Football : Lionel Messi sanctionné par le PSG • FRANCE 24

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Et on en parle avec vous Ruben Slater, bonsoir. Vous êtes journaliste à Eurosport, on va parler du Paris Saint-Germain, on a l'impression que le club connaît sa pire crise d'identité depuis au moins l'arrivée des cataristes était en 2011. C'est votre sentiment également? Oui, on peut dire ça. On voit déjà par rapport à Néhme, les joueurs qui respectent plus le maillot, on peut parler aussi à toutes les incidents qu'on a eu autour de l'Aquimie récemment, l'accusation de viol, Christophe Galtier qui est dans la tourmante pour le racisme, il se passe tellement de choses, il est très très très très très très très très très très deвинés en itaub, ç disadvantages en its, conservateur de la nation aujourd'hui. contre l'Orient, c'est quand même incroyable pour un club avec un tel budget et des tels joueurs. – Qu'est-ce que vous pensez justement de cette suspension de Lionel Messi? Il est donc allé en Arabie, Saoudite, lundi deux semaines de suspension. Est-ce que selon vous, le PSG essaye de se refaire un nom, de redorer son blazon sur le dos du champion de monde argentin? – C'est un peu tard, hein.

On va dire ça parce que là, oui, évidemment, il fallait faire quelque chose aussi pour la crédibilité du club, mais on voit maintenant que la marque Lionel Messi dépasse la marque le Paris Saint-Germain. C'est si simple que ça. – Et ça marche pas forcément auprès des supporters, on peut le voir? – Non, mais ça, c'est dès le début. Il faut aussi pas oublier que Lionel Messi est venu à Paris parce qu'il n'y avait pas vraiment une autre option, parce que le club, c'est une belle opportunité pour le club, mais que quand on parle pour l'image du club vers le monde, mais si on regarde vraiment l'effet que ça a eu sur l'équipe et aussi sur les supporters, dès le début, on peut dire que c'est un erreur de casting à Lionel Messi. Pas parce que c'est pas un bon joueur, il est encore, mais pas dans l'équipe du Paris Saint-Germain d'aujourd'hui. Quand on le voit sur l'Argentine, à quel point il était content de jouer avec l'Argentine, c'était tout un autre joueur que Lionel Messi qu'on voit aujourd'hui à Paris. – Vous avez raison, en fait, la question derrière tout ça, c'est quel projet pour le Paris Saint-Germain, si les directions vont à un projet commercial ou un projet sportif? – Oui, bon, depuis quelques années, ça semble de plus en plus commercial.

Je pense que, quand on revient à 2011, quand le Qatar est arrivé, moi je trouvais qu'ils ont fait des achats vraiment intéressants. C'était une construction assez bien pensée. – On pense notamment à Marco Verrati, 10 millions d'euros, c'est révé italien. – Oui, par exemple, mais aussi Tiago Silva, qui était déjà un grand star au Milan AC, mais qui était vraiment une des symboles et qui était aussi vraiment content de jouer à Paris. Le fait de le faire partir après, moi, je n'ai pas trop compris. Je ne dis pas que Tiago Silva aujourd'hui, c'est le joueur qui va amener le Paris Saint-Germain à gagner la ligue de champion. – Je ne sais pas.

Mais c'est pour une symbole du club, même s'il n'est pas parisien, mais il est devenu parisien. Et d'une son cavani derrière Zlatan, c'est un autre pas pour faire connaître encore plus le PSG au monde. – Ça, c'est 2012-2016? – Tout à fait. Et ensuite, on arrive sur le point Neymar Mbappé. – 2017? – Tout à fait. On dépense tout pour gagner la ligue de champion, mais en achetant que deux joueurs et que derrière, ça ne suit pas. Lionel Messi, c'est encore un autre pas.

Et là, oui, aujourd'hui, on peut dire, et malheureusement aussi, je pense que dans le monde, on voit le PSG plutôt comme une entreprise commerciale et plus trop comme un club de foot. – Alors, un club de star, ça, c'est certain. C'est l'un des plus riches au monde et ça m'a fait penser également à Chelsea, qui a dépensé 600 millions d'euros depuis septembre. Le club est douzième de première ligue. Pour l'argent, trop d'argent, tu l'as dans le football. C'est ça, c'est ça qu'il faut comprendre? – Oui, il faut surtout savoir ce qu'il faut faire avec l'argent. On a aussi le Manchester City, aussi avec des propriétaires du Moyen-Orient, où ça va plutôt bien, où on fait quand même des achats réfléchis.

Après, à Allende, il ne fallait pas être un brillant pour l'acheter, mais c'est surtout en bilan. – Il a été payé 60 millions d'euros, ça. – Oui, voilà. Mais on le voit aussi maintenant avec l'Arabie Saudite à Newcastle, par exemple, qui a gardé quand même l'identité du club en prenant un jeune entraîneur anglais, Eddie Howe, des joueurs un peu de la région, de l'Angleterre, en tout cas, quand même en investissant vers deux ou trois vrais joueurs. Mais là, avec le PSG, on semble juste acheter pour acheter. Il faut vraiment avoir un vrai projet. Et si on prend le PSG, pour moi, le projet doit être autour de qui il y en a ma paix.

Il faut se dire, oui, désolé pour Neymar, MSI, mais le projet s'est fini. Et il faut vraiment reconstruire dès le début. Il faut aussi accepter que peut-être l'année prochaine, la Ligue des Champions doit pas être l'objectif, mais vraiment trouver aussi des joueurs comme Verrati au début, comme Tiago Silva, qui sont fiers de jouer au Paris Saint-Germain. – Ramener des joueurs parisiens, franciliens également, c'est une piste. – Tout à fait, tout à fait. Et ça, j'ai jamais trop compris pourquoi avant, on n'a pas fait. Il y avait des moments où Engolo Canté, ou Paul Pogba, était proche, était possible de passer à Paris.

Oui, pour moi, c'est quelque chose de très logique. Si on voit déjà l'image que donnait un Mavadou Sacco, ou un Blaise Mathuidi au club, aujourd'hui, il y a que Presnel Kimpembe, qui, je suis aussi désolé de le dire, mais on le voit surtout après un match contre l'Anse, sur le terrain, en chambrand de l'adversaire qui a perdu à 10. Pour moi, c'est pas vraiment l'image qu'il faut donner au monde. Je pense qu'il y a la région parisienne, elle a plus riche en talent au monde. Je suis sûr qu'il y a des joueurs qui veulent jouer pour le Paris Saint-Germain et construire un parti de là. – Il y a aussi la question de l'entraîneur. Beaucoup de supporters n'étaient pas contents de l'arrivée de Christophe Galtier, mais on a un peu l'impression que n'importe quel autre entraîneur ferait à peu près la même chose.

C'est votre sentiment aussi. – Oui, on l'a vu depuis Tuchel quand même. Pour moi, pas un mauvais entraîneur qui, au début, montrait du beau foot, mais a perdu aussi le fil à un certain moment. Pochettine, au moins, c'était moins fan, mais oui. – Je ne suis pas le seul. – Christophe Galtier, en tout cas, je pense que c'est un bon entraîneur. Est-ce que c'est le bon entraîneur pour le Paris Saint-Germain? Aujourd'hui, pour le Paris Saint-Germain, il faut un manager, quelqu'un qui sait manager tous ses stars.

Et le Paris Saint-Germain a eu ce manager, qui était Carlo Ancelotti, qui est le meilleur dans le domaine. Après, trouver encore quelqu'un comme ça, oui, Nagosman, il est libre. Est-ce que lui, il veut aujourd'hui arriver à Paris? – Oui, avec tout ce qui s'est passé dans les années précédentes, ça donne pas forcément envie pour un grand entraîneur d'aller en France et à Paris, peut-être. – Avoir, avoir. S'il y a un vrai projet derrière, si aujourd'hui le Paris Saint-Germain, comme on a dit avant, veut vraiment se projeter vers l'avenir et pas que sur le plan commercial, je pense qu'il y a toujours des coaches qui sont prêts à venir. – Et le Paris Saint-Germain, qui a donc cinq journées pour emporter son 11ème titre de champion de France, qui serait un record devant Marseille et Saint-Etienne. – Quand même.

– Merci beaucoup Ruben pour votre analyse,.



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