Guerre en Ukraine: quelles entreprises françaises sont encore en Russie?
Un an après le début de la guerre en Ukraine, quelles sont les entreprises françaises toujours présentes en Russie? L'université Yale décompte une vingtaine d'entreprises françaises qui continuent leurs activités asiojoles. Parmi elles, des entreprises de l'industrie, Vinci, Bik, Orano. Dans l'agroalimentaire, on retrouve Auchan, Bonduelle ou encore l'Actalis. Et puis d'autres enseignes continuent de vendre en Russie, soit dans leurs magasins, soit par e-commerce. Clarence, la redoute et Tame ou la coste. Mais comment ces entreprises justifient-elles le fait de rester? Pour résumer, plus les entreprises ont décidé de quitter tard le pays, plus il est difficile pour elles de le faire, partir à un coût. Le gouvernement russe ne facilite pas les choses.
En cas de session d'une activité, il faut trouver un repreneur et ce n'est pas toujours chose facile. Denon, qui a annoncé vouloir partir au mois d'octobre, est toujours en train de chercher un acheteur. Beaucoup évoquent que les sanctions ne touchent pas les domaines dans lesquelles elles opèrent. Les entreprises de l'agroalimentaire justifient le fait qu'elles doivent continuer de nourrir les populations locales, mais elles n'échappent pas au polémique sur le fait que certains de leurs produits sont envoyés sur le front. Dernière endate, le groupe MULIER, accusé par le Monde d'avoir contribué à l'effort de guerre, le groupe se justifierait en fin de semaine dernière par communiquer, indiquant ne vouloir apporter aucune aide volontaire ni active à d'autres consommateurs autre que la population civile russe.
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