exemples politiques ? En écoutant les derniers mots du gouvernement de l'exécutif, c'est un climat. Oui, c'est un climat.
Je trouve que quand on a des prétendus milices d'extrême droite, tout de suite, on crie à la menace contre la République. Ce sont ces gens-là qui menacent la République et qui sont à. Il faut cesser, qu'ils nuisent. Et je pense qu'il faut vraiment prendre tous les moyens. Mais je pense que ça s'explique, parce que vous me demandez des exemples. Moi, si vous voulez, j'étais très frappé depuis des semaines. J'observe, évidemment, le paysage politique.
Et je constate que ce soit à l'Assemblée nationale, que ce soit dans la rue, que ce soit dans les esprits, dans les médias, à la télévision, ce que j'appellerais une nupecisation des esprits. La nupe S, c'est Jean-Luc Mélenchon, son imam caché, pas si caché, d'ailleurs. Oui, parce qu'il n'est pas élu, et donc il n'est pas à l'Assemblée, mais c'est lui qui est le maestro de tout ça. Jean-Luc Mélenchon dirige tout le monde. Tout le monde est fasciné par la nupe S. Vous lui faites pas beaucoup d'honneur. Je ne trouve pas.
Non, non, il est vraiment. Je trouve qu'il l'oriente le pays. Le rassemblement national est fasciné par la nupe S. Vous voyez ces élus, ils tiennent un discours de gauche. La nupe S tient un discours d'extrême-gauche, si on veut différencier, même si je ne vois pas de différence. Et au sein de LR même, vous avez de nombreux élus, pradiés en tête, qui se prennent pour des Che Guevara de barcafé et qui tiennent aussi un discours de gauche. Nous avons toute la classe politique basculée vers la nupe S.
La boussole, selon vous, serait Jean-Luc Mélenchon de tout ce monde. Moi, si vous avez lu mon livre, vous avez pu constater que je l'avais prévu, annoncé. Je pense que je me pose comme le seul adversaire sérieux et de droite de Jean-Luc Mélenchon. Il faut affronter, Jean-Luc Mélenchon, culturellement, médiatiquement, il faut affronter, politiquement. Il n'y a pas d'opposant, Jean-Luc Mélenchon, mis à part vous, dans le spectre et toute la classe politique. Il n'y a pas, je dirais, évidemment le pouvoir défend, mais mollement, ça soit sa position. Et sinon, je trouve que dans le spectre politique, il n'y a pas d'adversaire de Jean-Luc Mélenchon.
J'ai dit que Jean-Luc Mélenchon, à propos de ce qui s'est passé hier à Saint-De-Solid, on va le voir sur les réseaux sociaux, lui parle de violence policière. De violence policière, est-il assez ? Il nous a déjà dit que dans les banlieues, il y a des banlieues qui sont situées. Moi, je vais dire à Jean-Luc Mélenchon que je lui rappelle les fondamentaux de l'État et de la République, dont il se prévaut sans cesse, c'est qu'il n'y a pas de violence policière. Il n'y a pas. L'État a le monopole de la violence légitime. Je le rappelle, et donc c'est la police qui a le monopole de la violence. Il peut y avoir des exations personnelles, qui doivent être évidemment sanctionnées, mais il n'y a pas le terme et qui n'est inédécoite.
Il n'y a pas de violence policière.
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