Grève du 23 mars. La jeunesse révoltée amplifie sa mobilisation

Grève du 23 mars. La jeunesse révoltée amplifie sa mobilisation



Je vais reprendre ce que l'ordon il a dit le jour du 493, mais en fait ce gouvernement, tout ce qu'il fallait pas le faire, il l'ont fait quoi. Et en fait ils ont réussi à mettre tout le monde d'accord, même les gens qui ne se sentaient pas concernés par la réforme d'enfaites, même les étudiants à qui on avait du mal en fait à expliquer que oui eux aussi ça les concerne, oui eux aussi ça les précarise, mais en fait le 493 tout le monde comprend qu'en gros on est juste une immense carotte quoi. On était 1000, lundi à Tolbiak, moi j'étais à l'occupation de Saint Charles cette semaine, mais en fait dans le même temps que la jeunesse elle est en train de se politiser, elle est en train de rentrer dans la bataille, on se fait réprimer comme jamais, on se fait encercler à Tolbiak, c'est un siège en fait, on nous coupe l'accès aux toilettes, on empêche les gens de nous ravitailler, enfin moi je parle de siège parce que là c'est vraiment leur but c'est de nous laisser crever l'adal pour qu'on évacue nous-mêmes et en fait on empêche la jeunesse de se mobiliser et c'est pour ça qu'aujourd'hui la jeunesse elle est dans la rue, pour dire que, enfin les manifs une fois par semaine ça suffit pas en fait, nous ce qu'on veut c'est la Grave Générale et c'est la Grave tous les jours. Il y a le recours constitutionnel, il y a le référendum, il y a le retrait par la rue, il y a plusieurs solutions, la lutte elle est loin d'être terminée et moi j'espère que ça va continuer et que ça va continuer jusqu'au retrait et même je dirais même au delà jusqu'à ce qu'on arrive en fait à avoir des vraies actions même écologiques, des actions qui ont du sens au-delà des retraites parce que ça fait longtemps que ce soit les jeunes, les moins jeunes, toutes les populations qui demandent des choses, on n'est pas écoutés et j'espère que la mobilisation elle va continuer pour qu'on nous écoute jusqu'au bout. Je t'en ai pas appelé la façolet, contre le patronat on n'allait pas la lutter Depuis le confinement, les étudiants on a une espèce de, en fait on ne voit pas l'avenir devant nous et l'avenir en France dans ce qu'on nous propose en fait on n'a pas envie de ça et il y a un moment où il faut qu'on le montre quoi et aujourd'hui en fait on se sent pas entendus et aux élections on a tous essayé de se mobiliser pour voter, faire passer les idées qu'on voulait mais finalement en fait on se sent pas entendues et aujourd'hui cette réforme on se dit mais nous en fait on n'aura jamais rien, si ça continue comme ça entre l'écologie et tout ça et en fait c'est un peu je pense une goutte d'eau et ce 49,3 surtout c'est ça qui a déclenché le truc en fait, c'est le fait qu'il n'ait même pas fait voter le texte une seule fois et qu'ils se disent on le fait passer comme ça c'est pas ça la démocratie Ces 4 derniers jours notre école elle était occupée donc on était tous en train de préparer les manifestations, de faire des assemblées générales, de faire des discussions autour de plusieurs sujets très sensibles concernant l'écologie aussi, l'inclusivité, les questions de genre et oui donc en fait on s'est tous mis tous ensemble toute notre école c'était l'EnSama donc on a tous fait ensemble nos pancartes, nos affiches et sur toutes les journées et on était tous très engagés et on a tous beaucoup bossé, on a des supers chars aussi que vous avez sûrement vu juste avant et je trouve qu'on est tous en colère et on est tous unis dans cette colère et on a beaucoup de force pour ça Pour moi c'est vraiment le moment de prendre en main notre futur, déjà notre présence bien sûr mais c'est aussi un moyen de montrer qu'on peut s'engager même si on est jeune et aussi de prouver qu'on est quand même unis malgré le fait que ce soit très difficile pour nous on a envie de montrer notre soutien pour tous les gens qui se sont déjà à la grève et aussi pour montrer que le guitar ça sera important aussi pour nous J'ai envie que cette fois-ci on se soit vraiment entendre que c'est bon on arrête de nous sympathiser c'est bon c'est déjà de se manifester et on va voir et c'est bien maintenant ça suffit et j'ai envie que là le mouvement qui se prépare et tout qui est en train de se faire que ce soit historique et que cette fois-ci on gagne, que cette fois-ci on s'impose et ça marche et c'est pour ça qu'aujourd'hui je suis là, on va pouvoir, on va pouvoir en apprendre, on va pouvoir en avoir nos valeurs on est le pays des droits de l'homme de la révolution donc voilà, tu apprends, tu apprends j'en ai marre de ne pas me sentir représenté par mon gouvernement et de ne pas me sentir respecté et c'est ma seule manière de montrer que ma voix compte et que je peux m'exprimer en fait personnellement je pense que aucun des deux camps ne lâchera le morceau donc il y en a forcément un des deux qui va craquer et le peuple est révolté et je pense que ça continuera jusqu'à ce que la loi. jusqu'à ce qu'il y ait un changement de la partie du gouvernement et qu'on obtienne ce qu'on veut depuis le Covid ça s'est devenu vraiment une évidence que les étudiants, on est en grande majorité super précaire on n'a pas de sou, on a du mal à manger, on a du mal à payer nos loyers et tout ça, ça influe sur nos études en fait, c'est beaucoup plus difficile d'avoir une bonne continuité dans le cursus d'être motivé même à aller en cours et en fait moi mardi dernier ma fac, donc Sorbonne Nouvelle, la nation a été bloquée et il y a 300 personnes qui sont rentrées dans la fac pour faire une ager à l'intérieur, moi j'étais là et je suis bon, c'est maintenant quoi, qu'est-ce que. je peux plus dire non et je peux plus.

enfin je suis obligé de regarder la vérité en face et qu'il y a un mouvement qui se passe et il faut en faire partie parce que sinon ça va jamais rien changer en fait moi hier j'étais encore en rassemblement donc à la manifestation qui est partie de Stalingrad et après qui a continué en manifestation spontanée un petit peu partout dans le 18e et dans le 9e arrondissement à Paris et on voit vraiment une colère très très forte du côté des jeunes il y a de plus en plus de jeunes qui y sont, on le voit également au niveau des blocages d'université où aujourd'hui on a 80 établissements bloqués ou occupés donc ce qui est un nom quand même vraiment vraiment conséquent et qui n'a rien à voir du tout avec ce qu'on connaissait au début du mouvement donc on voit qu'il y a une mobilisation qui continue malgré effectivement la répression policière qui est très forte que ce soit dans les facs ou dans la rue par exemple moi j'ai des camarades à Strasbourg qui sont chargés par les CRS dans l'université lundi soir et tous les soirs là dans la rue on voit les policiers, on voit les CRS, on voit la brave M qui attaque les manifestants et qui s'en prennent très durement à eux par exemple il y a encore une vidéo hier qui a tourné avec la brave qui roule sur deux manifestants et puis des violences aussi même sexité sexuelle qui arrive et qui vise notamment les étudiants et les plus jeunes En tant que jeune en fait on en a marre, il y a un rail-ball général qui est très très fort et aujourd'hui en fait on se bat sur cette réforme de retraite mais il y a d'autres sujets aussi qui sont importants c'est la question de l'accès à l'enseignement supérieur avec une sélection qui est d'autant plus forte on a une réforme des bourses qui est en cours aussi parce qu'on a des jeunes qui sont en train de littéralement mourir de faim tous les jours et un gouvernement qui n'a rien fait pour eux et en fait cette mobilisation chez la jeunesse elle continue rien parce que si on s'aide dès maintenant alors que c'est le début de son saut donc dans du sautgoum qu'un quénin on arrivera à rien et en fait on ne peut pas refaire un quinquennat comme celui qu'on vient de faire et donc en fait c'est ça aussi qui fait la force de ce mouvement, cette logique de bloc elle est importante mais le mouvement social aujourd'hui ne pliera pas C'est notre cas de retraite C'est la question de nous arrêtrons pas Allez des rames.



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