Retraites: le point de Gérald Darmanin après des débordements en marge de manifestations

Retraites: le point de Gérald Darmanin après des débordements en marge de manifestations



C'est très sincèrement les policiers, les légendes, les sapeurs-compiés, les préfets, les agents de préfecture qui ont permis que cette journée se déroule malgré les grandes difficultés. Je reviendrai le mieux possible pour les manifestants qui voulaient légitimement manifester leur opposition à la réforme des retraites. Je voudrais d'ailleurs saluer les organisations syndicales avec lesquelles nous avons su travailler, notamment lors de la grande manifestation à Paris qui a rassemblé, vous l'avez vu, à peu près 120 000 personnes. On peut quand même remarquer cependant que depuis ce matin les policiers et les légendes sont particulièrement mis à contribution. Ils le sont parce qu'abord ils ont été la cible d'attaque inacceptable. Bien sûr les personnes, nous sommes actuellement à 149 blessés chez les policiers et les légendes. Ça a très gravement, on jette de l'acide, on envoie des cocktails monotopes, on jette des pavés sur ces policiers et ces légendes.

On a vu sur vos images de télévision d'ailleurs cet homme d'ordre public qui s'écoule. Ils sont aujourd'hui à l'hôpital, je voudrais avoir une pensée pour eux et je ne voudrais pas oublier non plus qu'il y a eu plus de 350 policiers et j'en ai blessé depuis le début des manifestations contre la réforme des retraites et singulièrement depuis les 6 jours de violence que nous avons codu. Je veux aussi souligner qu'il y a eu énormément et je pense que ça c'est un point très important de dégradation, de dégradation de bâtiments publics. Le comissariat vous l'avez vu à l'Orient qui a été incendié, la sous-préfecture de l'Orient mais aussi de nombreux bâtiments publics. On voit le feu est désormais éteint mais l'attaque qui a eu contre la mairie de Bordeaux et puis bien évidemment des cibles à Paris énormément de commerce, parfois des pillages. C'était le cas d'avoir d'une bijouterie près de la place de l'Opéra mais de nombreux autres commerces et grâce à l'intervention des policiers légendaires, on a su interpeller les personnes qui pillaient. Ils sont aujourd'hui en regard à vue mais ces dégradations sont très importantes, beaucoup plus importantes que les journées précédentes et il faut les condamner avec la première force.

D'ailleurs je remercie le garde des sauts d'avoir pris des hier une instruction de politique pénale pour que la réponse pénale soit la plus ferme possible face à ces piliers, face à ces personnes qui attaquent les policiers légendaires. Il y a d'ailleurs eu au moment où je vous parle, ça vous montrant encore sans doute pendant la nuit, 172 interpellations de personnes dont 77 à Paris pour des faits extrêmement graves, pour des faits d'attaque contre les personnes des policiers légendaires, pour des faits de pillages, pour des faits d'incendies, il y a eu beaucoup de feu. Je l'ai dit tout à l'heure, il y a eu déjà 140 feux déclarés à Paris et 40 aines aujourd'hui qui sont en train d'être éteints au moment où je parle par les sapeurs compiers de Paris. Je voudrais aussi souigner, je t'emmènerai par là bien sûr, et notamment dans la manifestation parisienne, si la plupart des gens ont manifesté pacifiquement, à commencer par les carrières syndicaux qui ont été protégés d'ailleurs par la police, je veux constater aussi la présence de 1500 à peu près, casseurs, des black blocs, mais pas simplement des black blocs qui étaient manifestés pour casser du philique et casser des bâtiments publics. Je veux leur dire que nous sommes extrêmement déterminés, que la violence ne se passera pas, que nos bonentrons aient été interpellés, des enquêtes judiciaires sont ouvertes et que les images de caméras de vidéo-proséction nous permettront de les confondre. Et je veux enfin vous dire, comme en bon je parle, il y a encore un millier de personnes à Paris qui peuvent commettre des infractions, et donc j'ai demandé au préfet de police, c'est pour ça que je suis là, pour remercier les policiers bien sûr, et leur dire que ces personnes, la manifestation est terminée et qu'ils doivent rentrer chez eux, parce que nous allons évidemment les interpellés et qu'ils continuent à rester sur la voie publique et à vouloir allumer des feux. Ces personnes qui ont été interpellées, est-ce qu'il y a un profil type de ces personnes-là ? Il est encore trop tôt pour le dire, la quasi intégralité d'entre eux sont en garde à vue, donc suivi par les parquets, notamment par le parquet de Paris, que je remercie.

On s'en doute à partir de demain, il y a beaucoup d'images, images de caméras de vidéo-proséction, sont ici dans une salle qui le permet, beaucoup d'images de caméras piétons, des policiers des gendarmes, qui ont permis de confondre ces personnes devant les actes qualifiables qu'ils ont pu connaître. On peut dire que c'est un profil plutôt jeune. Beaucoup malheureusement sont connus de l'ultra-gauche, et je vous en ai d'ailleurs ici dénoncé le cynisme, et je l'ai déjà évoqué la bordélisation souhaitée par une partie de l'extrême gauche et par l'ultra-gauche, qui a organisé ici un appel à brûler des bâtiments publics, là des appels aux meurtres contre les policiers et contre les gendarmes. Nous savons désormais que nous avons pu documenter que l'ultra-gauche est derrière une grande partie de manifestations violentes, que je ne veux pas confondre avec les manifestants pacifiques, évidemment, que nous devons protéger et que nous avons protégé, quitte à avoir un nombre de blessés chez les gendarmes et chez les policiers extrêmement nombreux, mais je veux dire une nouvelle fois que l'extrême gauche ne gagnera pas, et que nous avons su interpeller une partie des personnes qui menaient aujourd'hui ces contestations, et que nous le ferons dans les jours qui viennent. Est-ce que vous diriez que le mouvement a basculé en tout cas que les cortelles vont changer de physionomie aujourd'hui ? Moi je veux constater que pour la neufième journée de manifestation contre ce projet de loi, les syndicats, les personnes de la société civile, les personnes qui n'ont pas d'affiliation syndicales ont pu manifester dans de très nombreuses villes de France, avec des cortèges parfois très importants, 18 000 à Bordeaux de Tête, une dizaine de milliers à Nantes, une dizaine de milliers à Lille, évidemment je l'ai dit à peu près 120 000 à Paris, sans qu'il n'y ait d'incident notoire pour les manifestants, et donc nous voulons redire que le droit de manifester est un droit constitutionnel, que la police agendarmerie est là pour protéger ces manifestations, et que la quasi intégralité des manifestants et des syndicats l'ont fait en respectant les règles de la République, qui ont exprimé une opinion que je respecte d'un évidemment. Mais je veux aussi constater comme vous faites, que après quelques nuits de violence, c'est comme la sixième nuit de violence que nous connaissons à Paris, à Rennes, à Nantes, pour me parler que des villes évidemment qui sont les plus touchées, il y a des casseurs, souvent venus de l'extrême gauche, qui veulent mettre à bas l'Etat, tuer des policiers et s'en prendre finalement à nos institutions. Et oui, nous constatons qu'il y a de plus en plus de violence de la part de ces groupes d'extrême gauche.

Nous avons repéré d'ailleurs beaucoup des personnes que nous considérons comme étant extrêmement dangereux pour la sûreté nationale, pour les principes qui guident notre État républicain, et donc c'est pour ça qu'il y avait beaucoup de policiers agendarmes, parce que nous avions ces informations aujourd'hui en France, il y avait 12 000 policiers et gendarmes dont 5000, rien que pour la préfecture de police à Paris, ce qui nous a permis qu'il n'y ait pas de drames aujourd'hui, malgré les images d'une extrême violence que l'on a pu constater. Et moi je veux dire que dans cette nuit à Paris comme ailleurs, comme dans les jours qui vont suivre, il faut que nous comprenons tous que la possibilité d'une violence organisée par les crimes de gauche est un fait et que nous devons le combattre et que les policiers et gendarmes sont là pour le combattre. – Il y a une venue qui fait beaucoup parler, c'est l'arrivée du roi Charles III dimanche à Paris. Est-ce que les conditions sécuritaires sont réunies pour l'accueillir en France et dans ce déplacement ? – Oui, la France est évidemment capable d'organiser la venue du roi d'Angleterre, évidemment en France, nous y préparons depuis très longtemps, et nous avons mobilisé énormément de forces de police et de gendarmes-uries, et de salises d'encélement, ils travaillent bien sûr. Donc ça ne pose pas de problème. Je vais rappeler quand même qu'il y a ce week-end, un événement qui est difficile en termes d'ordre public, qui est manifestement de ce que nous en savons décasteur, de nouveau rassemblé à Saint-de-Soline, vous savez, dans les dossers, contre les bassines d'eau qui aident nos agriculteurs, et là aussi nous avons un week-end à partir de demain, extrêmement difficile, avec des gens dont je le rappelle, à la fois ils ont des C61 gendarmes dont un très grièvement, et dont on a tous vu à quel point ils voulaient s'en prendre physiquement au symbole de la République et aux personnes. Donc le roi Charles, évidemment il ne m'appartient pas, évidemment de commenter la visite du roi d'Angleterre, mais sera accueillie et sera bien accueillie bien sûr en France.

Les policiers gendarmes sont mobilisés, c'est bien sûr le préfet de police, mais également le préfet de bordeaux, puisqu'il y a un déplacement à bordeaux, et par ailleurs nous avons un week-end d'ordre public, extrêmement important dans l'ouest de la France, et vous savez que matin, après-midi et nuit, auprès des policiers des gendarmes, je veux leur redire ma confiance. Merci à vous.



Politique, bfmactu, gouvernement

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