Comment devient-on le meilleur sommelier du monde ?

La vie à tous les amateurs de bon vin et de grand cru, le championnat du monde des sommeliers débute aujourd'hui à Paris. On a le titre suprême. Celui de champion du monde sera décerné dimanche. Près de 70 candidats venus du monde entier vont s'affronter. On s'est posé la question, toute simple, comment désignent-on le vainqueur? Bah oui, sur quel critère? Margot Faudéré a rencontré un ancien champion du monde français s'il vous plaît, Philippe Fourbrac, sacré en 1992. En portage. La gorge est test.

C'est le premier geste que doit maîtriser un sommelier. On est une ok franche qui est assez incisive. Il y a une petite pointe d'amertume en finale qui le donne une certaine longueur. Il s'applique à un verre d'eau comme à un verre de vin, rappelle l'ex-vinqueur Philippe Fourbrac. Toutes les boissons sont au rendez-vous de la vie du sommelier. Il y aura du vin, bien entendu, puisque c'est quand même le cœur du métier. Tous les spiritus, les cognac, les whisky, les bières également, l'eau bien sûr.

Cette semaine, les candidats vont s'affronter sur toute une série d'épreuves à commencer par la dégustation et preuve phare du concours. C'est une des dissociés pour trouver un ensemble. Et c'est grâce à cette méthode qu'on arrive à analyser, parler et identifier l'origine des produits. À côté de ce classique, des épreuves de services ou d'argumentation commerciales, mais au-delà des compétences techniques, les candidats sont aussi jugés sur leur personnalité. Ce sommelier, c'est pas simplement quelqu'un qui sait. C'est l'écoute des gens d'avoir envie de faire plaisir aux gens dans les concours. C'est ceux qui brillent de cette ascès-là, de leur personnalité, qui remportent.

À la clé, le titre du meilleur sommelier du monde, bien souvent synonyme de visibilité et d'accélérateur pour sa carrière. Un reportage margot Faudéré, le championnat du monde des sommeliers, c'est jusqu'à dimanche à l'Arena de la Défense, à Paris.