Crise du logement : les locations touristiques de courtes durées dans le viseur des parlementaires

Crise du logement : les locations touristiques de courtes durées dans le viseur des parlementaires



Transpartisans que vous lancez, au-delà d'écrivages politiques, vous êtes membre du groupe Hélère au Sénat, vous co-signez cet appel avec Julien Bayou, député écologiste, Iñaki Etchanis, député du groupe Socialiste et Christophe Placard, député du groupe Horizon qui appartient donc à la majorité. Qu'est-ce qui vous rassemble dans cet appel ? Un même constat ? Le même constat bien attendu de la situation dans les métropoles ou dans les régions très touristiques comme la Mienne en Puy-Basque, c'est-à-dire aujourd'hui une crise du logement, les locations saisonnières, les meubles touristiques et les plateformes qui permettent cette location sont un des facteurs majeurs de cette crise du logement. Aujourd'hui, moi, sur mon territoire, j'ai des jeunes qui travaillent et qui l'été sont obligés d'abandonner leur appartement qui est avec un bail d'immobilité, mais qui est en fait un bail frauduleux parce que le propriétaire veut louer en location saisonnière pendant trois mois. Et donc j'ai des jeunes qui dorment sur les amies, soit dans des voitures et ça c'est totalement inadmissible. Ça fait flamber des prix des loyers, ça fait flamber des prix des immobiliers et ça fait qu'ensuite les gens modestes sont obligés de se loger de plus en plus loin de la côte et avec toutes les conséquences que vous imaginez sur les bouchons, sur le boulot carbone. Des jeunes travailleurs délogés en haute saison et qui vont dormir dans des voitures majeures. C'est la réalité au Pays-Bas qu'aujourd'hui, c'est une réalité quotidienne l'été en particulier et cela est inadmissible que de savoir que des gens qui ont des revenus qui travaillent se trouvent dans ces situations de précarité tout simplement parce qu'on a une flambée du nombre de locations saisonnières.

En Pays-Bas, c'est quasiment 600 logements qui étaient loués à l'année, qui disparaissent chaque année pour être mis en location saisonnière. Il faut dire au stop, il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités, il faut réguler ce marché qui est devenu purement spéculatif. Il ne s'agit pas de s'attaquer à la personne qui est un bien économisée et qui loue pour se faire un complément de revenus à la retraite par exemple. Il s'agit de s'attaquer à ceux qui en font aujourd'hui commerce, qui ne paient pas d'impôts ou très peu, il y a des impatements fiscaux qui sont insupportables et qu'il faut aujourd'hui supprimer. – Dier stop, c'est donc l'objet de votre appel, vous appelez également tous les élus à signer cet appel sur votre plateforme en ligne, en cadron rbnb.fr. Vous récoltez déjà beaucoup de signatures, Max Brisson, des signatures d'élus qui vous rejoignent ? – Ça a commencé il y a deux jours, c'est le riz de Média Parti et je n'ai aucun doute parce que vous voyez, c'est quelque chose de très transportisant.

Au chez moi, au Pays-Bas, des maires de toute sensibilité politique sont aujourd'hui en alarm sur le sujet. Il se rend de compte qu'il faut faire quelque chose parce qu'il se rend de compte que cela génère une puissante crise de logement, puisque ça moudifie profondément la structure même de nos villes. Vous voyez, à Biarritz, où je suis élu, la plupart aujourd'hui des commerces qui disparaissent sont remplacés par des restaurants. C'est bien des restaurants, mais on ne peut pas vivre au quotidien qu'avec les restaurants tout simplement parce que dans le centre-ville, il y a de moins à moins d'appartements à l'année et de moins en plus de locations. C'est une question d'équilibre. Moi, je ne suis pas contre des locations de maupil touristique, au département des pénalités attentives, que je m'occupe de tourisme. Donc je sais l'importance des locations saisonnières, mais là, on est dans le déséquilibre complet.

Et ceci en quelques années, et ce sont largement des plateformes numériques qui ont facilité les locations saisonnières qui sont à l'origine de ce mouvement spéculatif et qui a totalement déséquilibré l'habitat, le logement, la structure commerciale et donc la vie de nos cités. Dans une ville comme Biaris, ça veut dire qu'il n'y a pas de limite à l'implantation de ces meubles touristiques, Max Brisson. Alors aujourd'hui, bien sûr, nous avons mis en place la communauté de l'admiration pibasque, a mis en place une limite drastique d'ailleurs, puisque aujourd'hui, quand vous voulez louer un bien en location saisonnière depuis le 1er avril, vous devez louer un bien à l'année. C'est une mesure très radicale parce que la situation est devenue extrêmement compliquée. Je préférerais que le gouvernement prenne très vite les mesures, par exemple pour supprimer un appartement fiscal de 71% sur des locations saisonnières. C'est lui qui veut voir éclairations dans votre appel en effet. C'est le niche fiscal, Max Brisson.

C'est un des premiers points parce que vous vous rendez compte qu'il est aujourd'hui, et au nom de quoi, plus avantageux de louer de manière saisonnière en meubles touristiques que de louer un appartement à l'année. Si il devait avoir un avantage fiscal, je préfère le faire à ce qu'il me concerne, qu'il soit donné aux propriétaires qui font de l'allocation à l'année. Il faut sécuriser l'allocation à l'année. Il faut rassurer les propriétaires qui ont peut-être d'ailleurs donné quelques avantage fiscaux, plutôt que de les donner à ceux qui font commerce de location saisonnière, qui cachent des immeubles entiers pour faire de l'allocation saisonnière, et qui font d'ailleurs aussi une sale concurrence avec une distorsion très forte de concurrence, avec des hôteliers qui paient des impôts, qui doivent respecter des normes, et donc alors que là on a des immeubles entiers qui se transforment en hôtels qui ne sont pas, avec d'ailleurs des nuisances, des bruits, des désordres qui agacent la population locale. Alors voilà ce sont des hôtels, il y a de la régulation. Effectivement, dans les quartiers à fortes densités arabes et ennemis, on entend, c'est plainte du voisinage, où vous parlez de nuisances, ce sont les valises qui roule jour et nuit, sont les trottoirs, les fêtes jusqu'à pas d'heure, ce sont donc les retours que vous avez voici Max Brisson. Pendant les étés Covid, la mère de Biarrist, par exemple, m'a appelé un jour, on me dit, c'est plus possible, comme tu es parlementaire, il faut que tu fasses quelque chose, et c'est comme cela que je me suis un petit peu engagé sur ce sujet, et puis que j'ai rencontré d'autres élus de sensibilité différentes qui sont dans les mêmes situations.

Un hôtelier, lorsqu'il y a un groupe de jeunes qui fait la fête, j'ai rien contre la fête, quand on est nélu du Pays-Bastres, on aime que ça revienne. Mais lorsque la fête n'est pas régulée, lorsqu'il n'y a plus de limites, lorsqu'il n'y a plus de règles, un hôtelier, c'est calmer des jeunes qui font un petit peu la fête. Donc moi, je ne demande qu'une chose, c'est que face à ce phénomène de mes spéculatifs, on fasse un peu de régulation, on mette des limites, on mette des règles, on supprime certains appartements. C'est ce qu'on ne cherche pas à remettre en cause ni les plateformes, ni l'allocation de mobilité touristique. Elle est utile à déconner touristique. Je dis aujourd'hui qu'il faut simplement qu'elle co-aide. Et c'est un appel un peu à l'urgence.

Il faut que le gouvernement arrête de nous dire, on va aller d'un groupe de travail, un groupe de travail. Ça fait 2 ans qu'on nous balade. Je pense qu'aujourd'hui, cet appel transpartisan, et que vous allez voir, va être signé par de nombreux mères sur le littoral attentique méditerranéen et dans les camps de Métropole. Il faut que le gouvernement entend cet appel et très vite nous propose de l'égiférer. Je sais aussi qu'il y a une proposition de loi qui a été déposée à l'Assemblée nationale. Elle peut être aussi un outil, un véhicule, comme on dit dans notre jargon, pour répondre à une certaine nombre des propositions qui sont faites dans cette plateforme. Il peut y en avoir d'autres.

Et puis surtout, ce que je dis à mes collègues, ces propositions, elles peuvent être travaillées, améliorées, amendées. Pour cela, sont-vous très ouvert à la discussion au débat pourvu qu'on aille vite ? Pourvu qu'on aille vite, la France, effectivement, selon la Fondation avait-pierre, compte 4 millions de mâles logeés. Et Biarritz fait partie de ces villes, précisément, où ce loger est de plus en plus cher sous l'effet conjugué du manque d'offres accentués encore, effectivement, par ces logements sémoblés touristiques type AirBNB. Merci Max Brisson, sénateur LR des Pyrenees Atlantiques. Vous co-signez donc cet appel transpartisant pour un encadrement des locations touristiques de courte durée. Merci à vous.



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