À Paris, les vide-greniers se remplissent avec l’inflation

À Paris, les vide-greniers se remplissent avec l’inflation



C'est mon premier vide grenier. Je suis avec mes copines qui sont là aussi et qui vendent leurs trucs. Parce que j'ai trop d'affaires chez moi, que j'ai pas d'argent, que je suis étudiante et que j'ai besoin de me débarrasser. On a du mal à manger bien, on doit aller prendre des produits de merde pas cher. Il y a beaucoup de gens que ça aide parce que c'est abandonné de moi cher. C'est combien, Tarek ? Euh, trop, madame. C'est bon, c'est bon.

C'est bon, c'est bon. Une fois par an, on essaie de vider nos dressings, nos maisons et se faire un petit peu d'argent. Vraiment, le contexte actuel, là, les fins de mois, elles sont un peu rudes. Et puis on le voit. Les gens aussi, le matin, tu vois, 8h, dès que tu arrives ici, tu sens les gens dans le besoin. Donc t'adaptes tes prix aussi. Et puis le public change au fur et à mesure de la journée.

Tu te rends compte que d'autres, c'est plus pour le plaisir. C'est à combien ? Ouais. C'est des marques et c'est abandonné. Des marques qu'on peut pas s'acheter dans les magasins parce qu'elles coûtent cher. Et, ben, ici, c'est abordable. Bah oui, la flinçon, elle est tellement énorme, mais il est salaire et suit pas. C'est vraiment très intéressant.

Ce soit pour acheter ou pour revendre. On a une petite retraite. C'est important de trouver quelque chose qui ne soit pas trop cher. Mais je trouve même, à la breconte, les prix sont vraiment forts. J'ai acheté deux articles depuis ce matin. Parce que là, j'espérais qu'il me dirait un euro, la sienne, alors c'est 15 euros. Ah, donc je sais combien vous l'avez.

Je peux pas. À vous. C'est ça ? Ça, c'était 1,5 euros pour un pari.



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