Lorient 1-1 Lens (2-4 t.a.b) - Jean-Louis Leca : "La qualification est méritée"
L'ANCE est qualifiée pour l'écart de finale, une qualification de l'ANCE qu'on a résumé par quelque chose d'assez logique, a vu du turnover initié par Francaise. Est-ce que vous êtes d'accord avec cette impression générale, Jean-Louis? Oui, je pense que c'est mérité, surtout qu'on ne s'aide pas trop d'occasions. Après, on a essayé de. Il y a eu beaucoup de changements, et notamment même le système, avec du haut suspendu, on a eu l'oblissure, mais l'équipe s'est bien comportée. On a toujours essayé de faire ce qu'on fait d'habitude, de rester dans nos principes. Après, c'est bien, on continue, on avance, on travaille, et ça gagne, donc c'est bien pour l'équipe. Jean-Louis, l'une des dernières fois, on s'est rencontrés, c'était pendant la Coupe du Monde, c'était avant France-Pologne, chez Znir, il y a été les pénaltis, et on vous avait mis la voiture à la place de Karine sur le coin gauche du plateau, sur le rapport entre le gardien de but, le tirer lors des séances de tir au but.
Ce soir, l'an s'est imposé 4 à 2. Vous avez arrêté et stoppé le tir d'Ibrahima Kone. Racontez-nous le moment où Ibrahima Kone s'élance, et vous allez l'arrêter. Qu'est-ce qui s'est passé? Comment vous avez vécu ce moment-là, sachant que vous dites à chaque fois qu'il y a une part toujours de bluffs et d'instincts? – Oui, je vous avais dit aussi que c'était du travail. On regardait où ça tirait, où les joueurs avaient des préférences. On savait que sur les informations qu'on avait, Talbi, le deuxième, je crois, que je touche, on savait qu'elle allait partir en bas à droite, et celle d'Ibrahima Kone, on savait qu'elle allait partir là. Donc après, il la frappe très forte, et j'ai une part de réussite, je pars dans le bon timing au bon moment, et puis je touche et ça sort.
Sur Talbi, je n'ai pas trop de chance, je touche à rentre. Donc voilà, c'est bien pour moi et c'est bien pour l'équipe, surtout. – Mais donc ce soir, finalement, vous avez les informations sur tous les tireurs, et vous avez suivi et respecté à la lettre votre feuille de route, ce qui était indiqué sur le sens ou la zone, vous avez excès par les tireurs. – Exact. – Ouais, ouais, j'ai changé une fois, je n'aurais pas dû. Je l'ai changé. Et puis voilà, non, mais vous savez, après, il y a des choses qu'on ressent, il y a des choses à un moment donné, on peut nous donner des indications, après, on est seul décideur quand on est dans le cajou et que.
Il y a des fois, on ressent des choses, des fois, on voit un regard au dernier moment qui se porte sur un côté. On a beaucoup de. Moi, du moins, je fais beaucoup au feeling. Après, on a l'information. Ce n'est pas pour autant que l'on va suivre la feuille de route complète. Donc voilà, ce soir, je savais que sur ces deux-là, j'allais suivre, après, sur les autres. Sur les autres, je me suis dit, vas-y, à l'instinct, tout ce que tu as donné quand tu envoies, ou à droite ou à gauche, on voit à fond, puis il y a eu de la recie pour moi.
Dans une saison qui est extrêmement réussie pour le RC Lance, parce que l'Anse est toujours sur le podium, la lance est qualifiée pour le 2e tableau, c'est-à-dire la Coupe de France. Comment on fait? Il y a des choix? Il y a des choses à faire ou pas? On vit les choses, on va dire, match après match? Oh, là, on n'a pas trop le temps de réfléchir. On enchaîne tous les 3 jours, donc ça va très vite. Là, on reste ce soir sur l'Orient, on dort à l'Orient, on s'entraîne demain, et après demain à l'Orient, on part samedi après l'entraînement, on part à Lyon, donc on n'a pas trop le temps de réfléchir, ça s'engêne. On sait qu'on est dans une machine à laver, et on sait que pour performer, pour rester là où on veut rester, il faut gagner des matchs, il faut être performant, il faut continuer à s'entraîner, il faut continuer à récupérer. Il faut tout bien faire. Donc pour le moment, match après match, c'est un peu une phrase bateau, mais c'est ce qu'on est en train de faire, et surtout, on essaie d'optimiser un maximum tout ce qui est récupéré, tout ce qui est entraînement, parce que ce n'est pas évident de s'entraîner tout le temps, quand on joue tous les 3 jours.
– Merci beaucoup. Passé le bonjour pour moi, Abdel Samed, qui s'est retourné dans le mur, on comprend que vous avez conseillé, j'avais oublié de vous poser la question. Mais c'est normal, j'ai pas le temps, j'ai pas le temps d'écouter votre réponse. Mais vous lui tirez l'oreille de ma part. Je vous embrasse, Jean-Louis. – Et bientôt, du côté du bateau de l'équipe du soir.
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