L'IGPN saisie après des "propos inacceptables" tenus par des policiers des BRAV-M

Leur mission est d'aller au contact des casseurs. Mais les braves aiment, aurait-il parfois la main trop lourde ? C'est ce qu'affirme ce manifestant filmé de loin mardi soir. Il chute, puis est rattrapé par les policiers à moto. Je sens qu'il y a une roule sur mon bolet. Je comprends qu'on roule dessus. Une fois qu'on m'a roulé dessus, je me mets en boule, je protège uniquement mon visage. Et je me prends des coups de pied.

Valentin reçoit huit jours d'arrêt de travail. De son côté, la police affirme qu'il lançait des projectiles et ni l'avoir écrasé. En revanche, difficile de contester cette autre scène. Près de la place de la Bastille, lundi à 23h, sept jeunes gens viennent d'être interpellés. L'un d'entre eux enregistre discrètement les échanges, relayés par le média loopsideur. On y entend distinctement plusieurs claques. Les fausses pour sourire.

Tu l'as ferme ou t'as rebut ? Je ne te ferme pas. Tu commences à béguer, t'en veux peut-être une pour te remettre la mâche en droite. Coups, tutoiements, menaces, les policiers semblent oublier toutes des ontologies. Ne t'inquiète pas que la prochaine fois qu'on vient, tu ne montras pas dans le car pour aller au commissariat. Tu vas monter dans un autre truc qu'on appelle ambulance par là, l'hôpital. Jusqu'à cet étrange hommage au Black Blocks. Non, tu as des Black Blocks à longueur de journée, mon gars.

Je peux te dire qu'ils ont des couilles quand ils viennent. Bon après, ils repartent de chez leurs grands-mères. Ils ramassent leur vent aussi. Suite à ces propos, une enquête est ouverte par la police des police. Mais la dissolution de la brave M n'est pas à l'ordre du jour. Donc évidemment ce ne sont pas acceptables ces propos. Évidemment je les regrette.

Mais je ne veux pas que tout ça jette le propre sur les effectifs à laquelle appartient cette unité. Les braves m'fond un travail formidable, je le redis formidable. Cette unité est créée en 2019 après l'incendie du Fouquets en pleine crise des Gilets jaunes. A l'origine de ces forces de l'ordre ultra-mobile, se fonctionnairent de police. Il insiste, ce sont des spécialistes du maintien de l'ordre. Ce ne sont pas des policiers qui sortent d'école, ce sont des policiers qui après un an et demi, ont des compagnies d'intervention et de pratique du maintien de l'ordre. Et après avoir passé les formations califiantes, peuvent accéder aux braves motos.

Dans chaque binôme, c'est l'agent à l'arrière qui doit effectuer le maintien de l'ordre seulement une fois à pied.

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