Audrey Fleurot et sa "vie monacale" sur le tournage de la 3e saison de HPI dans le Nord

Audrey Fleurot et sa "vie monacale" sur le tournage de la 3e saison de HPI dans le Nord



Il y a du lourd, mais je n'ai absolument pas le droit de vous dévoiler quoi que ce soit. Oui, j'ai un lien assez particulier avec Morgan, parce que j'y ai mis beaucoup de mois et que je suis très investie. Je pense très régulièrement à elle. Je peux lui acheter des choses, vous voyez, quand je tombe sur une paire de boudoirs improbables, je vais l'apprendre ou je ne sais quelle sac à main ou que sais-je. Et même je réfléchis un peu tout le temps à ce qui pourrait lui arriver à la saison d'après, qu'est-ce qu'on lui souhaite, comment on pourrait de nouveau la mettre en difficulté, enfin tout ça. C'est-à-dire que c'est compliqué parce qu'on n'a pas envie de la s'agir, on a plutôt envie de repousser un peu toujours un peu les limites, c'est un mélange entre retrouver des ingrédients qu'on aime, qui sont maintenant très liés au style de la série, faire avancer le fil rouge et notamment la relation avec Karadek, et la plonger dans de nouvelles situations qui sont évidemment propices à la comédie. Il y a du lourd mais je n'ai absolument pas le droit de vous dévoiler quoi que ce soit, parce que vous doutez bien que c'est quand même, la série fonctionne beaucoup sur la frustration du spectateur, à savoir, vont-ils à un moment donné se mettre ensemble ou pas.

Donc on passe un petit peu notre temps à les écarter, à les réattirer, les écarter de nouveau. Ce que je peux vous dire c'est une saison pas mal basée sur la jalousie, et je pense que vous ne serez pas déçus sur ce qui va se passer entre deux mai, je n'ai vraiment pas le droit de vous dire quoi que ce soit. C'est très important, c'est vraiment dans l'ADN de la série, c'est quelque chose qui pour moi est très important de garder l'idée de cette mer célibataire qui galère financièrement. Je n'ai pas du tout envie que ça devienne une aignem fliquette, donc à chaque fois on réfléchit à comment on pourrait de nouveau la mettre dans une situation de difficulté économique, et comment elle va s'en sortir quoi. C'est vrai que c'est un personnage qui a cette capacité dans des situations qui sont objectivement très difficiles à garder la pêche, et à être toujours super positive. C'est un personnage qui à mon sens fait du bien, mais c'est important de la remettre dans un certain nombre de situations difficiles, de précarité. La météo de votre région ? Non mais je vais vous dire, la météo de votre région c'est exactement la même météo qu'à Paris, ce n'est pas pire, c'est juste que, ce qui est compliqué, c'est que Morgane ne s'habille pas très chaudement.

Donc c'est sûr qu'il y a deux raisons, il y a une raison tourner l'été ça permet de montrer la région différemment, ça permet de changer de décor, de faire peut-être un peu plus d'extérieur, et puis ça permet une vraie liberté aussi au niveau des costumes. Et puis aussi ça permet de désengorger un petit peu le fait de faire huit épisodes d'affilée, ça demande beaucoup d'énergie, beaucoup de temps. Voilà, ça permet si on arrive à continuer à en faire deux en juillet, d'avoir un hiver un tout petit peu moins conséquent. Après oui c'est difficile parce qu'on part le matin à 6h30 et qu'on tourne sous la pluie, la neige, en incarnant un personnage qui aime beaucoup mettre des décolletés et montrer son ombreil. Donc c'est un petit peu. Et qu'à un moment quand vous avez vraiment froid, vous vous arrivez plus à jouer en fait. Donc je suis tout en couche sur des couches, je suis devenue super pointue sur tout ce qui est vêtement technique, sur toutes les matières les plus chaudes pour essayer de camoufler, j'essaie de faire doubler les doudounes, enfin voilà.

Puis comme je continue à lui acheter des vêtements que potentiellement elle peut s'acheter et dont elle a le budget, on n'est pas sur des trucs très chauds, on n'est pas sur des matières très nobles. Donc j'essaie par en dessous de mettre des couches un peu plus chaudes. On se lève très tôt, il fait nuit, on nous met dans une voiture, on nous amène sur le décor, le soir il fait nuit, on repart et j'ai pas du tout de vie sociale en fait à côté parce que c'est un tel tunnel de boulot. Le soir moi j'ai deux heures de texte du lendemain à apprendre. Je n'en ai pas fini donc c'est un peu frustrant, on découvre un petit peu les endroits où on tourne mais on n'a absolument pas le temps de se balader le week-end je rentre pour voir mes enfants donc je ne reste pas. Ça va avec une vie assez austère même quand j'ai mes camarades qui viennent et qui sont avec nous deux jours dans la semaine, je ne sors pas parce qu'en fait sinon après je galère, je suis trop fatiguée donc en fait c'est une vie un peu de sportif de haut niveau. Tout ça pour dire que je ne suis.

c'est monacal, j'ai une vie monacale donc je ne sors pas au restaurant, je ne vais pas dans les bars donc je profite très très peu en fait. Mon contact essentiel c'est l'équipe, c'est l'équipe locale, c'est la cantine, c'est vraiment les gens avec qui je bosse. Retrouvez tout France Bleu sur FranceBleu.fr.



France, région, proximité

Enregistrer un commentaire

Plus récente Plus ancienne